Guerre Guyenne/Gascogne

Rapport de Monseigneur Bardieu à la Nonciature 14/02

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Déclaration de guerre

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Réaction de l'Eglise

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Réaction de la Pairie

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Réaction de la Guyenne

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Source anonyme

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Suite au non respect de la trêve dominicale - Rouergue

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Suite au non respect de la trêve dominicale - Eglise

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Lettre du sénéchal Garzimlebo aux habitants de Bordeaux, le 10 février 1457.

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Lettre du sénéchal Garzimlebo aux défenseurs de Bordeaux, le 13 février 1457, la veille du début des combats.

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Lettres d'Elorane de Nasiria (Lieutenant d'Etat-Major Royal à l'époque), à la Princesse Armoria et à la Pairie.
Dates : inconnue, mais postérieures au début des combats de Bordeaux (14 février), et donc à l'entrée en guerre de la Gascogne.

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Récit des événements de Bordeaux par le sergent chef Kiwi07, à son retour en sa ville de garnison : Blaye.

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Composition initiale de l'armée franche 'Mort au Boulet'.
sources : Ost de Guyenne.

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Liste des Défenseurs civils de Bordeaux sur toute la période du 8 février (fondation de Bdx) au 19 février (dernier des 5 jours de combat) :

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Tentative de Chronologie du 13 février 1457

Attaque de la Gascogne sur Bordeaux
La Gascogne perd un homme et les Guyennois sont décimés
Présence d'une armée alliée du Rouergue sur le sol Guyennois

Tentative de Chronologie du 14 février 1457

Déclaration de guerre de la Gascogne
Appel de l'E.A. à la trêve dominicale
Réaction pairie
Le chambellan de Guyenne réagit et invoque le non respect du traité d'amitié avec la gascogne
En Gascogne, les cadets, loyaux à l'autorité du roy se désolidarisent de l'attaque
Le Poitou se propose comme médiateur
La Gascogne annonce qu'elle respectera la trêve dominicale
La Guyenne annonce qu'elle respectera la trêve dominicale
La Gascogne attaque le château de Bordeaux


Tentative de Chronologie du 15 février 1457

Bordeaux ne tombe pas
L'armée du Rouergue recrute sans grand succès à Agen
Attaque de la Gascogne sur Bordeaux


Tentative de Chronologie du 16 février 1457

Bordeaux ne tombe pas
La curie somme les Gascons de se retirer suite au non respect de la trêve
Herra, duchesse de Gascogne, somme son chef d'armée de rentrer à Mont de Marsan afin d'y être jugé.
Quelques Gascons tombent en se retirant

Tentative de Chronologie du 18 février 1457

Le conseil de Gascogne commence à réfléchir officieusement à proposer une médiation à la Guyenne


Tentative de Chronologie du 22 février 1457

La Gascogne propose officiellement une médiation (Archevêché d'Auch sur proposition de Navigius)
La Guyenne accepte

Tentative de Chronologie du 24 février 1457

La médiation débute finalement non par le biais de l'Archevêché mais par le biais du Comtés d’Armagnac Comminges ( Clémence de Chéroy)
Enlisement des négociations durant deux mois

N'hésitez pas à corriger les éventuelles erreurs ou a commenter

L'armée des MAB est arrivée par la gascogne et par bazas ( a moins que je me mélange) tout comme l'armée de gascogne qui était venus soit disant aider

si ça peut vous aider, j'ai gardé trace de ces évènements dans mon profil, sachant qu'une fois bléssé je suis resté 45 jours à blaye, l'affrontement a eu lieu entre blaye et bordeaux

06-02/1457 : Dernier jour en tant que duc de guyenne...j'apprend qu'une armée franche vient de verser le sang de soldats de l'OST de Guyenne...je pars laver cet affront :

