Gouvernement et institutions de Guyenne |
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Francois Noel de Voltaire Résident à l'année
Messages : 112 Date d'inscription : 12/07/2009
| Sujet: [Sources AAP] Mer 7 Avr 2010 - 15:21 | |
| Démographie de Savoie
juin 2007 septembre 2007 octobre 2007 janvier 2008 mars 2008 18 avril 2008 22 mars 2009 1200 875 998 1051 1582 1753 1368
La chute démographique importante de septembre 1455 est due à deux facteurs, l'exode vers la Guyenne, et les conditions de vies très difficiles créées par la prise de la ville de Belley par l'armée de 197856 et la disparition d'un mandat, ruinant la trésorerie du duché, ce qui à entrainé une fermeture des mines et une paupérisation de la population et de l'ensemble du duché.
La date du 18 avril doit sans doute être un pic historique ce jour 20 villes nouvelles ont été créées. | |
| | | Francois Noel de Voltaire Résident à l'année
Messages : 112 Date d'inscription : 12/07/2009
| Sujet: Re: [Sources AAP] Mer 7 Avr 2010 - 15:26 | |
| 2010-03-23 16:59:35 Le Roi de France déclare l'Alliance du Ponant hors la loi- Spoiler:
Paris (AAP) - Le roi de France, sa Majesté Lévan III de Normandie, est sortie de son silence habituel pour répondre au courrier reçu fraichement de la part de la Bretagne. Pour rappel, le Grand Duché de Bretagne, pour lequel sa Majesté s'est déplacé il y a peu au Mont Saint Michel pour renouveler l'hommage mutuel assurant la paix et la reconnaissance de souveraineté entre les deux Etats, avait écrit une lettre amicale mais ferme à l'intention du monarque français. Il était notamment question de quitter la Provence, toujours en guerre avec la France mais aussi de l'absence de discussions diplomatiques entre l'Etat armoricain et l'Etat franc, malgré les relances du premier, notamment sur l'application du traité de paix.
La Bretagne pourra au moins se satisfaire d'une chose : le dialogue reprend avec la France. Cela sera certainement le seul sujet de contentement, étant donné que la réponse du roi de France n'invite pas à croire au réchauffement des relations entre les deux Etats, qui s'étaient déjà livré plusieurs guerres, des années durant.
En effet, le roi de France, ne répondant ni sur la question provençale, ni sur la question du sommet diplomatique en suspens au Mont Saint Michel, déclare d'emblée, par un courrier daté du 18 mars 1458, que l'Alliance du Ponant est "hors la loi", que par conséquent la Bretagne se rend coupable "d'ingérence" et que cela "n'est pas tolérable". Selon le roi, cette alliance contreviendrait "aux statuts du Royaume de France." En précisant par ailleurs que "cette ne affaire ne concerne donc, que le Royaume de France, la Couronne et ses vassaux".
Après cette sentence très dure sur l'Alliance du Ponant, le roi de France adresse un message relativement positif, en rappelant qu'il ne désire que la paix avec la Bretagne et que la royauté, sur suggestion du conseil royal, possèderait une solution pour régulariser la situation. Nous savons, par ailleurs, que toutes les provinces françaises membres de l'Alliance du Ponant ont été invitées à la chambre des feudataires pour résoudre cette affaire.
Les implications de cette déclaration sont extrêmement importantes. En condamnant l'existence, en tant que tel et non pas dans l'absolu, de l'Alliance du Ponant, sans aucune négociation préalable, sans entrevue avec la provinces concernées, le roi de France surprend et tranche avec autorité. Certains diront avec arbitraire.
Rappelons que l'Alliance du Ponant, qui regroupe la Bretagne, l'Anjou, le Poitou, la Guyenne et l'Artois, est devenue, depuis le mois de décembre, une puissance considérable, possédant la majeure partie de la façade maritime occidentale et regroupant de grandes puissances militaires, souvent réputées méfiantes envers le domaine royal. La Bretagne ayant connu plusieurs années de guerre avec la France, l'Anjou ayant une réputation d'indépendance politique farouche, l'Artois ayant récemment eu des différends avec le domaine royal.
Cette alliance, encore jeune, connait donc ses premières difficultés, et lesquelles, puisqu'il s'agit de faire face à l'hostilité du roi de France. Cette confrontation, prévisible en soi, va permettre de révéler d'une part le véritable sentiment du grand ouest envers la couronne, entre fierté rebelle et loyauté obéissante, d'autre part le degré d'autorité de la royauté française, relativement affaiblie, du moins en apparence, par le manque de succès en Provence, pour le moment. Il sera également important de savoir si tous les membres du Ponant arriveront à s'entendre pour se conformer, ou s'opposer, ensemble ou en désordre, aux injonctions royales. L'alliance, qui a grandi bien vite, pourra ainsi mettre à l'épreuve sa solidarité et par conséquent sa solidité.
Enfin il convient de noter que pour l'instant la voie diplomatique reste ouverte et même grande ouverte. En proposant des solutions de régularisation, Lévan III offre une possibilité de résolution du problème. Reste à savoir si ces solutions seront acceptables pour les membres du Ponant et acceptées. L'heure à venir sera donc aux tractations, aux négociations, aux combats de juristes. Un processus diplomatique dont la durée et l'efficacité dépendra tout à la fois de la fermeté ou de la souplesse de l'Alliance du Ponant ainsi que du roi de France.
La suite des évènements, très bientôt assurément.
Le Kozh, pour l'AAP. Ponant
2010-01-30 20:50:23 - Spoiler:
La Guyenne rejoint l'Alliance du Ponant Rennes (AAP) – L’Alliance du Ponant compte un nouveau membre avec l’intégration du duché de Guyenne. Après un processus de négociation de plusieurs semaines, accompagné d’un vaste débat ouvert en place publique en Guyenne, conclu par un vote populaire où plus de la majorité des personnes exprimées marquèrent leur volonté de rejoindre l’Alliance du Ponant, la chose est faite. Les trois membres fondateurs de l’alliance : la Bretagne, le Poitou et l’Anjou, acceptèrent unanimement leur nouveau partenaire.
Cette adhésion fait ainsi de l’Alliance du Ponant la première puissance maritime des royaumes. En effet, avec une façade côtière partant du nord de la Bretagne pour aller, sans discontinuité, jusqu’en Aquitaine, avec le passage de deux fleuves majeurs : la Loire et la Garonne, et avec un nombre considérable de ports, l’Alliance du Ponant pourra contrôler une part importante de la circulation navale des terres de France vers l’océan.
Pour rappel, l’Alliance du Ponant est résolument tournée vers le commerce comme l’illustre parfaitement son préambule :
« Tournée vers le grand Océan, le regard tourné vers le couchant, La glorieuse Alliance du Ponant se prédit un destin éclatant, Pour un avenir prospère, ses membres jurent de croiser le fer, Contre toutes les misères menaçant leur amitié aurifère. »
L’agrandissement de l’Alliance du Ponant, faisant suite à la dissolution récente de l’Alliance du Centre, témoigne d’un bouleversement de la géopolitique occidentale. Si jusqu’ici, en dehors du domaine royal, seule l’Alliance du centre faisait figure de bloc homogène et puissant, désormais c’est à l’ouest que les peuples se structurent pour faire naître une nouvelle force politique et économique. Alors que le développement naval est en plein essor et que les réalités du commerce sont en pleine évolution, les perspectives de l’Alliance du Ponant apparaissent comme importantes.
Déjà riches de grands espoirs, les membres de cette alliance ont fêté sur leur place publique l’arrivée de la Guyenne parmi eux. Pendant ce temps, des négociations devraient prochainement s’ouvrir entre ce Ponant à quatre membre et l’Artois, afin d’envisager une extension de l’alliance vers le Nord.
Le Kozh, pour l'AAP
Dernière édition par Francois Noel de Voltaire le Mer 7 Avr 2010 - 16:03, édité 1 fois | |
| | | Francois Noel de Voltaire Résident à l'année
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| Sujet: Re: [Sources AAP] Mer 7 Avr 2010 - 15:28 | |
| Niguilouti: L'inaction, le gout de l'aventure le fit partir pour le nouveau duché de Guyenne le 19 aoust 1455 dans la ville de Marmande. Nommé par le Conseil de Sa Majesté au conseil provisoire il fut nommé Prévost des Maréchaux. La tâche fut rude et les brigands nombreux. A la suite de cela, le mal de son domaine étant trop fort, il se décida à rentrer sur Castillon. | |
| | | Francois Noel de Voltaire Résident à l'année
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| Sujet: Re: [Sources AAP] Mer 7 Avr 2010 - 15:33 | |
| Affrontements Sur le sol GuyennoisEn février 1457, les armées de Gascogne attaquent la Guyenne gagnant à Bazas puis assiègant Bordeaux. Les attaquants se replient finalement, incapables de prendre la ville et un cessez le feu est signé. 2010-02-04 03:42:19 Avis de tempête dans la diplomatie gasconne. - Spoiler:
MONT DE MARSAN (AAP) - Au cours des dernières semaines, plusieurs affaires sont venues agiter une diplomatie gasconne d'ordinaire plutôt calme, rendant délicat le travail des renards de la Chancellerie. La Gascogne, affaiblie par le récent pillage ne semble toutefois pas vouloir faire profil bas face à ses interlocuteurs.
Ainsi la Provence tout d’abord, s’est attiré l’ire des autorités gasconnes suite à la mort de deux de ses feudataires alors en voyage dans la province du sud-est. La Provence qui avait concentré ses armées dans la capitale, a pris à parti la Vicomtesse de Biscarosse Herra d’Estradie, et le Baron de Came Louis Philipe Von Wittelsbach. L’agression ayant eu lieu en dehors de toutes batailles, sans provocation ni violation manifeste d’une loi locale, le chancelier de Gascogne, Ashmaël d'Ambre a alors demandé des explications à son homologue. Il faut noter que le Baron de Came, également Vicomte de Fréjus, ayant prêté allégeance à l’Empereur du Saint Empire, avait été déclaré félon à la Provence libre. Cette attaque pourrait trouver là sa justification, à savoir expédier plus rapidement le Vicomte ad patres, plutôt que de passer par un tribunal. La Vicomtesse d’Estradie serait alors la victime collatérale d’une justice expéditive, ce qu’a voulu faire confirmer les autorités du Duché de Gascogne. Confrontées au mutisme tant de la Chancellerie, que de la Comtesse ou de la Marquise sur l’agression fatale à la femme du Régent de Gascogne et son compagnon de voyage, les autorités gasconnes ont alors pris la décision de mettre un terme aux relations diplomatiques entre les deux provinces et de déclarer persona non grata tout résident provençal.
