Proposition de Texte - Chapitre 3

Citation :

Livre de l’Histoire de Guyenne

Une politique d'ambition - Il fait bon vivre en Guyenne

Les Guyennois avaient, non sans conflits et empoignades, découvert comme l'exercice du pouvoir pouvait être un art bien difficile.
Désunis ils n'étaient pas encore parvenus à donner à leur jeune province le lustre qu'il convient pour l'un des plus grands territoires de France.
Un nouveau mandat s'ouvrait et avec lui, tous les espoirs d'un peuple qui se tournaient vers une nouvelle couronne Ducale.

1. Rétablir l'Unité

L'élection du onze décembre 1455 nous menait à la proclamation de résultats caractérisés par tout autant de disparité que les précédents et ce n'est pas moins de huit jours qui furent nécessaires aux élus de sept listes et d'autant de courants de pensées, pour choisir enfin celle qui allait mener la Guyenne durant les deux mois à venir, Jades de Montbazon-Navailles.

En meneuse d'Hommes et bien consciente de la nécessite de rassembler derrière elle le peuple de Guyenne afin de ne pas retomber dans les écueils qui avaient entachés la précédente législature, la nouvelle Duchesse annonça rapidement son souhait de mener une politique d'unité.
Elle procéda au recoupement des similitudes qui marquaient les différents programmes pour tisser la toile de fond de ce qui ferait la politique de la province durant son mandat.

L'une des premières décisions de la Duchesse Jades fut l' instauration d'un "Comité des Fêtes de Guyenne". Manière de tourner la page houleuse de la discorde?
Quoi qu'il en soit, Les grandes foires succédaient aux rencontres inter-ducales de soule pour le plus grand bonheur de la populace tandis que les seigneurs Guyennois chassaient le sanglier sur les terres de nos voisins Périgourdins.

Enfin, et ce en vue d'éviter que les campagnes électorales se déroulent à nouveau dans le tohu-bohu général à l'avenir, le conseil adopta l'ordonnance électorale dite de la Commission d'enquête de Guyenne qui ambitionnait ainsi de ne plus permettre qu'aux listes conformes aux divers textes de lois régissant la matière de se présenter aux votes.

2. Une Guyenne enfin stable

Les mines consolidées, l'économie du Duché se développait également avec le concours des forgerons de chaque ville qui acceptèrent de fournir les stocks ducaux à des prix défiant toute concurrence ce qui permit de mettre en place des initiatives inédites comme la création d'une caisse de soutien au Mairies qui auraient éventuellement maille à partir aux brigands dans le futur.

La majorité des affaires traitées par la Justice constituait en de banales affaires de règlements de compte entre habitants. Les avocats eurent dès lors le loisir de se concentrer sur le développement du Barreau de Guyenne dont les fondations avaient été lancées durant la législature précédente et qui permettrait bientôt d'encadrer et de former de nouvelles générations d'Hommes de loi.

Dans chaque village les institutions se structuraient. On vit naître les bien connues Voix de Guyenne qui aujourd'hui encore ont pour rôle d'annoncer à leurs village respectifs les nouvelles relatives au Duché et au Conseil ainsi qu'au même Conseil, les derniers potins des municipalités.

3. Mais une actualité militaire mouvementée

En début de mandat, le Conseil avait cru bon d'envoyer l'Ost combattre l'Angevin dans le Poitou. La nouvelles mais solide "Fierté Guyennoise" s'était donc mise en ordre de marche pour prendre ses positions sur le front mais un mois plus tard, la donne changea avec l'assassinat du Cardinal Elmoron par les fourbes maraudeurs de la bande"In Tenebris" et la menace que ces mêmes coquins faisaient peser sur Bordeaux.

La troupe était loin et la confusion grande. Des ordres contradictoires étaient lancés ici et là. Certains soldats tentaient de regagner la Guyenne à la hâte tandis que d'autres ne pouvaient se résoudre à abandonner nos frères poitevins. C'est dans le cafouillage le plus total que l'on s'accusait mutuellement de trahison et d'incompétence. Certains officiers de l'Ost furent mis à pied, vraisemblablement manque d'informations fraiches et crédibles.

Dans ce désordre généralisé, ce n'est que bien plus tard que l'on sut faire la part des choses, lorsque notre troupes parvinrent à nettoyer nos routes de la racaille et que chacun pu enfin se pencher sur les tenants et aboutissants d'un embrouillamini qu'il serait fort dangereux de voir se répéter à l'avenir.

Le point avec l'armée fut quelques peu différents dans les faits...

L'envoi de l'Ost en Anjou ne se fit pas en début de conseil mais en fin du conseil précedent et à la va-vite. C'est pour cela que les troupes furent rappeler d'ailleurs... Enfin il y avait eu de gros débat houlleux au Conseil et à l'Armée sur ça si ma mémoire est bonne et énormement de démissions.