06-02-2009 04:28 : Votre bouclier a été détruit.
06-02-2009 04:28 : Votre arme a été détruite.
06-02-2009 04:28 : Alanysfolle vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
06-02-2009 04:28 : Mercoeur vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
06-02-2009 04:28 : Chxlgs vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
06-02-2009 04:28 : Ambreline vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
06-02-2009 04:28 : Anguerand vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
06-02-2009 04:28 : Dorennor vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
06-02-2009 04:28 : Dorennor vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
06-02-2009 04:28 : Alanysfolle vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
06-02-2009 04:28 : Falco. vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
06-02-2009 04:28 : Diane_w_a vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
06-02-2009 04:28 : Simone_de_beauvoir vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
06-02-2009 04:28 : Ameliane vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
06-02-2009 04:28 : Cornelio vous a frappé Vous avez été sérieusement blessé.
06-02-2009 04:28 : Le.morveux vous a donné un coup de baton. Vous êtes mort au combat.
06-02-2009 04:28 : Falco. vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
06-02-2009 04:28 : Zouz83 vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
06-02-2009 04:28 : Jagannath vous a donné un coup de baton. Vous avez été grièvement blessé.
06-02-2009 04:28 : Ambreline vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessé.
06-02-2009 04:28 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Mort aux boulets" dirigée par Ermesinde.

Sur la négociation de paix avec la Gascogne, l'entrevue entre Jeroen et Herra ne donne rien.
Les pourparlers sont installés à Rome
D'abord avec la Duchesse Enorig, CAC de l'époque mais négociatrice émérite et le chambellan Mischmetal, ensuite avec Garzim et moi même en tant que Chancellier, elle s'est conclue avec Mac Givré et Garzim.
Le Duc Estalabou, puis le Duc Godgaby ont suivi ces longues conversations du coté de la Gascogne; sous l'égide de l'Archevèque de Bordeaux de l'époque Griffe, qui disparait ensuite dans les couloirs avec Enorig. Si mes souvenirs sont bon c'est l'actuel camerlingue qui a fait office de médiateur, j'ai un doute, puis enfin le primat de France Aurélien.

Pour bien comprendre la longueur des négociation, près de cinq mois, il faut prendre en compte que la Gascogne est très agité a cette époque.
D'abord les armées gasconnes ne se sentent pas du tout vaincu quand les armes se taisent. Nombreux sont les gascons qui pensent qu'il ont été trahis par leur Duchesse Herra qui a pliée devant la Pairie et l'EA.

Ce sentiment exacerbé par de nouvelles élections et la destitution du capitaine Namay par le nouveau Duc Estalabou va éclater en guerre civile.
Une grande partie de l'Ost Gascon va se rebeller contre l'autorité légitime.
La guerre civile est au début fort indécise, ce n'est qu'avec l'arrivée d'aide des ordres royaux que la situation va vraiment basculer.

Cette guerre va détruire la force armée Gasconne qui n'est plus depuis que l'ombre d'elle même.

Au début de la négociation nous avons donc un rapport de force qui penche du coté de la Gascogne.
Elle a perdue la guerre, mais son armée est intacte et nombreux pensent, Namay le premier, qu'il reviendront bientôt.
Aucune proposition de remboursement n'est donc acceptée et les négociations ne sont pas prise au sérieux par la Gascogne.

La guerre civile éclatant, Le duché de Gascogne a autre chose a faire que négocier.
L'intrusion de l'armée rebelle en fuite en Guyenne instaure par l'intermédiaire de ces pourparlers une collaboration militaire entre les deux provinces pourtant toujours officiellement en guerre.
Une armée Gasconne est alors même autorisée a entrer en Guyenne a la poursuite de Namay, et l'Ost Guyennois tente a trois reprise de barrer le chemin de l'armée de Namay.
Celle ci passe quand même bien qu'elle laisse derrière elle nombre de soldats tombés au combat, dont Falco du Cartel.
Cette armée fuyant par l'armagnac finit par être détruite en tentant d'entrer dans le comté de Toulouse.

Cette collaboration ouvre de nouveaux les négociations sous de meilleurs auspices. Néanmoins elles butent toujours sur le montant des indemnité de guerre.

C'est la prise de Labrit par l'armée félonne des renards qui va montrer a tous le grand dénuement militaire de la Gascogne.
A partir de la, le rapport de force est clairement en faveur de la Guyenne qui après avoir expulsé les renards garde un Ost potentiellement menaçant.
La Gascogne affaiblie veut aussi la paix pour engager des négociations pour tenter d'entrer dans l'entente pyrénéenne qui la sortira d'un isolement militaire dangereux. La chose est toujours d'actualité.

C'est ainsi que ce traité fort avantageux pour notre Duché va enfin se signer en juillet 1457.

Je n'ai rien à redire à ce que rapporte Bétoval. J'irai même jusqu'à le confirmer. En revanche, j'ai quelques petites choses à redire sur ce début de chronologie, avec votre permission.