Cette décision radicale fut également prise à l’encontre des ressortissants du Grand Duché de Bretagne suite à l’affaire des pierres gasconnes. En effet, les autorités des deux duchés, après s’être entretenues sur le sujet, n’ont pu trouver un accord. La Bretagne se déclarant avoir été un acheteur de bonne foi et n’étant en rien responsable de l’origine douteuse des pierres, la Gascogne attendant un geste de la Bretagne pour prouver cette bonne foi et qu’elle n’était pas, au mieux simplement le receleur involontaire, au pire un commanditaire. Devant cette incompréhension réciproque, la position gasconne a été pour le moins expéditive et peut être davantage motivée par l’égo que la raison, dans une province à reconstruire. Le Conseil de régence a en effet considéré qu’il était inutile de maintenir des rapports avec une province qui estime que ses relations avec la Gascogne valent moins que quelques centaines d’écus. Dès lors les Bretons sont donc à leur tour chassés du territoire du petit duché et y entrent en y risquant leur vie.
En parallèle, camouflet à la diplomatie ou preuve de l’inefficacité de telles mesures, la Guyenne multiplie les affronts à la politique de son voisin. Après la relaxe déjà douloureuse de la totalité des personnes poursuivies par la Guyenne pour la prise du château de Mont de Marsan pour un vice de procédure couteux avec un quart de million d'écus de bénéfices, l’intégration de l’alliance du Ponant passe mal pour la Gascogne. Voir le grand voisin du nord signer une telle entente avec entre autre le Grand Duché de Bretagne, alliance qui se veut également militaire, laisse songeur quant aux suites éventuelles. Il faut comprendre que la situation du duché de Gascogne a de quoi inquiéter ses dirigeants. Sa position entre l’Alliance du Ponant au nord et l’Entente Pyrénéenne à l’est en fait à l’heure d’aujourd’hui une proie facile. Si la richesse de son trésor n’est plus un motif d’invasion, la Gascogne dispose des derniers ports de la façade atlantique hors alliance du Ponant et doit aujourd’hui faire face à une Guyenne rassurée qui la considérait encore il y a quelques jours comme l’ennemi héréditaire.
La Gascogne va-t-elle donc payer chèrement le prix d’une politique d’autarcie dans ses bons jours et d’agression dans ses plus mauvais, menée par des dirigeants trop confiants dans le pouvoir et la puissance que leur conférait il y a peu encore leur argent ? La ligne diplomatique en place, actuellement intraitable, ne semble pas aller vers l’apaisement dans cette province encore fière ou prétentieuse qui ne prend pas conscience que son âge d’or s’est terminé.
Godgaby pour l'AAP
03-03-2009 : Déclaration de l'Alliance du Centre - Spoiler:
Marmande(AAP)- Déclaration de l?Alliance du Centre sur la situation du Duché de Guyenne
Les représentants de L'Alliance du Centre dite des Puissances et de la stabilité du Centre, regroupant les comtés du Limousin et de la Marche, du Périgord Angoumois, du Poitou et des Duchés du Bourbonnais Auvergne et de la Touraine ont déclaré ce matin condamner l'agression dont a été victime la Guyenne par le Duché de Gascogne.
Les déclarants considèrent qu?il s?agit là d?une forme d?ingérence inadmissible et insupportable qui bafoue le droit sacré des peuples à disposer d?eux-mêmes.
Prenant acte du retrait des troupes gasconnes et des négociations en cours entre les deux provinces, les représentants de L'Alliance du Centre disent encourager la médiation afin qu'elle aboutisse rapidement à la paix.
L'annonce précise que l'Alliance se met à disposition de la Guyenne et de la Gascogne pour appuyer la médiation, si celles-ci le souhaitaient.
Dans cette déclaration, les représentants de l'Alliance, précisent qu'en cas d'échec de ces négociations, ils acquiesceront à toute décision d?intervention commune ou individuelle menée par ses membres.
A la suite de cette déclaration, Pierre de Brisquet dict Mischmetal2, chancelier de Guyenne a remercié l'Alliance du Centre pour son soutien et a déclaré souhaiter que le Sud ouest ne soit plus une terre de conflit, mais de fraternité et d'amitié, en accédant à une paix durable et honnête.
pour l'AAP
20-02-2009 : La guerre entre les Duchés de Gascogne et de Guyenne et ses conséquences diplomatiques - Spoiler:
Calais-la-Libre(AAP): Le 14 février dernier, le Duché de Gascogne déclarait la guerre contre le Duché de Guyenne. Les raisons qui furent invoquées étaient que les Conseils successifs n'avaient pu endiguer le déclin irrémédiable de ce Duché, et que si le peuple guyennais en souffrait, cette chute affectait aussi les provinces limitrophes. L'évolution du conflit est actuellement confuse; mais ce qui en ressort, c'est que ni le Duché de Gascogne, ni celui de Guyenne, n'ont pris un avantage définitif.
Le premier voisin à s'être exprimé fut le Béarn qui rédigea le jour même une annonce et la communiqua officiellement. Le Comté du Béarn, même s'il regrette le conflit, a voulu démentir les rumeurs selon lesquelles il serait impliqué, a appelé au dialogue, mais a souhaité suivre la voie de la neutralité, tout comme le Comté d'Armagnac et de Comminges allaient eux aussi le faire.
Le lendemain, 15 février, plusieurs annonces furent officialisées: tout d'abord, celle du Comté d'Artois soutenant le Duché de Guyenne en ces temps difficiles, et demandant aux deux provinces impliquées de préférer le dialogue au conflit; ensuite, celle du Comté de Rouergue, dénonçant "les propos belliqueux et expansionnistes de la Gascogne" et lui priant "de ne pas sombrer dans la folie meurtrière"; le Rouergue a assuré à la Guyenne son soutien entier et total, et l'aider à "chasser les marauds hors de ses terres".
Enfin, le même jour, c'est le Poitou qui a condamné vigoureusement l'attaque du Duché de Gascogne et a rompu ses relations diplomatiques avec le Duché agresseur; de plus, le Conseil Comtal a conseillé vivement aux habitants du Poitou "de porter assistance au Duché de Guyenne par tout moyen qui [leur] semblera bon, en groupe ou à titre personnel". Le Capitaine du Comté du Poitou s'occupant de coordonner cette action de soutien.
Parallèlement aux demandes de retour au calme qui émanèrent des Comtés de Béarn et d'Artois, c'est le Duché du Lyonnais-Dauphiné qui a appelé, le 18 février, toutes les parties à un retour au calme; il a félicité "les duchés limitrophes pour le calme et la neutralité dont ils ont fait preuve, évitant ainsi un embrasement de la région", et a émis le souhait que les officiers gascons qui n'avaient pas suivi les ordres soient poursuivis en Justice.
Le conflit entre le Duché de Gascogne, relativement isolé, et le Duché de Guyenne, soutenu par le Poitou et le Rouergue principalement, est une preuve de l'instabilité de la région; le conflit s'est embrasé en un instant, et il est souhaitable, même si peu probable, que celui-ci se termine aussi rapidement qu'il est apparu.
Brylastar, pour l'AAP
19-02-2009 : offre de médiation romaine dans la crise Gascogne vs Guyenne - Spoiler:
APP (Rome): offre de médiation romaine dans la crise Gascogne vs Guyenne Tibere de Plantagenest dict Rehael, Primat de France, au nom de l Assemblee Episcopale de France, propose de mener une médiation entre le Duché de Gascogne et le Duché de Guyenne et s'engage à mettre ses moyens à la disposition de la recherche d'une paix durable entre les deux provinces. En outre l'Eglise de France rappelle aux protagonistes que le respect de la trêve dominicale ne saurait souffrir aucune transgression. Le Primat rajoute que : "Avons appris avec émoi l engagement d un conflit arme fratricide entre la Gascogne et la Guyenne et tenons a faire savoir que l Eglise de France ne peut rester insensible à la detresse et aux malheurs des fideles des duches du Sud du Royaume. Ces derniers sont aujourd hui conduit à repandre le sang de leurs freres aristoteliciens, plutot que de concentrer leurs efforts dans la lutte contre les heresies et pour le triomphe de la Vraie Foy. Rappelant les valeurs d'amitie et de fraternite que tout bon aristotélicien devrait garder à l esprit, l Eglise de France souhaite que les hostilites cessent, et que chacun depose les armes afin qu un terrain d'entente puisse être trouve dans le conflit opposant la Gascogne et la Guyenne." sources : http://rome.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=13914Frereroger pour l'APP
11-06-2009 : Déclaration du duc de Guyenne [+] - Desembarranta - Spoiler:
"Au Peuple Guyennois, Au Peuple Gascon, à sa Grâce Godgaby et son Conseil, De Garzimlebo, Duc de Guyenne :
Guyennoises, Guyennois !
Je vous annonçais hier craindre quelque action irréfléchie de l'armée franche de La Desembarranta, dirigée et composée de membres de la Compagnie du Renard, groupuscule qui n'a jamais daigné répondre aux interrogations ducales légitimes. C'est aujourd'hui chose faite.
Cette nuit ils ont pris d'assaut la cité gasconne de Labrit, Cette nuit des Conseillers de Guyenne et des Guyennois ont délibérément enfreint les directives ducales, Cette nuit des Guyennois ont rompu la trêve instaurée entre les deux duchés le temps des négociations de paix, Cette nuit la Desembarranta et la Compagnie du Renard ont fait échouer plus de trois mois de négociation, Cette nuit trois Conseillers de Guyenne : les dames Muriperle et Fishcat et le sieur Elvis, ont trahi la Guyenne, entrainant à leur suite de nombreux guyennois.
Au nom de la volonté du Peuple de Guyenne qui m'a porté à sa tête, Au nom de sa Majesté le Roy levan troisième du nom qui m'a reconnu pour Duc légitime de Guyenne et confié ce duché, Au nom de la Paix du Sud-Ouest aujourd'hui à nouveau contrariée, Au nom de la trêve conclue entre les duchés de Gascogne et de Guyenne, ainsi que des négociations en cours sous l'arbitrage bienveillant de la Très Sainte Eglise Aristotélicienne,
Je déclare l'armée franche de La Desembarranta armée ennemie de Guyenne. Ses membres sont désormais traitres au duché de Guyenne et ne trouveront pas refuge en nos terres. La Compagnie du Renard est désormais bannie des terres guyennoises. Toute personne s'en réclamant sera considérée comme traitre à la Guyenne. Les Conseillers Fishcat, Muriperle et Elvis sont renvoyés du Conseil Ducal de Guyenne et accusés de Haute Trahison.
