Du Bureau Héraldique...

La poupée entendit frapper à sa porte, releva la tête de son travail et lança d'une voix claire.

Oui? Entrez, je vous en prie.

Ombres entra.


Bonjour, j'ai de nombreuse question pour vous, je crois que vous me connaissez je suis Ombres Verne.

Alors tout d'abord j'aimerais savoir combien une vicomté à de vassal.

merci d'avance pour vos réponses.

La poupée hocha la tête, souriante.

En effet ma dame, je me souviens vous avoir rencontrée lors de l'octroi de la seigneurie de Couquèques, dépendant de vos terres de Castillon.

Pour répondre à votre question, une vicomté possède, au minimum, trois seigneuries. Ce nombre peut toutefois être augmenté dans certains cas, lorsque le passé de la vicomté le justifie.


[HRP: Précision sur la règle du nombre de seigneuries. Par défaut dans les RR, le nombre de seigneuries dépendant d'un fief est le suivant:
- 2 pour une baronnie
- 3 pour une vicomté
- 4 pour un comté ou un duché
- 5 pour un fief de rang supérieur
Cependant, ce nombre peut être augmenté lorsque les seigneuries rattachées sont historiques, c'est à dire quand on peut prouver qu'IRL, à la période du jeu c'est à dire moitié du XVème siècle, les terres dépendaient effectivement du fief octroyé dans le jeu. ]

Ombres sourit à la réponse de Guyenne.

En effet c'est en cette occasion que nous nous sommes rencontrer.
Vous serez t il donc possible de faire des recherche sur castillon pour savoir si j'ai d'autres seigneuries car pour le moment j'en est que deux et qu'une qui à un Blason, j'aimerais accordé d'autres seigneuries à des personne importante de la guyenne pour qu'il puisse me seconder si je part à la guerre.

Attend la réponse avant de posé sa question suivante. Elle espére que ça va être possible car cette demande lui tien à coeur.

Bien entendu ma dame, je m'attèlerai dès aujourd'hui à rechercher des terres dépendant de votre vicomté et pouvant être octroyées à titre de seigneuries. Par ailleurs n'ayez crainte, le fait qu'une terre n'ait pas de blason recensé n'empêche nullement de l'octroyer, il faut simplement, peu avant l'octroi, déterminer s'il existe des armoiries historiques ou en façonner dans le cas contraire.

Je pense pouvoir vous donner le résultat de mes recherches en fin de semaine, au plus tard.

Aviez-vous d'autres questions ma dame?

fort bien tout ça.

Oui j'ai encore une question, j'ai été adopter en anjou par Kask Verne et je viens de tomber par hasard sur le blason historique de la famille Verne, serait-il possible de me faire un blason familiale et si oui comment et qu'est ce qu'il faut pour le faire.

Cela est tout à fait possible ma dame. Il convient pour cela de vous adresser au héraut généalogiste. Voyons.. Verne, "V" donc, le généalogiste compétent est donc messire Felian, dict Mnémosyne. Hum.. Nous avons bien ici une salle dédiée aux généalogistes, mais je crains que la distance entre notre Guyenne et la capitale ne décourage quelque peu mes collègues... Le mieux serait de vous adresser à lui en chapelle Saint Antoine. Il faudra lui fournir votre blason familial, afin qu'il vérifie qu'il n'est pas déjà enregistré, ainsi que les noms et les liens de parenté des membres de votre famille, et il pourra procéder à son enregistrement.

Le carosse de Monseigneur Vanwolk s'arreta dans la cour du Palais, le prélat décendit et monta au 1er étage pour se rendre dans le bureau de Dame Elianor de Vergy qui avait eu la gentilesse de l'inviter a discuter en réponse d'une missive. Monseigneur Vanwolk se trouva donc devant la porte et frappa

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La poupée à caducées parcourait les dernières minutes des discussions de la salle des caducées. Animée, l'hérauderie royale, ces temps-ci.... Il lui faudrait effectuer rapidement un nouveau voyage en la capitale pour participer aux débats qui s'annoncaient.

Elle fut tirée de ses pensées par quelques coups frappés à sa porte.