Le 8 février, Bordeaux "apparaît". Quelques jours avant, deux ou trois il me semble, l'armée du Capitaine Alexandre* avait été détruite par l'armée franche MAB.

On se remet dans le contexte :

- Ost de Guyenne en manque d'effectifs. Une seule armée en Guyenne, commandée par le Capitaine ducal. Armée qui était composée de la garnison marmandaise, à peu de chose près, et stationnait aux environs de Bazas. Alexandre* pourra préciser ces points là, il est sans doute le seul à en connaître les détails.

- MAB, armée franche, arrivait aux portes de la Guyenne après avoir poutré l'armée ducale de l'Armagnac. A&C qui ne s'en était pas vanté et n'avait pas vraiment cherché à prévenir ses voisins, au passage. MAB a "demandé" ou plutôt exigé que la traversée de Guyenne lui soit permise. MAB est arrivée à Bazas avant d'avoir réellement eu cette autorisation. Il y a eu pas mal de tensions, de discussions, pour décider si la guyenne laissait passer ou pas, si on pouvait vraiment l'empêcher, si ça valait la peine de l'empêcher, etc. De mon point de vue d'officier supérieur de l'époque, ils voulaient traverser pour courir après un bandit, on était dans le rouge côté finances, on était pas folichon côté armée, donc à moins de consentir un gros gros effort de moyens, on ne pouvait pas véritablement s'opposer à leur passage. Ils le savaient d'ailleurs fort bien, un peu trop sans doute. Autorisation a été donnée, par/sous le Duc Lachanaip à priori.

- MAB était à Bazas donc, et la logique aurait voulu que cette armée partent en direction de Blaye (Bdx n'existait pas encore) pour rejoindre sa destination : le Poitou. Or MAB et l'armée ducale (les Léopards de Guyenne je crois) se sont affrontées et seuls le Capitaine et un soldat en ont réchappé.

- Un, deux, trois jours plus tard, le 8 février (ou le 7.. je sais pu' ! mais entre le 6 et le 8 quoi…, Bordeaux est fondée. Dés le lendemain, quelques testerins dont Lorca, partent pour défendre Bordeaux. Je les rejoins le surlendemain avec quelques autres, puisque j'étais à La Teste en mission de recrutement pour l'Ost. Les soldats de Blaye, où j'étais quelques jours auparavant dans ce même but, se rendent également à Bordeaux dés les 48 premières heures.

- MAB sera à Bordeaux le 10 février il me semble, voire peut-être même le 9, c'est-à-dire le lendemain même de la fondation de la ville. Durant la semaine qui va suivre, MAB passera la plupart de son temps à Bdx mais retournera une fois à Bazas et ira même jusqu'à La Teste (ou bien seulement le nœud entre Bdx et La Teste) une fois. Les raisons de ces déplacements ? Le Capitaine Alexandre* est toujours en vie et Falco, que nous s'accorderons vite à donner pour "cerveau" de MAB, ne l'aime pas. Ce qui est réciproque il faut dire, à se souvenir des courriers échangés. Bref, MAB courre après le capitaine de Guyenne, lequel "se joue" en quelque sorte de cette armée : l'EA de l'Ost ayant repéré que les déplacements de MAB coïncidaient avec ceux du Capitaine, celui-ci les attirera une fois à gauche, une fois à droite… De toutes façons le capitaine ne peut rejoindre Bdx, il lui faudra attendre que MAB se fixe sur la capitale pour rejoindre les soldats et volontaires de l'Est.

- Bordeaux donc. La première semaine de ce que l'on a appelé le "siège de Bordeaux" est en fait une période assez trouble. Très vite, nous l'avons vu, des militaires (Sénéchal Garzim, sergent chef Kiwi, cadets de Blaye), des civils (Lorca, Jacques.rogy, …), des policiers (toute la police de Blaye, menée par la maire et lieutenant de police Natalys), des conseillers ducaux (Jeroen,..), le maire (Phillau), des officiers d'Etat Major Royal (le Maréchal de France Salah_adhin [orthographe à revoir] et le lieutenant Elorane, son épouse), sont présents dans la jeune capitale. L'essentiel du travail de l'organisation de la défense, tâche dévolue à l'officier supérieur présent dans la place (sénéchal Garzimlebo) fut durant cette première semaine de rallier des renforts parmi les civils des villes de La Teste et de Blaye (Bazas étant coupée de Bdx par MAB, potentiellement en faucheuse), d'organiser leurs venues et départs en fonction des mouvements des troupes "ennemies".
Il faut bien comprendre l'état d'esprit de ceux qui se trouvaient là et vécurent ces moments. Rien ne prouvait que MAB comptait s'en prendre à Bdx. Tout indiquait que s'ils le faisaient, ce serait un massacre chez les Guyennois. Les officiers d'EMR se placèrent sous les ordres de l'officier guyennois (S. Garzimlebo) désigné par le duc/régent (l'affaire n'était pas encore très claire) Jeroen et le Capitaine de l'Ost pour assurer l'organisation et la coordination de la défense bordelaise. Les volontaires civils eurent tous le choix, en connaissance de la situation et des rapports de force, de rester ou de partir. Certains s'en allèrent, d'autres arrivèrent, beaucoup restèrent.