Combat sera engagé contre eux, procès sera intenté à leur encontre.
Pour la Guyenne, son unité et sa force.
Que cela soit su de tous.
Fait à l'Ombrière, le dixième jour de mai 1457."
Dernière édition par Francois Noel de Voltaire le Jeu 8 Avr 2010 - 0:07, édité 6 fois | |
| | | Francois Noel de Voltaire Résident à l'année
Messages : 112 Date d'inscription : 12/07/2009
| Sujet: Re: [Sources AAP] Mer 7 Avr 2010 - 15:34 | |
| Affaires Maritimes2009-12-31 13:48:30 - Spoiler:
Les évêques d'Agen et de Cahors disent oui au port d'Agen et s'engagent. AGEN (AAP): L'église propose son soutient pour financer le projet de port à Agen.
Afin de relancer le projet de port d'Agen, dans l'impasse faute de financement, les deux évêques du territoire intéressé, c'est-à-dire l'évêque d'Agen, Monseigneur Vanwolk et l'évêque de Cahors, Monseigneur Bardieu, ont décidé que leurs diocèses respectifs devaient mettre la main à la poche. C'est ainsi qu'ils ont annoncé une contribution spontanée d'un montant de 1000 écus. Cette somme pourra ensuite être augmentée jusqu'à 2000 écus si les autorités du projet et les prélats arrivent à un accord.
Ne souhaitant pas être encore taxé d'ingérence par les détracteurs de l'église et de détournement des richesses de la Guyenne, l'église ne souhaite pas dépassé les 50% du coût total du port, estimé à 5000 écus par les comptables ecclésiastiques.
Ce geste doit marquer la nouvelle politique ecclésiastique qui souhaite se rapprocher des milieux de l'industrie et du commerce afin de rendre la Guyenne Orientale plus prospère économiquement et donc, plus prospère spirituellement.
Copie de la lettre des Évêques déposer en Gargote Guyennoise :
"Diocèses d'Agen et de Cahors
Aux personnes impliquées par le projet d'un port à Agen, Aux maires des villes d'Agen, de Cahors, de Marmande et de Montauban, A l'ensemble de la communauté des fidèles des paroisses d'Agen, Cahors, Marmande et Montauban,
Bénédictions paternelles,
Nous, Monseigneur Vanwolk, évêque d'Agen et nous, Mgr Bardieu, évêque de Cahors, guides spirituels des deux diocèses de la Guyenne Orientale, proposons, afin de démontrer une fois encore la volonté de l'église d'aider à la prospérité du peuple guyennois, notre contribution pour la création d'une structure portuaire à Agen.
Nous avons ainsi réunit, en valeur, pour l'instant, la somme d'un millier d'écus à cette fin. Cette somme pourra être révisé à la hausse en fonction des besoins. Nous espérons que cette structure portuaire apportera la prospérité en facilitant les débouchés commerciaux de la Guyenne Orientale et cela, pour toutes les villes impliquées. Dans notre grande humilité, nous, prélats de la sainte église, attendrons la réponse des autorités municipales chargés de la construction de ce port, afin de verser la contribution, à la condition évidente que les divers éléments de la sainte église puisse utiliser ce port sans restriction. Le Tout Puissant vous bénisse,
Fait au palais épiscopal d'Agen, en ce lendemain de la sainct Noël 1457.
Mgr Vanwolk, évêque d'Agen Mgr Bardieu, évêque de Cahors "
Titca, pour l'AAP
26-03-2010 : Guyenne : promulgation d'un code maritime - Spoiler:
BORDEAUX (AAP) - Le conseil de Guyenne a récemment promulgué le «Code maritime et portuaire du duché de Guyenne». Le texte, à peine publié, a déjà été critiqué par plusieurs notables et fait l'objet de nombreuses discussions, notamment dans le cadre de la campagne pour les élections ducales qui auront lieu dans six jours.
Le texte, daté du 18 mars et publié le 21, statue sur de nombreux points inhérents à la navigation. Il précise la composition de l'amirauté de Guyenne, chargée de contrôler l'application de ce code, qui comprend entre autres le commissaire au commerce, les chefs de port, le capitaine et le commissaire aux mines et aux grands travaux. Ce dernier est par ailleurs le seul habilité à donner à un navire étranger l'autorisation de relâcher dans un port guyennois. Le texte institue aussi la possibilité pour le duché de Guyenne de faire appel à un bâtiment privé pour faire la guerre, en lui octroyant une «lettre de course». Il définit aussi les prétentions territoriales maritimes de la Guyenne. Ces dernières s'étendent sur les eaux atteignables en deux jours de navigation depuis la côte guyennoise. Pour pouvoir y naviguer, tout bâtiment devra avoir été accrédité par le duché de Guyenne ou par une province alliée.
Ce code fait toutefois l'objet de nombreuses critiques, notamment au comptoir du porte-parole. Alexandre*, vicomte de Neyrac, reproche au texte d'être très mal rédigé, d'un peu tout mélanger et de ne créer que des obligations et aucun droit. Il constate ainsi qu'il est fait mention de règles touchant tantôt les bateaux guyennois, tantot les navires non guyennois, sans qu'il ne soit précisé ce qui s'applique dans un cas similaire aux navires étrangers respectivement autochtones. Il s'étonne aussi de ce que les chefs de port ne puissent donner eux-même l'autorisation de mouillage à un navire, et que seul le commissaire aux mines puisse le faire : il craint que les délais ne soient alors très long et que la navigation en Guyenne ne soit rendue inattrayante.
Maître Betoval, avocat au barreau de Guyenne, a lui aussi fait entendre quelques critiques à l'encontre de ce texte, reprenant en partie l'argumentation d'Alexandre*. Il s'étonne lui aussi que les chefs de port ne puissent autoriser eux-même le mouillage et explique que cette loi est un frein au commerce. Il énumère les diverses formalités administratives à remplir et autorisations à obtenir, estimant qu'elles sont très dissuasives et qu'il faut oublier «les rêves d'une Guyenne plaque tournante du commerce mondial entre l'Atlantique et la Méditerranée».
Elianor_de_Vergy, ancienne duchesse de Guyenne, s'élève elle aussi contre ce texte. Elle pointe l'inapplicabilité de la loi, conseillant d'ailleurs aux conseillers de se renseigner avant de légiférer sur un domaine aussi complexe. Elle explique ainsi qu'il est impossible de fouiller la cale d'un navire, d'en confisquer les biens ou bien d'en assigner le capitaine en justice, sanctions pourtant prévues par le code. Elle s'étonne aussi de la définition des «eaux océanes guyennoises», rappelant que le nombre de lieues parcourues en deux jours par un navire en haute mer est très variable.
Il faut noter par contre qu'aucune réaction favorable à ce code ne s'est faite entendre en public. Ce sera sans doute un des sujets majeurs de débats au conseil dans les semaines à venir, d'autant plus que la question a aussi été soulevée par Alexandre* dans la campagne pour les élections ducales pour laquelle trois listes concourent.
Kartouche, pour l'AAP
02-04-2010 : La Guyenne et le Poitou prennent leur bain ensemble. - Spoiler:
Poitou (AAP) - Le Vingt-Deux Mars de l'an de grâce Mil Quatre Cent Cinquante Huit sous le règne de notre bon Roi Levan III de Normandie, Sa Grandeur Ventreachoux, Comte du Poitou et Sa Grâce El_Barto, Duc de Guyenne ont scellé un accord portant sur la construction d'un navire qui naviguerait sur la Garonne pour le compte de la Guyenne et du Poitou.Cet accord s'inscrit dans la volonté de l'Alliance du Ponant d'ouverture des voies maritimes et fluviales parmis ses alliés.
Soucieux d'exploiter les voies fluviales françaises, le Poitou a proposé la possibilité de construire à ses frais un bateau dans le port de Bordeaux. Le choix c'est porté sur un foncet, bateau dont les caractéristiques techniques permettent de remonter la Garonne et ainsi ouvrir au Poitou et à son allié de nouveaux marchés commerciaux.
La Guyenne, alliée du Poitou dans le Ponant, y trouve son compte en ayant aussi la possibilité d'exploiter le bateau, sans bourse déliée pour sa construction, mais néanmoins en partageant avec le Poitou les frais d'entretien et de réparation du navire. C'est aussi pour la Guyenne le moyen de former ses équipages à la navigation.
Après la traversée du premier navire poitevin entre la Rochelle-Bordeaux, voilà encore un signe de l’amitié entre la Guyenne et le Poitou notamment dans le domaine maritime et fluvial. C'est aussi la démonstration concrète des possibilités d'échanges qu'offre l'Alliance du Ponant.
Xedar, pour l'AAP
Dernière édition par Francois Noel de Voltaire le Mer 7 Avr 2010 - 17:55, édité 2 fois | |
| | | Francois Noel de Voltaire Résident à l'année
Messages : 112 Date d'inscription : 12/07/2009
| Sujet: Re: [Sources AAP] Mer 7 Avr 2010 - 16:10 | |
| Affrontements Périgord15-04-2009 : La Guyenne a nouveau en guerre - Spoiler:
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Bordeaux( AAP)- Le lundi 13 avril, le Périgord a déclaré la guerre à la Guyenne.
Moins de deux mois après la guerre qui avait vu la Guyenne se faire envahir par l'ost gascon et des mercenaires béarnais - guerre durant laquelle la capitale guyennoise, Bordeaux, avait victorieusement repoussé les assauts ennemis avant que deux armées de secours, l'une guyennoise, l'autre rouerguate, ne pousse les envahisseurs à la fuite - le duché de Guyenne est de nouveau attaqué, par le Périgord-Angoumois cette fois ci.
En effet, dans la nuit du dimanche 12 au lundi 13 avril, la première compagnie du Périgord a tenté d'entrer dans la ville de Marmande, tentative avortée par les efforts conjugués de la milice municipale et des habitants. Peu avant, le comte du Périgord, sa grâce Benduguesclin, faisait parvenir une lettre dont nous vous reproduisons ici quelques extraits :
"Nous avions prévenu la Guyenne qu'en refusant notre aide et en nous rappelant qu'elle était forte et qu'elle n'avait besoin de personne, il faudrait qu'elle soit irréprochable en terme de vigilance et de sécurité.