Oui, entrez!

La jeune fille sourit au prélat.

En effet Monseigneur, vous avez frappé à la bonne porte! Mais je vous en prie, prenez place.

Ajouta-t-elle en lui désignant l'un des sièges réservés à ses visiteurs.

je vous écoute Monseigneur...

Le prélat d'Agen s'assit et commenca son exposé :

Je vous remercie, Alors ce qui m ammene aujourd'hui devant vous c'est que je souhaiterais etre anoblie par le duché de Guyenne. En effet maintenant ca fait quelques année que j'oeuvre pour ce duché que j'aime. Par ma charge diaconale et presbytérale j'ai oeuvrer a la diffusion de la sainte religion en nos terres, j'ai éduquer, je me suis également investit a une certaine époque dans la politique dans la commune de Montauban, et je crois que j'y est laisser une véritable empreinte. Aujourd'hui j'oeuvre par mon ministère épiscopal a agen pour la paix et la prospérité des paroisses qui m'entoure. Deplus j'ai baptiser et accompagner dans la foy nombres de duc ou duchesse ou membre du conseil de Guyenne

Je souhaite donc m'installer définitivement en Guyenne peut etre pas toujours a Agen mais en Guyenne c'est sur et je souhaiterais etre annoblie ou pouvoir avoir un fief ou je pourrai batir un petit quelque chose. J'ai la dessus quelques idées qui sont a développé !

Alors qu'est ce qu'il est possible de faire pour ma demande

La jeune fille avait écouté avec attention le prélat, et avait pris quelques instants pour réfléchir avant de répondre. Car c'est qu'il y avait beaucoup de choses à dire en la matière! Et la requête n'était pas des plus habituelles, il lui fallait y répondre convenablement.

Eh bien Monseigneur, voici ce que je puis vous répondre. Pour obtenir un fief du duché de Guyenne, il faut que le régnant en fasse la demande.

S'il s'agit d'une seigneurie, c'est à dire le "premier rang" des fiefs nobles, le régnant rédige ce que l'on appelle une patente, c'est à dire un texte expliquant pourquoi il désire anoblir telle personne, et le "parcours" de cette personne, permettant de juger de son mérite et de son dévouement à la Guyenne. Cette demande est ensuite transmise pour avis à l'assemblée des nobles de Guyenne. Si la majorité des membres de cette assemblée est opposée à l'anoblissement, celui-ci ne peut pas avoir lieu. Parallèlement, la demande est également transmise à l'hérauderie royale, car le roy d'armes a le droit de s'opposer à l'anoblissement.

S'il s'agit d'un fief d'un rang égal ou supérieur à une baronnie, la procédure est quelque peu différente. Le régnant rédige là aussi une patente, et l'adresse à l'hérauderie royale. Et c'est cette institution qui , par vote des hérauts, décide ou non de donner suite à la demande.

Mais dans les deux occasions, l'initiative revient au régnant. C'est donc à lui qu'il faut vous adresser pour faire reconnaître vos mérites.

Sinon, il existe une autre possibilité, c'est d'acquérir une seigneurie dite vénale. Là encore, il convient d'en faire la demande au régnant. L'obtention est en revanche plus "facile" , si j'ose dire, car la liberté du régnant est plus grande: les mérites du demandeur n'entrent pas vraiment en compte, les éventuels refus seraient donc plutôt justifiés par exemple si la personne pouvait être qualifiée de traître au roy, ou si elle avait un casier judiciaire en Guyenne. En revanche, cette seigneurie est payante, d'où son nom: il faut verser au duché la somme de 2500 écus pour en obtenir une.

Ceci répond-il à vos interrogations Monseigneur?

Vanwolk ecouta attentivement les recommandation de dame Elianor de Vergy


Merci beaucoup pour vos éclairages, faut t il mieux que je m'adresse directement au duc ou bien que quelqu'un fasse une demande pour moi

Ma foi Monseigneur, je pense que nul mieux que vous ne pourrait mettre votre parcours en valeur, c'est pourquoi je vous conseille de vous adresser directement à notre Duc. Mais vous pouvez également lui adresser des témoignages de personnes vous ayant vu oeuvrer pour la Guyenne, des "lettres de soutien", en quelque sorte. Cela éclairera sûrement sa décision.