- L'armée que la duchesse de Gascogne Herra envoya secourir la jeune capitale guyennoise stationna plusieurs jours à Bazas. Les Gascons ne voulaient pas s'attaquer à MAB sans renforts guyennois. L'EM guyennois tout entier s'élevait contre l'intégration de soldats ou volontaires guyennois dans les rangs gascons, craignant quelque mauvaise surprise. Le duc/régent Jeroen pris sur lui d'ordonner que ce soit fait. Le Lieutenant Kal83 (aujourd'hui Kal.) pris la tête d'une lance entrainée et armée de soldats bazadais et intégra l'armée gasconne. Peut-être que d'autres soldats furent intégrés à des lances gasconnes, je ne sais plus. Lorsque ce fut fait, l'armée gasconne tînt promesse et se rendit à Bordeaux. Mais à son arrivée à Bdx, où se trouvait MAB, point de combats. Du haut des palissades de fortunes érigées autour de Bordeaux, notamment grâce aux efforts de Lorca, les Défenseurs de Bordeaux regardaient les deux armées se faire face. Tous pensaient assister à la bataille le lendemain. Toutefois, par précaution, ordre fut donné à tous de continuer à défendre la ville, et tous le firent sans rechigner.

- Heureusement pour nous tous, puisqu'en lieu et place d'une bataille en plaine entre MAB et l'armée Gasconne, les Défenseurs de bordeaux virent les deux armées converger vers la cité et la prendre d'assaut.
C'était le début des combats, le début d'une hécatombe. Rappelons que lors de cette première charge, les deux armées étaient en pleine possession de leurs moyens et que l'armée gasconne était même augmentée de forces guyennoises pensant défendre leur duché, leur capitale, leurs amis et frères d'armes enfermés dans la ville avec des civils et des volontaires. De notre côté, nous étions aussi préparés que nous pouvions l'être, sans l'être assez malgré tout. Ceux qui le pouvaient fournissaient pain et écus (pour l'hôtel) à ceux qui, après déjà une semaine de "siège", étaient à court. Dés la première charge, d'une violence inouïe au regard du rapport de force et de l'effet de surprise, je tombais sous les coups ennemis, bientôt suivis hélas par d'autres. Chez nos agresseurs aussi, les pertes s'accumulaient, d'autant que les soldats guyennois engagés dans l'armée gasconne ne repartirent pas avec les gascons après l'attaque, mais demeurèrent aux côtés des Guyennois de Bordeaux. Après cette première attaque, et contre toute attente, la défense bordelaise se trouvait légèrement augmentée, et la puissance des armées assiégeantes diminuée.

- Durant 5 jours, ce ne fut que combats, brancards, mort, les blessés donnant leurs armes aux valides ayant brisé ou perdu les leurs dans la furie de la bataille. A peine remis de leurs blessures, ils retournaient sur les palissades, encore plus désireux de venger leurs frères d'armes tombés, leur duché bafoué, et tous les jeunes bordelais morts de faim faute d'approvisionnement de la ville depuis le premier jour.

- Les Gascons eurent les différentes prises de position puis de conscience que l'on a déjà évoqué, et peu à peu la puissance offensive des assiégeants déclina du fait des désertions en plus des pertes seules dues aux combats.