"Nous avons tenté de nouer des liens durables et forts avec la Guyenne, ça n'a pas marché. Nous avons tenté avec le soutien de la Gascogne d'inciter la Guyenne a faire alliance contre les brigands, ce fut un échec. Nous avons tenté de laisser la Guyenne se débrouiller avec ses problèmes, elle nous a prouvé qu'elle en est incapable. "
"Aussi, me devant d'assurer la sécurité et la stabilité du Périgord-Angoumois, ayant épuisé tous les autres moyens envisagés durant mon règne, je demande instamment à ces régnants de nous livrer les villes de Marmande et de Cahors. Nous les gèrerons sans heurt et avec tout le respect qui se doit à sa population. Les ressortissants de ces cités auront un statut spécial qui leur permettra de conserver une identité particulière. Dans l'intérêt de vos populations, en espérant que leur sort vous intéresse un peu, je vous conjure d'accepter.
En l'absence de déclaration officielle en ce sens, je serai contraint de déclarer la guerre au Duché de Guyenne."
Rappelons qu'il y a deux semaines, au motif de protéger la Guyenne des brigands, l'ost périgourdin avait pénétré sans autorisation sur le territoire du duché de Guyenne, allant jusqu'à planter ses tentes sous les murs de la capitale, Bordeaux. Une tentative d'aide qui aux yeux de tous était passée pour une démonstration de puissance, voire une intimidation, ce que semblent confirmer les évènements d'aujourd'hui.
Dans une lettre adressée au peuple de Guyenne, afin de répondre aux accusations du Périgord, la duchesse de Guyenne Elianor de Vergy répondait ceci :
"Un Comté dirigé par un Comte qui ne daigne pas même répondre aux missives que je lui adresse, et qui ose prétendre avoir épuisé toutes les ressources de la diplomatie ? La seule ressource qu'ils ont épuisé, s'ils l'ont jamais eu, c'est celle de l'honnêteté! Mais qu'attendre de gens menant l'assaut pendant la trêve dominicale? Qu'attendre de gens qui tentent par des menteries aussi énormes de masquer ce qui n'est que soif d'expansion?"
Une guerre qui ne peut que rappeler des mauvais souvenirs, car il y a presque un an, le Périgord déclarait la guerre à la Guyenne pour s'emparer de la ville de Cahors, ce qui avait poussé d'autres provinces comme l'Armagnac ou la Gascogne à l'imiter pour assiéger respectivement Agen et la Teste de Buch, plongeant la Guyenne dans une crise politique et économique dont elle commençait à peine à se sortir.
Les évènements d'aujourd'hui, loin de permettre la stabilité et la sécurité de la Région, ainsi que l'a proclamé la duchesse Herra de Gascogne, puis le comte Benduguesclin pour justifier leurs invasions, risquent fort de ne jamais survenir si tout se déroule comme l'an passé.
La Guyenne est en guerre, ou plutôt, n'a jamais été en paix.
Astorius, pour l'AAP
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| | | Francois Noel de Voltaire Résident à l'année
Messages : 112 Date d'inscription : 12/07/2009
| Sujet: Re: [Sources AAP] Mer 7 Avr 2010 - 16:18 | |
| Politique intérieure06-06-2009 : Reconnaissance du duc de Guyenne et nomination des conseillers[+] - Spoiler:
BORDEAUX (AAP) - Nous vous avions annoncé le 03 juin, les résultats des élections ducales. Deux jours plus tard, les conseillers ont reconnu leur duc. Messire Garzimlebo, après avoir effectué un mandat de régence d'un mois et demi, est le nouveau duc de Guyenne. La continuité sera de mise alors, et l'ancien régent pourra donc valider les textes qu'il avait promulgués.
Pourtant les élections du duc n'ont pas été tranquilles même si elles ont été rapides. Deux camps se sont formés au sein du conseil. Les membres des listes HO et PPG, soit 7 membres du conseil élu, font face aux listes TPG et AUROCH, 5 membres. Les derniers dénoncent une alliance qui serait négatives pour le duché. Selon dame Fishcat qui s'est exprimée en gargote, "Vous remarquerez que HO et PPG se sont alliés en tout état de cause, sachant que Garzim a acheté le poste de duc en donnant le poste de CAC à Enorig... si si elle même, celle qui a fait passer le déficit de la Guyenne de -85000 à 125000 il y a de cela un mandat en arrière, elle ne s'est pas arrêté là bien sur, elle n'a pas payé les soldes de l'Ost à l'époque ce qui a provoqué une vague massive de démission..." Les accusations sont fortes et le fonctionnement du duché est aujourd’hui précaire.
A l'heure actuelle, voici la composition du conseil actuel : Duc : Garzimlebo (HO) Porte-Parole : Elvis_ (AUROCH) Conseiller au Commerce : Enorig (PPG) Bailli : Alexandre* (TPG) Conseiller aux Mines : vide Juge : Phillau (HO) Procureur : Lorca (HO) Prévôt : Isambre (HO) Capitaine : Narvath (HO) Connétable : Charles_de_valorl (PPG) Chancelier : Betoval (HO) Commandant : Kal83
Ainsi, sont sans charge fixe : Muriperle (TPG) Fishcat (TPG) Tontonlesparnacien (AUROCH)
Elia_von_Strass pour l'AAP
07-06-2009 : Entrevue avec le Duc de Guyenne : tensions au sein du conseil et explications[+] - Spoiler:
BORDEAUX (AAP) - Suite à l'article "Reconnaissance du duc de Guyenne et nomination des conseillers", le Duc de Guyenne a accepté de me rencontrer pour une entrevue. La voici :
"Elia_von_Strass : Bonjour Votre Grâce. Comment allez-vous ?
Garzimlebo : Bien merci, et vous-même dame Elia ?
EvS : Très bien Votre Grâce. Comment se passent vos premiers jours en tant que Duc et non plus Régent de Guyenne ?
G : Et bien d'un point de vue d'emploi du temps, il n'y a guère de changements vous vous en doutez. Je sais néanmoins qu'à présent mes actes et mes engagements seront considérés comme ceux du duché de Guyenne, et non plus comme ceux d'un homme se débattant dans un marasme de turpitudes et tentant de sauver les meubles. La Guyenne a un Duc, et ce Duc assumera les fonctions auxquelles on l'a porté avec le même sérieux qu'il a tenté de guider la Guyenne durant les 45 derniers jours. Bien sûr, cette prise de fonction s'accompagne de quelques prises de position. Ou d'opposition, c'est au choix. Horizons (HO) a remporté les dernières élections à plus de 40 % des voix et obtenu 5 des 12 sièges au Conseil Ducal. Après 45 jours de manœuvres politiques plus ou moins au grand jour, certaines listes adverses s'offusquent à présent de ne pas être privilégiées. Encore une fois la Guyenne s'illustre par son originalité en affichant la conception idéaliste et bien naïve de certains de ses dirigeants. On ne dispute pas au nouveau Duc de Guyenne les droits que l'on annonçait soi-même s’arroger en cas d'élection.
EvS : Quelles seront vos premières mesures en tant que duc élu ?
G : Tout d'abord je souhaite que l'équipe ducale s'attache à réparer les dégâts considérables subis par nos mines lors de la toute fin du mandat précédent. Il y a eu fautes, mais elles sont partagées. Le développement de "contrats à faible salaire" tel que celui mis en place par la CaC précédente et moi-même sera également un de mes soucis. Un effort ponctuel de plusieurs Guyennois permettra ainsi beaucoup au Duché. La défense du duché a toujours été une de mes priorités. Après le travail du Capitaine Isambre et de l’Etat-major, l'Ost est désormais à nouveau entre de bonnes mains en la personne du Commandant Kal83, la situation devrait s'améliorer peu à peu dans nos armées. La Prévôté a quant à elle connu certains changements lors du mandat précédent mais hélas ces améliorations sont encore hésitantes. Le nouveau Prévôt, dame Isambre, aura donc la charge de coordonner tous les services de la prévôté et de résorber les difficultés encore persistantes. Pour le reste, je compte proposer un fonctionnement en "commissions", composées de quelques conseillers et de personnes extérieures au conseil, afin de travailler sur certains sujets précis, comme la structure de MA à mettre en place. Et bien sûr, priorité s'il en est, conclure la paix avec la Gascogne et le Périgord-Angoumois, sans pour autant oublier l'intérêt guyennois.
EvS : Revenons à ces derniers jours, ceux de votre reconnaissance en tant que duc. Dame Fishcat a dit, en gargote, que vous aviez "vendu" le poste de Conseiller au Commerce à la duchesse Enorig en échange de son vote. Est-ce exact ?
G : *Soupire* Il est plaisant de constater que la même dame Fishcat n'a elle-même pas été reconduite dans ses fonctions de procureur... Je ne souhaite pas entrer comme d'autres dans des considérations personnelles, aussi me contenterai-je de répondre purement et simplement à votre question. Malgré nos demandes les élus TPG et Auroch n'ont pas souhaité nous rassurer quant aux intentions de la "Compagnie du Renard" dont tous ou presque sont membres. Il est hors de question que ceux-ci accèdent donc à des fonctions engageant la sécurité du duché. Certaines actions de ces mêmes personnes sous le mandat précédent ainsi que leur campagne visait clairement à revenir sur l'action qui avait été la notre (et la leur puisqu'ils étaient conseillers). Il était donc convenu depuis quelques temps déjà que PPG et HO uniraient leurs voix pour ne pas voir la Guyenne prendre cette voie. Je préciserai surtout qu'une fois élu, rien ne m'obligeait à respecter les annonces que j'avais faites en matière de distribution des postes. Tout comme rien ne m'obligeait à en informer honnêtement les conseillers TPG et Auroch avant le vote.
EvS : Quelles sont donc les vrais motivations de la nomination de la duchesse Enorig comme Conseillère au Commerce ?