Elle était perdue ! Oui ben ce n'était pas rare... Mais bon ! Parfois il fallait savoir demander son chemin et déranger un instant que rester perdue toute sa vie... Longue vie espérait-elle ! Bref c'est pourquoi Titca allait de bon matin voir le Héraut, c'est que les hérauts elle commençait à les connaitre, mais le bon chemin.... elle l'avait pas encore trouvée, elle devait être vraiment très nulle !

Heum...euh... Bonjour ! Excusez-moi de venir vous voir si... soudainement, mais je pense avoir besoin de vos connaissances !

Elle rougit, non pas de honte... Parfois il fallait savoir poser une question idiote et avoir l'air bête trente secondes que d'être bête toute sa vie.

Puis-je ... vous prendre quelques minutes de votre précieux temps ?

Oui, bon cela semblait évident qu'on n'allait pas lui dire : '' Non dégage de là...'' Mais dans la vie sans politesse on n'allait pas très loin ! Souriante, Titca mordille l'intérieur de ses joues et attendit sagement.

La poupée était tellement absorbée dans sa lecture d'un vieil ouvrage sur l'histoire de la Guyenne qu'elle n'avait pas entendu qu'on lui parlait ! Elle finit tout de même par sortir de ses pensées et rougit comme un coquelicot en réalisant son impolitesse.

Oh... Oh toutes mes excuses dame! Installez-vous, je vous en prie. Que puis-je pour vous?

La poupée secoua ses boucles et s'empressa de rassurer son interlocutrice.

Point d'offense ma dame, vous avez bien fait de demander ailleurs, cela m'apprendra à être étourdie! Au plaisir de vous revoir, et de pouvoir vous aider cette fois!

Elle s'apprêtait à se replonger dans sa lecture lorsque des coups frappés à l'huis retentirent. Bon, les recherches seraient pour une autre fois... Refermant son grimoire, elle lança gaiement.

Oui? Entrez !

La voix fluette les invita à pénétrer...

Le bonjour Guyenne ! Comment se porte votre grâcieuse personne ? l'interrogea t-il dans un sourire malicieux, jouant sur les titres de la demoiselle et sur son élégance croissante.
S'écartant afin de laisser le passage à son ami et le désignant de la main, il reprit :

Je vous présente le sieur Kal, ancien Commandant de l'Ost et compagnon de longue date. Peut-être le connaissez-vous déjà ?
Il s'agit surtout du futur Seigneur de Cantemerle... ajouta t-il d'un air entendu avant de se pencher vers le Héraut. Vous savez, celui qui a besoin d'un blason...

La poupée se fendit d'un sourire qui creusa ses fossettes et inclina exagérément le buste pour un malicieux salut à son voisin.

Je me porte fort bien, même si mes nombreux déplacements me fatiguent quelque peu. Et vous-même cher vicomte? Toujours satisfait de vos vignes et de vos caves?

Elle se tourna vers l'accompagnateur qu'on lui présentait.... Et piqua un fard monumental. On avait jadis surnommé la tante "la Pivoine", la nièce était en passe de pouvoir se faire appeler "le Coquelicot" tant elle rougissait facilement.

Sa gêne cette fois venait d'un certain courrier reçu voici plusieurs jours... et auquel elle n'avait pas eu le temps de répondre...

Messire Kal... En effet, je me souviens vous avoir rencontré naguère au Hâ. Je me souviens également, à ma grande honte, que je vous dois réponse à une récente missive! Ce n'est guère l'endroit pour cela mais je vous promets de vous écrire très vite!

Futur seigneur de Cantemerle? Voyons donc ce que nous allons pouvoir faire pour votre blason en ce cas...

Et de glisser un regard en coin au futur suzerain, qui l'avait en effet prévenu que son vassal avait des goûts bien arrêtés en la matière. Heureusement qu'elle avait renouvelé son stock de pigments, elle pourrait faire autant d'esquisses qu'il en faudrait pour satisfaire Kal.