Proposition de Texte - Chapitre 1

Ci-dessous proposition de texte pour le chapitre 1

C'est à vous

Citation :

Livre de l’Histoire de Guyenne

Le Conseil de régence - Sous le règne des bâtisseurs

Le pouvoir royal rétabli en Guyenne, le bon peuple de France ainsi que les Guyennois réfugiés sur les terres environnantes regagnèrent les bourgs et hameaux qu'il avaient choisi pour patrie. La guerre était achevée mais devant la désolation du pays, il ne leur restait rien de moins à faire, que de construire une nation.

1. Le Capharnaüm des premiers jours

C'est le 17 Août de l’an 1455 qu'on vit ré-ouvrir les frontières de Guyenne. La Veille, feu Catherine Victoire d'Appérault, Reyne de France et épouse de Sa Majesté Levan III de Normandie avait annoncé son intention de venir s'établir dans la province en compagnie de feu son fils, le Dauphin, Marc-Philippe, héritier du trône de France.
Cette annonce incita les foules à faire "Le Grand Voyage" et c'est bientôt plus de de deux-mille cinq-cent personnes qui arrivèrent en Guyenne à peine quelques jours après l'ouverture des frontières.

L'agitation politique était à son comble. Si tout le monde avait envie de mettre la main à la construction de la province, les listes électorales se déposaient dans le chaos le plus total et c'est quelques huit listes qui étaient déjà en lice au 21 Août 1455. Les compagnies de brigands, cependant, n'entendaient pas rendre le pouvoir sur ce qu'il s'étaient habitués à appeler "Leurs Terres" et préparèrent des assauts sur la presque totalité des Mairies de la province.

Le Roy et son conseil se décidèrent alors à repousser de trente jours supplémentaires, les élections habituellement organisées trente jours après l'ouverture des frontières. Afin d'assurer la régence, il nomma Izarra de Otza d'Harlegnan Régente de Guyenne.
Cette ancienne Comtesse du Maine, s'entoura de Conseillers expérimentés qui s'attelèrent comme il pouvaient au gouvernement de la province.

Faute de Céréales, il était impossible d'élever des animaux.
Faute de textes législatifs exhaustifs, chacun se sentait autorisé à appliquer ses propres lois.
Faute d'armée, Il était difficile de maintenait l'ordre.

Ce n'est qu'à force de labeur et d'obstination que ces précurseurs purent enfin donner à la Guyenne ses institutions de base, un approvisionnement suffisant et une ouverture diplomatique sur les provinces voisines.

A la mi-septembre 1455, les Guyennois se choisirent parmi nombre de propositions populaires la devise que nous connaissons si bien aujourd'hui:
"Advienne que pourra, la Guyenne brillera"

2. Les Compagnies de brigands, fléau de la Guyenne

Les Brigands qui infestaient la Guyenne avant le rétablissement du pouvoir du Roy ne s'en laissèrent pas chasser si facilement.
La plus célèbre d'entre elles, Les Loups du Guévaudan, avait déjà pris et pillé Blaye, Agen et Montauban le 26 Août 1455.
Le 30 Août, La Teste de Buch tombait à son tour.
Ces attaques plombaient les finances de la province et les criminels semaient la confusion de toutes parts en lançant des procès à l'encontre des Guyennois loyaux et en endettant les villes prises à l'aide des systèmes de rachat automatique.

L'exemple des Loups amena à une vague de tentatives de révolte sans précédent dans toute la province.
Les procès pour trahison s'enchainaient et le conseil fit fermer les frontières avec le Poitou

Le parti des Guyennois loyaux put enfin s'organiser et la reprise des cités pillées fut arrachée aux coquins.
Une héroïque habitante de Blaye, Dame Séraphine, parvint même à récupérer le butin issu du pillage de la ville en infiltrant leur troupe.
Elle fut la première décorée du tout jeune mais non moins prestigieux ordre du mérite Guyennois, La Rose d'Alienor.

La poupée avait lu le texte proposé avec la même attention qu'elle avait porté aux autres travaux de l'académicien. Une toute petite chose lui fit toutefois hausser le sourcil dans ce passage-ci, l'incitant à venir trouver le rédacteur.

Le bonjour messire de Voltaire. Si vous me permettez une très légère correction, ma feue mère se nommait "de Ozta d'Harlegnan", et non "de Otza". Oh je sais, ce n'est qu'une broutille, mais ma foi, me sentant quelque peu concernée par le sujet...

Un petit sourire, pour adoucir encore l'intervention. Ben oui quoi, on ne va pas non ps faire une montagne d'un "z" inversé !