G : Lors des précédentes élections ainsi que lors des plus récentes, HO prônait la concertation dans le travail entre les maires et le CaC. Sur cette ligne, j'avais moi-même pris cette fonction et, je le crois, entamé le mandat sur cette voie. Les aléas de la vie ducale m'ont alors assez vite porté au poste de Régent. Je crois que la Dame Enorig saura poursuivre sur la voie tracée par dame Muriperle et moi-même, tout en y apportant certaines améliorations. Je veillerai d'ailleurs moi-même à ce que cette volonté soit respectée, et maires comme CaC en sont au courant. Les nombreux contacts de la nouvelle CaC nous aideront peut-être à pallier à nos besoins urgents, du moins je l'espère.
EvS : Que pensez-vous des accusations de dame Fishcat à l'encontre de la duchesse Enorig, disant qu’elle avait causé la perte importante d’écu au duché ?
G : *Hoche la tête, semblant se souvenir d'avoir entendu ça...* Oui en effet, il me semble bien que la conseillère Fishcat a tenu ces propos... Et bien je ne les réfuterais pas particulièrement, encore que je ne sache pas si les chiffres avancés sont exacts ou bien le fruit de l'imagination débordante de notre conseillère en colère. Reste qu'au sortir de ce mandat (celui de Jeroen), les mines avaient connu nombres d'évolutions positives, les amenant à la rentabilité. Ce qui explique en partie les pertes. Ensuite les sommes allouées à la défense avaient, tout comme sous ce mandat (le mien en tant que régent), été conséquentes du fait là encore de guerres. Durant le mandat qui vient de s'achever, nous avons pu exporter par deux fois du fer, ce qui n'aurait pas été possible auparavant.
EvS : Quand vous parlez de "ce mandat", vous parlez de votre mandat de régence ou de celui de messire Jeroen ?
G : Celui de Jeroen. Toutefois, et c'est un homme qui était alors officier qui vous parle, je ne remets pas en cause une certaine mauvaise volonté de la CaC Enorig à répondre aux demandes du Commandant Alexandre an matière de soldes. Là encore, et c'est peut-être un péché d'orgueil, je m'estime capable d'assurer le bon fonctionnement de nos armées et de leur rétribution. Si ce ne devait pas être le cas, je saurai prendre les mesures qui s'imposeraient.
EvS : Les propos de dame Fishcat montrent un malaise et une division au sein du conseil. Qu'en est-il réellement ?
G : Il en est qu'une partie du Conseil refuse de s'expliquer sur son appartenance à un groupuscule obscure, et que certains vont jusqu'à refuser d'assumer un poste qui ne leur "convient pas". Pour autant, je sais que les 12 Conseillers travailleront pour la Guyenne. De cela je ne doute pas. Aussi me reste-t-il à en tirer le meilleur résultat pour notre duché.
EvS : Qui sont les personnes refusant d'assumer un poste ?
G : Je ne souhaite pas répondre à cette question. Le Conseil travaillera pour la Guyenne, les tensions passeront. Il n'est pas nécessaire de pointer du doigt une personne élue du peuple. C'est du moins ma conception des choses.
EvS : Je vous remercie Votre Grâce."
Effervescence en Guyenne : les élections ducales s'emballent ! - Spoiler:
Bordeaux(AAP)- A maintenant 18 jours des élections ducales de Guyenne, ce ne sont pas moins de quatre listes qui ont été déposées dans la salle de la commission au palais de l'Ombrière. Il est désormais peu probable qu'une cinquième liste surprise rentre en lice. Malgré l'absence de programme proposé, faute de validation des listes à cet instant, nous déplorons déjà de nombreuses attaques visant à décrédibiliser ou déstabiliser certaines listes ; ce qui passionne, à défaut des électeurs, les politiciens endurcis.
En attendant les projets concrets proposés par chacun, voici un aperçu des têtes de listes, traitées dans l'ordre de leur dépôt à la commission.
Liste "Avenir Pour la Guyenne" (APG), représentée par Messire Alexandre*, actuel bailli et habitué des échéances électorales, il avait fait parti de la liste Totjorn Per la Guiena TPG, en troisième position.
Liste "Horizons" (HO), représentée par Dame Kindjal, ancienne mairesse de Montauban. Après deux élections réussies du parti Horizons, la tâche ne sera pas facile pour cette nouvelle tête, en sixième position sur la dernière liste du parti, mais récemment investie en tant que catalyseur des relations entre université et duché.
Liste "Front Guyennois Indépendant" (FGI), représentée par Messire Leepo, ancien maire de Bazas, poste qu'il a occupé de nombreux mandats. Il a été peu présent sur des listes ducales, préférant sans doute jusque là privilégier sa fonction de maire.
Liste "Pour la Prospérité de la Guyenne" (PPG), représentée par Messire Trunks, troisième sur la précédente liste du même nom, il n'avait pu accéder au conseil, sa liste ne comptant que deux conseillers. C'est donc un retour vers le conseil que cet habitué du palais de l'Ombrière compte retrouver durant ces élections.
Grimion, pour l'AAP
Source: Forum I, la gargote Guyennoise, topic [ IG ] Vérification des listes électorales
18 juillet 1457: Lettre ouverte au duc de la part des maires de Guyenne - Spoiler:
Agen (AAP) : Après les remous qui ont agité le conseil ducal de Guyenne ces derniers jours au sujet de la mise en procès d'Alexandre du Breuil de Lesparre, bailli de Guyenne, et d'Aelis Amandine d'Harlegnan, membre de la commission d'enquête sur la validation des listes ducales et de Charles de Valorl, connétable de Guyenne, la vindicte populaire et politique s'est élevée contre ce qui a été compris semble-t-il comme un manœuvre politique visant à faire pression sur des membres influents de partis adverse et des personnes décisives dans les futures élections. Ainsi, devant la réaction du régent de Guyenne, Phillau, à démettre de ses fonctions le procureur Lorca et après validation par sa grâce le duc Garzimlebo, les maires de Guyenne, tout d'abord solidaire pour protester contre les mises en procès abusives ont souhaité faire part de leur contentement à l'égard du conseil ducal. Ils publient ainsi un communiqué commun signé par tous les maires de Guyenne excepté celui de Bordeaux trop fraichement élu. "À votre Grâce Garzimlebo, Duc de Guyenne, Nous, maires de Guyenne par la volonté de ses habitants, exprimons notre satisfaction pour la rapidité que vous avez démontré dans la destitution de Messire Lorca de ses fonctions de procureur, mais nous gardons une réserve sur sa présence au conseil qui nous semble inutile et nuisible. Nous attendons maintenant de votre part,un éclaircissement clair et rapide de la situation concernant les procès en cours et la suite du procédé pour la validation des listes ainsi que l'assurance de votre engagement que la suite des élections ducales se déroulera sans aucune tentative de pression sur un candidat ou un membre de la commission. Sachez que nous sommes prêts a faire front commun pour dénoncer tout agissement qui va contre les principes de justice fondamentale et religieuse de la Guyenne de la part des membres du conseil ducal et de toute personne représentant les intérêts du peuple Guyennois. Sachez que nous somme disposés a utiliser les moyens à notre disposition pour nous faire entendre en cas de besoin. Merci de votre entendement, Istar.333, maire de Marmande, Cyric_le_noir, Maire d'Agen, kolobok, maire de Cahors, Millie64, maire de Bazas, Rosy76, maire de Blaye, Didjulo, maire de La Teste, Lelouch, maire de Montauban." Ce courrier est sans aucun doute un remerciement envers la réaction rapide du conseil mais aussi un avertissement en ce qui concerne la gestion des procès en cours. Après la nomination de Charles de Valorl, à la charge de Procureur de Guyenne, nul doute que les procès en cours risquent de voir leur verdict modifié. Néanmoins, les maires de Guyenne sont sans ambiguïté et se déclarent donc prêts à faire front commun contre une quelconque oppression politique. Rastignac, pour l'AAP Sources : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=750044&sid=f7o5lYn500tYOJ3DQW1tBKHjC
22-09-2009- Bordeaux (AAP) – La citoyenneté de plusieurs candidats aux élections ducales est remise en cause - Spoiler:
Alors que les élections ducales sont sur le point de commencer, aucune des quatre listes en présence, APG, FGI, Horizons et XXX, n'a encore été validée. Si on peut expliquer ce délai à propos d'Horizons par son dépôt tardif, les trois autres listes sont elles victimes de la nouvelle loi sur la qualité de "sujet Guyennois". En effet, alors que la précédente loi prévoyait qu'il suffisait de résider en Guyenne depuis au moins un mois ou de posséder un champ ou une échoppe, la nouvelle prévoit qu'il faille absolument posséder un champ ou une échoppe ou posséder un fief en Guyenne.
Voici la loi actuelle :
“Décret sur la qualité de sujet de Guyenne :
Article 1 : De la définition du sujet guyennois :
- Toute personne ayant à minima un champ ou une échoppe sur le sol de Guyenne est sujet Guyennois. - Pour les nobles ayant prêté allégeance au régnant de Guyenne, et leurs vassaux ayant fief en Guyenne sont sujets Guyennois de fait. - Toute personne qui n' est pas sujet Guyennois est considérée de fait comme un Etranger à la Guyenne.”
Or, il se trouve que plusieurs membres des listes APG, FGI et PPG ne correspondent pas aux critères permettant d'obtenir la qualité de sujet de Guyenne, condition indispensable pour être éligible en Guyenne.
Là où la loi fait polémique, c'est que ces personnes, messire Balthier, dame Morganes et messire Limace sont tous trois des personnes impliquées dans la vie du duché, et dont l'attachement envers ce même duché n'est plus à démontrer. Ainsi, messire Balthier est sous officier de l'Ost de Guyenne, dame Morganes, greffière au palais de Justice et messire Limace a siégé plusieurs fois au conseil.
Et, c'est là qu'est le problème, car si l'on s'en tient aux critères énoncés par la loi, on peut être fonctionnaire ducal, aider concrètement le duché à remplir ses tâches, dans l'armée ou la magistrature par exemple, sans pour autant en être un "sujet". Il y a là un paradoxe que n'ont pas manqué de dénoncer les victimes de la loi.