- L'armée 'Ad Gloriem Guienna' (ou approchant), formée à l'Est pour rassembler les soldats et volontaires de Guyenne pour porter secours aux assiégés, sous le commandement du vicomte Kazert, approchait maintenant. Et à son arrivée les armées ennemies, ou ce qu'il en restait, avaient fui il me semble. Je crois me souvenir que plusieurs soldats gascons, qui avaient quitté l'armée à l'appel de la duchesse (quand celle-ci eu retourné sa chemise), se firent massacrés par la masse guyennoise assoiffée de vengeance de l'armée de secours.

- N'ayant rien à faire à Bordeaux, l'armée alla jusqu'aux frontières occidentales du duché, vers La Teste de Buch, afin de reprendre possession de ses terres et mines. Une seconde armée gasconne ayant profité des évènements décrit précédemment pour s'en emparer.


Pour connaître la liste exacte des Défenseurs de Bordeaux, civils et militaires compris, ainsi que le nombre de Défenseurs encore debout le dernier jour, il nous faudrait accéder aux archives de l'Ost… Je vais tenter de me rapprocher des gardiens… Sans garantie de résultats ! (c'est l'ancien ancien forum de l'Ost… je sais qu'il y a des infos, c'est bibi qui les a mise !)

Pour les soldats de L'Ost, je ne me souviens que de deux soldats... Kal et moi.
Kal avec sa lance, et moi dans un corps d'armes, arrivant en même temps à Bordeaux. Lui dans l'aréme de Gasconne, moi defendant la ville en mode "deffendre le pouvoir"

Je crois que mo ncorps d'armes avait:
-Hull
-Aure38
- 3 autres civils Bazadais.

Désolé, mais j'ai pas d'autre infos. J'étais en semi-mode tamago lors des évènements. Et j'ai été blessé 2 jours après mon arrivés à Bordeaux.

et juste pour compléter :"Autorisation a été donnée, par/sous le Duc Lachanaip à priori. "...en fait non, car la "naissance de Bordeux" a coincidé avec le résultat des élections auquel je ne me représentait pas et l'armée Mort au boulet a pointé son nez...il se trouve que politiquement, il y a eu 2 votes de 48 heures et que le nouveau régnant a été élu avec les vois d'une liste contesté dans sa composition, il n'a d'ailleurs pas reçu le titre de duc...en clair, ne m'étant pas représenté comme beaucoup des conseillers en poste, beaucoup d'élu n'avaient pas été nommé en attente des votes ...ce qui explique aussi la progression de l'armée MOB et son arrogance...

D'ailleurs deux conseillers, Romuald de Vaisneau et... comment il s'appelait déjà le vicomte de Lormagne? Arnaud De Chesnai il me semble, avaient démissionné après la désignation de Jeroen,cela en pleine guerre, ce qui n'avait pas arrangé le coté très chaotique de cette passation de pouvoir.Ils sont tous deux décédés depuis.

Romuald de Vaisneau vous êtes sûr ? Il me semble qu'il était déjà en retraite à l'époque. Pour Arnaut_de_chesnais, effectivement il avait démissionné, mais pas immédiatement, et d'après mes souvenirs il avait dit publiquement que c'était par refus de cautionner certains agissements du Conseil. Il n'est pas impossible qu'il n'ait pas été le seul de sa liste, mais j'aurais du mal à donner d'autres noms. Aribe ou Songe peut-être ?
Je me souviens qu'à l'époque le Régnant était très absent, et la CaC (Enorig) s'occupait de tout, y compris de l'armée. Beaucoup disaient que Jeroen n'était qu'une marionnette.

J'ai aussi quelques rumeurs sur les tractations qui ont mené au fameux vote en faveur de Jeroen, c'est sans doute plus anecdotique qu'autre chose et comme la majeure partie des protagonistes sont morts, cela ne peut pas vraiment causer de torts et permettrait de conserver un peu la mémoire du dessous des cartes, non ?

Si si, voila les élus début février 1457

1 : Arnaut_de_chesnais (Advienne)
2 : Romuald_de_vaisneau (Advienne)
3 : Amaurydumans (Advienne)
4 : Fantik37 (Advienne)
5 : Jeroen (L.G)
6 : Enorig (L.G)
7 : Trunks59 (L.G)
8 : Lilynight (L.G)
9 : Orciny (SOS)
10 : Senorita_fantasia (SOS)
11 : Lunatis (SOS)
12 : Phoebus24 (Advienne)

C'est même leur dernière apparition a tous les deux.
Et en effet, Enorig est même nommée vice régente en fin de mandat, un poste éphémère.
La liste SOS est a ce moment invalidée par une manipulation de la commission électorale (les procès clairement politique entrainés par cette invalidation seront cassés en appel). SOS vote pour Jeroen, ce qui entraine sa non reconnaissance par le roi et les démissions cités.

héhé, qui c'était en dernière position de la liste Jeroen et Enorig? je m'en souvenais pas.