Ainsi messire Balthier a déclaré :
“C'est quelque peu frustrant à mon gout et immorale de dire à une personne qui aime son duché et qui offre sa vie a celui-ci de lui dire quand faites il n'est rien... “
“Pourquoi rester ici, si seul l'argent que je possède intéresse celui-ci ?”
et sa compagne d'infortune dame Morganes de rajouter :
“Je ne suis donc pas guyennaise alors que je gère le greffe depuis plus d'un an ? Je ne suis pas guyennaise alors que j'ai été Lieutenant de Police à Cahors , que j'ai également été maréchal”
Devant les plaintes de ces personnes, le duc Alexandre* a promis d'étudier la question pour y trouver une éventuelle solution. Ce en quoi il est d'autant plus intéressé que sa propre liste est victime de cette loi. Ecoutons ainsi les propos du duc :
“Nous avons considéré que pour être Guyennois, il convenait de démontrer son attachement à sa province. Le foncier étant un élément déterminant quand à cette preuve, et que celle-ci était facilement vérifiable. Qu' un étranger qui avait sa terre hors de la Guyenne ou pas de terre, ne pouvait se prétendre Guyennois car il pouvait à tout moment quitter notre province.”
ou encore
“Si j' écouté chacun, cela veut donc dire, sans viser personne et en excluant le cas des fonctionnaires actuels dont j'ai dit que nous allons étudier le cas, que serait considérer comme Guyennois quelqu'un qui ne paierait pas d' impôts au Duché dont il se prévaut, refusant ainsi de participer à l' effort général de redressement ?”
D'ores et déjà, le seigneur Leepo, meneur de la liste FGI, a menacé de retirer sa liste des élections si aucune solution n'était trouvé rapidement. De ce fait, le risque de voir le pluralisme politique en Guyenne diminuer à cause de cette loi devient de moins en moins négligeable.
Astorius, pour l'AAP
27-09-2009 : Le Prévôt de Guyenne démissionne peu avant les élections ducales, explications de Dame Kindjal - Spoiler:
La Teste (AAP) - Dame Kindjal en entrevue privée avec Sophia de Lorraine pour l'AAP
AAP: Bonjour Dame Kindjal. Vous êtes actuellement conseillère ducale en Guyenne. Je vous reçois aujourd'hui suite à un fait d'actualité, à savoir votre démission du poste de Prévôt. Il peut sembler étonnant de donner sa démission à quelques jours des élections, quelles ont été vos motivations ?
Kindjal: Bonjour Dame Sophia de Lorraine, merci de me permettre de m'exprimer sur cette affaire. J'ai effectivement déposé ma démission sur le bureau du Duc dans la soirée de lundi. Cette décision faisait suite à une audience privée avec le Duc, au cours de laquelle aucun terrain d'entente ne put être trouvé sur les orientations du Duché en terme de sécurité.
AAP: Un conflit sur la conduite à suivre en terme de sécurité ? Pouvez vous nous en dire plus ?
Kindjal: Le décret sur la fermeture des frontières publié simultanément à ma démission est notamment en cause. Cette décision, que le Duc évoquait régulièrement quand bien même aucun signe d'agitation particulier n'était enregistré sur nos terres, a resurgi à point Duché de Guyennemé avec la menace que représentait soi-disant la constitution de l'armée de Taiwen. Or cette armée a été dissoute en moins de 24 heures. Mais le Duc avait déjà signifié sa décision, s'appuyant sur des données erronées et quand j'ai enfin pu entrer en contact avec lui pour en discuter, il est resté sourd à mes arguments. Au final, cette armée furtive aura le mérite de lui avoir permis d'imposer une décision qu'il souhaitait mettre en place depuis toujours.
AAP: Vous semblez avoir eu des difficultés à faire valoir votre point de vue au Duc malgré l'importance de votre implication qui suit cette décision. Est ce une attitude propre du Duc à l'égard de votre personne ?
Kindjal: Non, je ne bénéficie d'aucun traitement de faveur ou de défaveur particulier vis-à-vis du Duc. Il semble tout simplement que le Conseil Ducal, élu par le Peuple de Guyenne, ne soit à ses yeux qu'une vaste farce, puisque les décisions sont prises en dehors de ce cadre par le Duc et ses proches - entendez les membres de son parti. Ensuite, il présente leurs conclusions au Conseil et attend une bénédiction. En l'absence de celle-ci, le Duc accuse les rares conseillers qui interviennent encore de vouloir faire obstruction à la bonne marche du Duché. Bien sûr, en cas de conflit, le Duc vous assure en privé de sa bienveillance et de la confiance qu'il vous porte. Nous sommes un Conseil de sérénité, je le rappelle.
AAP: Parlons du Conseil justement, il nous a semblé en gargote de voir une certaine unité entre les conseillers, des rapports réguliers en ce qui concerne l'écoDuché de Guyenneie et la Prévôté. Est-ce que cette unité ne révélait pas une bonne entente au niveau du Conseil ?
Kindjal: Comme vous le savez sans doute, les Conseillers Ducaux sont soumis à un devoir de réserve, qui leur interdit de communiquer librement en gargote sur les événements survenants au Conseil, ce pour des raisons de sécurité évidentes et dans l'optique de ne pas créer de troubles en public. Qui plus est, il était clairement dans l'objectif du Duc de contrôler strictement toutes les informations diffusées en gargote, qui doivent attendre son approbation, notamment les propos du Porte-Parole qui sont validés avant publication. Dans ce cadre, le Duc a par exemple refusé que soient publiés les votes du Conseil, que ce soit pour son élection au poste de Duc ou pour les différentes décisions, quand celles-ci étaient soumise à un vote, ce afin que le Conseil paraisse uni de l'extérieur.
AAP: Avez eu des problèmes avec certains conseillers ? Des rumeurs de la Prévôté affirment que vous auriez suspendu Dame Ombres, alors Lieutenant sous vos ordres. Souhaiteriez vous vous exprimer sur le sujet ?
Kindjal: J'ai suspendu Dame Ombres de ses postes de Vice-Prévôt en charge de la Police, Lieutenant et CM (ndlr:Chef Maréchaux) de Bordeaux et Instructeur à l'Académie de la Prévôté pour manquements graves à ses devoirs. En effet, outre un comportement particulièrement déplacé vis-à-vis de sa hiérarchie, à savoir manque de respect, remise en cause de décisions, comportement insurrectionnel en caserne, elle avait ce soir-là refusé de dispenser une formation à un Lieutenant dont elle contestait la Duché de Guyenneination par son supérieur hiérarchique, à savoir le Prévôt, arguant qu'en tant qu'Instructeur de l'Académie de la Prévôté, elle n'avait guère à obéir au Prévôt... Argument ridicule pour couvrir le fait qu'elle refusait de céder sa mainmise sur une caserne qu'elle a contribué à vider de ses agents, au grand dam des municipalités successives.
AAP: Quelles ont été les suites de cette sanction ? Il semble que Ombres ait été Duché de Guyennemé Prévôt à votre succession.
Kindjal: Le Duc a simplement décrété que ma décision était annulée de par de ma démission. Un choix non seulement très discutable quant à son caractère logique, mais qui montre encore le crédit qu'apporte le Duc au travail effectué et aux décisions prises par ses Conseillers. J'ai été d'autant plus surprise que les propos tenus en privé par le Duc ne montraient guère une grande estime pour Dame Ombres, et le poste de Prévôt devenant d'autant plus important qu'il considère qu'une menace de sécurité plane sur notre Duché, cette Duché de Guyenneination me semble particulièrement peu cohérente avec les opinions que le Duc a exprimées en ma présence.
AAP: Votre mandat approche de sa fin, vous vous présentez de nouveau face aux électeurs sous la liste HO (note de l'auteur : Horizons). Souhaitez vous marquez une continuité ou une rupture en vous présentant à l'honorable dixième place ?
Kindjal: Si j'avais souhaité marquer une rupture, j'aurais tout bonnement quitté HO ! Je crois avoir prouvé que je ne fais pas dans la demi-mesure... La décision de me présenter à une place plus modeste fait suite au déroulement de ce mandat. Je pensais naïvement que ma présence au Conseil me permettrait d'agir au mieux pour le Duché, en synergie avec l'ensemble des autres Conseillers. Force est d'admettre qu'après deux mois à devoir me battre continuellement pour tenter de faire entendre ma voix, et ce sans résultat, ma vision de la politique s'est considérablement modifiée. N'étant pas satisfaite du rapport bénéfice du Duché / temps et énergie dépensés, j'ai décidé de me concentrer sur d'autres façons de faire avancer mon Duché, probablement moins prestigieuses et moins productives en terme de titres mais, je l'espère, autant voire plus efficaces.
AAP: Cet entretien touche maintenant à sa fin. Souhaiteriez-vous ajouter quelque chose ?
Kindjal: Je souhaiterais remercier toutes les personnes que j'ai été amenée à côtoyer pendant mon mandat de Prévôt, avec qui mes rapports furent aussi divers qu'enrichissant. Je suis particulièrement fière des douaniers, ce corps d'élite, ainsi que des CM (note de l'auteur : CM = Chef Maréchaux) qui ont su montrer leur sérieux en pulvérisant des records lors de ma dernière semaine de mandat. Pour les policiers, vu qu'ils sont majoritairement CM, je pense qu'ils ne se sentiront pas lésés ! Un grand merci également à tous ceux qui ont pris la peine de me contacter pour me faire part de leur soutien. Ils se reconnaitront, pour cette fois je ne citerai pas de Duché de Guyenne.
AAP: Dame Kindjal, je vous remercie d'avoir voulu bien répondre à mes questions.
Sophia de Lorraine, pour l'AAP
30-09-2009 : Droit de réponse du Duc de Guyenne suite à l'entrevue de Dame Kindjal. - Spoiler:
Marmande (AAP) - Suite à la publication de l'entretien de dame Kindjal par la rédactrice Sophia de Lorraine, le Duc de Guyenne, Alexandre* Demessy-Montferrat, Seigneur du Breuil de Lesparre et de Montesquieu, a souhaité nous entretenir et répondre ainsi à l'ancienne Prévôt de Guyenne. Voici notre entrevue avec lui.
AAP - Bonjour Votre Grâce.
A DM - Bonjour.
AAP - Vous avez demandé cet entretien suite à l'article qui vient d'être publié, article contenant une entrevue de dame Kindjal. Pour quelles raisons souhaitez-vous faire valoir votre droit de réponse ?
A DM - La conseillère Kindjal donne une version bien à elle des faits et porte des jugements qui sont loin d’être objectifs.
AAP - Si vous le voulez bien, nous allons reprendre les critiques que dame Kindjal vous adresse une à une dans l'entrevue. La première est au sujet de la fermeture des frontières de Guyenne, où elle explique que vous souhaitez le faire depuis longtemps. Est ce vrai?
A DM - Cette allégation est absolument fausse. Durant mon mandat à aucun autre moment je n'ai parlé de fermer les frontières.
AAP - Quelles sont donc les raisons de cette fermeture? Pour mémoire, dame Kindjal a parlé de la menace de la constitution de l'armée de Taiwen. Y en a-t-il d'autres qui n'ont pas été évoquées?
A DM - Bien sur.... J’ai évoqué les raisons que voici en gargote et au conseil : -Le conflit Rouergue-Languedoc qui s'enlise avec des brigands et des mercenaires chez l'un et l'autre. -Namaycush qui monte une armée en Limousin avec l'accord de la Comtesse du Limousin, dont j'entends dire qu'il voudrait envahir la Guyenne, ou le Poitou, voir le BA... -Une armée qui se monte en Guyenne sans mon accord. -Un Duché de Guyennebre important de lances de brigands qui passent, ou sont dans nos villages ou vont arriver en Guyenne. D’ ailleurs depuis que le Périgord Angoumois a fermé ses frontières, Le Poitou a quitté l’ADC, et le Limousin a levé le ban. Normalement cela aurait dû inquiéter n’importe quel Prévôt.
AAP - Dame Kindjal a parlé également de votre rapport avec le conseil ducal. Je la cite : "Il semble tout simplement que le Conseil Ducal [...] ne soit à ses yeux qu'une vaste farce, puisque les décisions sont prises en dehors de ce cadre par le Duc et ses proches." Là-dessus, elle ajoute que vos proches sont les membres de votre parti. Qu’avez-vous à y répondre? Travaillez-vous aussi peu avec le conseil ducal qu'elle le sous-entend?
A DM - *Rit* ben voyons... Je me demande où elle va chercher tout ça. Les décisions sont toutes prises en conseil, et chacun peut s'y exprimer. Mais vous en conviendrez à un moment faut bien décider. Je n’y peux rien si son avis est minoritaire. Bizarrement les conseillers des autres partis ne se plaignent pas de ne pas être consultés.
AAP - Et pour finir, dame Kindjal conclue les critiques par la Duché de Guyenneination de la Vicomtesse Ombres au poste de Prévôt. Celle-ci parle d'ailleurs des Duché de Guyennebreuses critiques au sujet de la Vicomtesse que vous auriez émise. Que pouvez-vous nous dire sur ces dites critiques et sur les raisons qui vous ont amenées à Duché de Guyennemer Ombres ?
A DM - La Vicomtesse Ombres a semble t’il fait beaucoup de reproches sur le travail de l'ex-Prévôt Kindjal, et elle ne fut pas la seule. J'ai personnellement constaté que Dame Kindjal tenait des propos inadmissibles envers l'Ost de Guyenne, et par ailleurs que certains Maires ne voulaient plus avoir affaire à elle. *Le Duc marque une pause* Quelques minutes avant de me donner sa démission dame Kindjal décide de démettre de ses fonctions la Vicomtesse Ombres. Cela à un goût de vengeance, car sinon pourquoi attendre de partir pour virer quelqu’un. La Vicomtesse Ombres a assuré le rôle de Prévôt, et de vice prévôt a plusieurs reprises, et même si nous ne sommes pas des amis loin de là, il était de mon devoir de Duché de Guyennemer quelqu'un capable d'assurer correctement la sécurité de la Guyenne sans m’en cacher les risques.
AAP - Que pouvez-vous nous dire des réactions de dame Kindjal dans l'entrevue qu'elle a donné?
A DM - Pour tout vous dire, il me semble que cette démission à ce stade du mandat et cet entretien arrivent a point au moment des élections, et Dame Kindjal semble préférer visiblement s'adonner aux joies de la rumeur et du mensonge devant les Guyennois pour aider son parti HO à remporter quelques voix.
AAP - Quel est son comportement au conseil ducal?
A DM - *Rit* Je préfère ne rien en dire.
AAP - Avez-vous quelque chose à ajouter Votre Grâce?
A DM - J'ajouterai que je trouve tout cela bien pitoyable.
AAP - Je vous remercie d'avoir répondu à mes questions, votre Grâce, et vous souhaite une très bonne fin de mandat. Qu'Aristote vous garde!
A DM - C est moi qui vous remercie, ce fut un plaisir de répondre à vos questions.
EvSdA, pour l'AAP
30-09-2009 : Aux ducales de Guyenne, quatre listes se présentent - Spoiler:
AAP (BORDEAUX) - Les élections ducales de début octobre 1457 s'achèveront le jeudi 1er octobre, après le décompte des voix pour chacune des listes inscrites. À cette occasion, les quatre listes en lice s'étaient déjà présentés aux précédentes élections (début août) et sont dorénavant constituées comme suit :
Prospérité Pour la Guyenne (PPG) - (Trunks59, Ombres, Limace, Eloin, Charles_de_valorl, Titpuce, Allalona, Vkkj, Aenor, Marmou, Hadma, Drykern)
Avenir Pour la Guyenne (APG) - (Elia_von_strass, Seprian59, Fradou, Alexandre*, Lelouch, Koyote, Natalys, Balthier., Leprincedelabocca, Formarie, Fantik37, Lachainep)
Front Guyennois Indépendant (FGI) - (Leepo, Maylis, Kolobok, Zorro18, Montalban, Ben42, Didjulo35, Seigneurrahl, Lanciena, Phyllie, Alban235, Emi4218)
Horizons (HO) - (Lorca, Narvath, Mimi83720, Betoval, Mayouche, Isambre, Garzimlebo, Valeriane54, Sancte, Kindjal, Topheez, Deliriuma)
Le Chacal, pour l'AAP
05-10-2009 : Composition du nouveau conseil ducal - Spoiler:
BORDEAUX (AAP) - Suite aux élections ducales survenues le jeudi 1er octobre 1457, le conseil ducal nouvellement composé a délibéré pour reconnaître un feudataire pour le duché de Guyenne. Le 3 octobre, le successeur au duc Alexandre s'est fait connaître en gargote bordelaise, annonçant par la suite les nominations aux postes administratifs du duché. Duchesse : Elia_von_Strass Porte-Parole : Mimi83720 Bailli / Conseiller aux Mines : Trunks59 Conseiller au Commerce : Fradou Juge : Alexandre* Prévôt : Ombres Procureur : Zorro18 Capitaine : Limace Connétable : Kolobok Conseillers : Seprian59, Lorca et Narvath Chambellan (non-élu) : Macgivre Le Chacal, pour l'AAP Source : https://2img.net/r/ihimizer/img40/7955/aaaauh.jpg
10-10-2009 : Guyenne : Quid de la contestation de la validité des listes ? - Spoiler:
Bordeaux (AAP) - Alors que la baronne Elia von Strass d'Acoma a été reconnue duchesse de Guyenne samedi 3 octobre , recueillant huit voix sur douze, sa légitimité est déjà remise en cause. En effet, dame Melior_fée, procureur auprès de la cour d'appel royale de Paris, a appelé la commission électorale à examiner une nouvelle fois la liste APG dont la nouvelle duchesse est issue, au motif que cette liste ne correspond plus à tous les critères d'éligibilité. En effet, un des colistiers de la liste APG a été brulé sur un bucher et "techniquement" ne réside donc plus en Guyenne.
Nous reproduisons ici ses propos :
"A la Noble Commission,
Veuillez recevoir mes salutations. A la suite des évènements survenus en Guyenne, soit la conduite au bûcher du maire Formarie, je m'interrogeais sur les conséquences pour la liste APG. En effet avait été déclaré :
Citation:
Ainsi, nous membres de la commission électorale déclarons que la liste APG :
Citation: 1-Elia Von Strass 2-Seprian59 3-Fradou 4-Alexandre* 5-Lelouch 6-Koyote 7-Natalys 8-Balthier. 9-Leprincedelabocca 10-Formarie 11-Fantik37 12-Lachainep 12 Drykern
est valide pour se présenter aux élections Ducales de notre Duché. Étant la seconde liste rendue conforme et validable aucune autre liste ne pourra être déposée avant la liste APG sous peine de peine d'invalididé sauf bien entendu la liste PPG validée en première position.
Nous soulignons avoir acté des mandats de maire de Lelouch, Natalys et Formarie, mais en vertu de leur place non éligible où de leur non présentation à l'élection municipal, validons tout de même la liste sous réserve que les sieurs et dames susmentionnés doivent démissionner de l'un des postes si d'aventure ils venaient à recevoir un siège au conseil ducal et ce afin de garantir la bonne marche du Duché.
Faict à Bordeaux Ce vingt et unième jour de septembre 1457
La Commission électorale"
Ce à quoi il n'y a rien à redire, mais maintenant que Formarie n'est plus sujet guyennois tel que défini par le décret en vigueur, qu'advient-il ? Il s'agit là d'une situation délicate, et à un tel délai des élections, la liste ne peut être invalidée, ce serait terriblement préjudiciable pour la Guyenne, et son bon fonctionnement.
Mais ne pouvons-nous pas alors nous interroger sur le souci que pose l'invalidation d'une liste entière pour un seul membre défaillant ?
Courtoisement
Melior"
A ce jour la question reste entière. la reconnaissance de la duchesse reconnue de Guyenne peut elle être remise en cause, du fait de la disparition prématuré et indépendante de sa volonté d'un membre de la liste qui lui a permis d'entrer au conseil ? Nous vous présentons ici la réponse de la commission électorale représentée par le seigneur Trunks59.
"A la Vicomtesse Mélior,
En réponse à votre missive, nous vous faisons savoir que la commission a validé l'ensemble des listes conformément aux loys de Guyenne et dans les délais prévus, qu'a ce moment là les membres de ces listes remplissaient les conditions attendues.
Cependant nous attirons votre attention sur deux faits qui se sont produit depuis les validations:
-Liste APG : Formarie est décédée brutalement. Il semble qu'une autre personne porte le même nom dans une autre province, mais n'est pas celle qui figure sur cette liste. A moins de démontrer comment du jour au lendemain elle a pu rejoindre cette province.
-Liste "Horizons" : Sancte a été interdit par l'Eglise Aristotélicienne et se trouve sous le coup de l' Article 7 du concordat de l' église Aristotélicienne signé avec la Guyenne.
La commission pense que ces deux faits n'ont pas à être pris en considération, puisque arrivés après les validations et hors des délais imposés par la Loy.
Faict à Bordeaux
Ce sixième jour de octobre 1457
La Commission électorale"
Une réponse qui laisse beaucoup de monde sur sa faim, et de fait, la critique se fait encore plus vive suite à cette réponse.