Ah oui tiens, Romuald... j'aurais pas cru. Il me semble que Fantik avait également démissionné, non ? Ainsi sans doute qu'un des SOS puisque Sancte s'était retrouvé au Conseil, du moins sur le papier.

Oui bah hein, on fait tous des erreurs...
D'ailleurs y'a pas que moi à l'avoir faite celle-là, sauf que moi en plus j'ai jamais mis les pieds au QG des Léopards de Guyenne et tenté de convaincre certains de mes colistiers de voter pour la tête de liste adverse
Une preuve par deux du désastreux effet des hommes sur mon comportement de l'époque

En même temps j'avais intégré LG en dernière place plus par volonté de "donner une chance à la démocratie", ce que j'avais déjà fait quelques mois auparavant en acceptant de figurer en fin d'une liste conduite par Phillau, qui n'avait jamais été validée. Et vu la popularité dudit Phillau, notamment à Montauban, j'en avais pris pour mon grade

Mais là on digresse beaucoup... je sens l'expulsion des locaux manu militari dans pas longtemps !

Ce serait dommage car tous vos récits et même les détails annexes sont passionnants.

J' ai un doute les élus que vous citez Betoval, car j' ai dans mes papiers la liste Advienne telle que déposée :

Citation :

Je porte à votre connaissance la composition de la liste "Advienne" afin de recevoir votre approbation pour ces élections proches.


Romuald de Vaisneau

Songe

Amaurydumans

Fantik37

Phoebus d'hispanie

Morganes

Rougeuuuh

zazounette

Muriperle

Fishcat

Mischmetal2

Jades

Il ne me semble pas qu' Arnaut de Chesnay en ait fait parti...

Citation :

Le 8 février, Bordeaux "apparaît". Quelques jours avant, deux ou trois il me semble, l'armée du Capitaine Alexandre* avait été détruite par l'armée franche MAB.

L'armée de Guyenne est attaquée par celle des MAB alors qu'elle n' avait pas inscrit d'ennemi sur ses tablettes et en concentration. L'armée n'est pas détruite , et de nombreux soldats blessés sérieusement. Elle se retrouve sur le noeud entre bazas et Labrit, toujours en concentration et sans PA. Donc elle doit etre détruite faute de recevoir des PA puisqu' aucun HF n' est venu.

Citation :

l'armée ducale (les Léopards de Guyenne je crois) se sont affrontées et seuls le Capitaine et un soldat en ont réchappé.

Je me rappelle pu du nom de l' armée...Mais seul moi et K85 en avons réchappé. Nous avons du rejoindre La Gascogne pensant rejoindre les forces de Bordeaux (car Bordeaux existait déjà), pour integrer l'armée de Garzimlebo montait et a détruite avant d'etre effective, malheureusement une fuite a eu lieu en conseil de Guyenne et l'armée des MAB qui était déjà au pied de Bordeaux a continuer vers La Teste espérant nous poutrer car nous devions nous y trouver au même moment. Ce ne fut pas le cas, car dans un moment de clairvoyance, ou plutot de chance, j' ai décidé au dernier moment de revenir sur Bazas. Ils ont été trés déçus, comme surement la personne qui donna l'information.

Citation :

Je crois me souvenir que plusieurs soldats gascons, qui avaient quitté l'armée à l'appel de la duchesse (quand celle-ci eu retourné sa chemise), se firent massacrés par la masse guyennoise assoiffée de vengeance de l'armée de secours.

Exact car Namay avait donné l'ordre à certains de ses soldats de passer par Bazas alors que Kazert leur avait intimé l'ordre de retourner chez eux par La Teste, mais Namay voulait mettre a mal la Duchesse Herra

Alexandre* a écrit:

J' ai un doute les élus que vous citez Betoval, car j' ai dans mes papiers la liste Advienne telle que déposée

[...]

Voici l'annonce AAP concernant l'élection du conseil ducal de février 1457.
Vous pourrez aussi trouver aux archives de feu Rekkared l'attribution des postes et les diverses démissions qui ont composé ce conseil là.