Astorius, pour l'AAP
11-10-2009 : La saison des révoltes - Spoiler:
Bordeaux (AAP)- En moins de deux semaines se sont succédées trois révoltes dans les mairies Guyennaises, retour sur ces évènements.
Le 29 septembre dernier, dame Formarie, maire de Bordeaux, disparaissait dans des circonstances mystérieuses, sans que personne ne puisse retrouver sa trace. Même son compagnon, messire Jerome.d, a été incapable dexpliquer ce mystère. Selon, certains, le tristement célèbre évêque Zippo l'aurait conduite au bûcher sans passer par la justice temporelle, tant il lui semblait évident qu'elle était coupable. Mais ce ne sont là que rumeurs, et la vérité reste inconnue à ce jour.
Aussitôt, la vicomtesse Ombres, prévôt des maréchaux, s'est occupé de reprendre la mairie, ce qui fut chose faite dans la nuit du 29 au 30 septembre. Une célérité qui honore les services de sécurité du duché. Mais, la vicomtesse étant conseillère, elle ne pouvait cumuler durablement les deux postes et, depuis le samedi 10 octobre, elle a laissé la place à dame Louise Joualvert - une jeune bordelaise qui devient maire de Bordeaux pour la première fois - après une campagne serrée contre dame Aenor, tribun de Bordeaux, qui a tout de même obtenu 45% des suffrages.
En début de semaine, le 6 octobre précisément, messire Massai était élu maire de Cahors, et s'enfuyait le jour même en compagnie de dame Lilith, emportant à eux deux, plus de neuf milles écus en pièces sonnantes et trébuchantes, ainsi que des milliers d'écus de marchandises. Les deux individus étaient connus dans la ville, puisque le premier était un proxénète, et la seconde son employée. La mairie était reprise dans la nuit du 7 au 8 octobre par son excellence Koyote, pair de France et ancien conseiller de Guyenne, qui de son propre aveu, ne briguera pas le poste de maire. Il n'est là que pour assurer l'intérim le temps que des élections permettent l'élection d'un nouveau maire.
Enfin, dans la nuit du 8 au 9 octobre, la mairie de Marmande a été reprise par dame Istar.333, ancienne maire de Marmande durant de Duché de Guyennebreux mandats. Cette reprise fait suite à une demande de l'ancien maire, messire Roran, qui pris d'une maladie aussi subite que violente, le laisse incapable d'assumer son poste. Contrairement à son excellence Koyote, il est probable que dame Istar brigue un mandat de maire.
Trois Révoltes municipales pour trois raisons bien distinctes : une disparition, un pillage, une maladie. Espérons que la série noire s'arrêtera ici et que les maires de Guyenne pourront continuer leurs mandats sereinement.
Astorius, pour l'AAP
12-10-2009 : Pillage de la mairie de Cahors - Spoiler:
Cahors (AAP) - Le Mercredi 7 septembre, la mairie de Cahors a été pillée. Le réveil des cadurciens était plutôt morose ce Mercredi matin. En effet, le maire nouvellement élu s'était enfui avec la caisse et les stocks. Après une élection sans concurrence, messire Massaï avait été Duché de Guyennemé au poste de bourgmestre. Il n'aura pas fallu plus d'un jour au triste sire pour s'approprier toutes les richesses de sa commune, dans laquelle il possédait échoppe et champs, et s'enfuir en prenant soin de laisser un message à destination de ses concitoyens. Dans ce message au ton ironique, le bandit explique son acte comme un électrochoc donné aux cadurciens afin qu'ils se prennent en main. En effet, il n'hésite pas à parler "des anges gardiens, [...], espérant une réaction [...] se sont brisés les ailes à force de se démener pour rien." Aussi, l'ex-maire se présente comme le "démon" qui aurait "profité de votre candide naïveté et de votre immobilisme désespérant". La lettre, copiée dans son intégralité ci-dessous, n'a pas suscité beaucoup de réactions près de la porte de la mairie où elle était accrochée. Néanmoins, un groupe fut rapidement monté pour reprendre les rênes de la municipalité et c'est donc messire Koyote qui occupera le poste de bourgmestre jusqu'aux prochaines élections dans dix jours. Topheez, pour l'AAP Source : Forum I -> La gargote Guyennoise -> La halle de Cahors (RP) -> Avis aux citoyens de Cahors La lettre de Massaï: "Chers concitoyens, Je vous remercie de m'avoir fait confiance, bien que je me rende compte que cette victoire soit peu glorieuse, mais vous savez que la gloire ne m'intéresse pas ! Je vous ai promis de faire bouger Cahors, de libéraliser le marché, de sortir cette ville de sa torpeur ! Je compte bien tenir mes promesses ! J'ai assisté depuis quelques temps aux vains efforts que quelques Cadurciens ont fait pour maintenir cette ville en vie. tels des anges gardiens, ils vous ont portés à bout de bras, espérant une réaction de votre part et ils se sont brisés les ailes à force de se démener pour rien. Alors aujourd'hui, je suis votre maire, grâce à votre passivité ! Vous avez perdu vos anges gardiens, mais vous vous êtes jetés dans les bras du démon, et au fond, même si cela n?excuse pas mon geste, et franchement je ne cherche aucune excuses, je pense que ce qui vous arrive vous sera bénéfique ! Car vous serez obligé de vous bouger pour vous sortir des ennuis dans lesquels je viens de vous plonger ! J'ai la faiblesse de croire que cet acte vous rappellera que vous n'êtes pas dans un monde parfait, où tout va pour le mieux, où chacun œuvre au bonheur des autres, j'espère que cela vous ramènera à la réalité, un tel monde n'existe que dans vos rêves et surtout j?espère que vous allez enfin comprendre que la période dans laquelle nous vivons est une période troublée, pleine de violence et de bar-barie !!! J'en suis l'exemple parfait,j'ai profité de votre candide naïveté et de votre immobilisme désespérant ! Ma foi, cela m'a été profitable, car les maires précédents avaient très bien su gérer votre ville ! Alors bonne chance à vous, je vais dépenser ma fortune sous d?autres cieux !!! Massaï de Alméida, Maire (ou ex?) de Cahors en fuite ! 14-10-2009 : [Erratum] La saison des révoltes - Spoiler:
Bordeaux (AAP) - Une erreur s'est glissée dans l'article sur les trois révoltes successives en Guyenne.
En effet, nous vous disions concernant la révolte à Cahors menée par son excellence le pair de France Koyote, que celui-ci ne comptait pas se présenter à la mairie à l'issue de sa période d'interim. L'intéressé a formellement contesté avoir exprimé de telles intentions. De ce fait, à l'heure actuelle, nous ne savons pas encore ce que décidera le nouveau maire de Cahors.
Avec nos excuses les plus sincères,
Astorius, pour l'AAP
PS : Je vous ai laissé 0,1 écus et 1 barque pour que vous ne couliez pas complètement ! ^^")
07-12-2009 : Le nouveau conseil ducal de Guyenne - Spoiler:
Bordeaux (AAP) - Voici la composition du nouveau conseil de Guyenne Après deux tours et 4 jours de débat, le nouveau conseil de Guyenne est enfin formé. Rappelons que les trois listes en lice, Horizons, GPS et PPG avaient toutes trois obtenu 4 sièges au conseil, même si Horizons était en tête, ayant obtenu quelques suffrages supplémentaires. Voici donc le conseil : Duchesse : Melior Juge : Zorgl Procureur : Barryroots Prévôt : Connétable Capitaine : El Barto Commissaire au commerce : Topheez Bailli : Narvath Commissaire aux mines : Faran Porte parole : Betoval A l'heure actuelle, les postes de prévôt et de connétable n'ont pas encore été attribués. On remarquera néanmoins que les postes ont été attribués en priorité aux membres des partis Horizons et GPS, la duchesse étant elle même issue de la seconde formation. Passons maintenant à une petite analyse des conseillers. Tout d'abord, Faran, Zorgl, Barryroots sont conseillers pour la première fois de leur existence. D'ailleurs, rien ne les prédispose aux postes qu'ils occupent. Ainsi, ni Zorgl, ni Barryroots n'ont de passé juridique, et Faran, s'il est le fils de feue la vicomtesse Izarra, est en même temps désavantagé par son jeune âge (dix ans) et son inexpérience en matière économique. Pour les autres conseillers, notamment économiques, les deux places de cac et bailli sont monopolisés par le parti Horizons en les personnes de Narvath et Topheez. Rien à dire là dessus, sauf que sire Trunks59 était plus attendu au poste de bailli ou cac. Betoval, le nouveau porte parole, est procureur à la cour d'appel. Son absence à un poste juridique s'explique par ses fonctions royale, puisqu'il est interdit d'être juriste simultanément en province et à Paris. Monseigneur El Barto, le capitaine, est un ancien chancelier (et donc feudataire) de la confédération helvétique. Il a l'expérience du pouvoir, tout comme la vicomtesse Melior, ancienne comtesse du Périgord et actuelle procureur à la cour d'appel et à la Haute Cour de justice, qui devient donc duchesse de Guyenne. Notons que c'est là son premier mandat au conseil de Guyenne. Parmi les conseillers sans poste, on trouve la vicomtesse Ombres, ancienne duchesse de Guyenne et prévôt, récemment affaiblie politiquement par un scandale à la prévôté, sire Trunks59, ancien bailli et dame Maylis, ancienne procureur. Tous trois appartiennent au parti GPS. Quant au vicomte Zamday, nous ignorons tout de ses précédentes activités. Maintenant, il ne reste plus qu'à voir ce que donnera ce nouveau conseil. Astorius, pour l'AAP sources : gargote de Guyenne http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1041454&sid=j9VKLt4cXNZ4iLonHtX9AcgE6http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1037584&sid=j9VKLt4cXNZ4iLonHtX9AcgE6http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1031706&start=0&sid=j9VKLt4cXNZ4iLonHtX9AcgE6http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1061466&sid=j9VKLt4cXNZ4iLonHtX9AcgE6http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1021074&sid=j9VKLt4cXNZ4iLonHtX9AcgE6_________________
07-12-2009 : Nouvelle duchesse en Guyenne, Nouveau conseil ducal - Spoiler:
Bordeaux (AAP) - Voilà quelques jours que le conseil de Guyenne a reconnu sa nouvelle duchesse de Guyenne en la personne de la Vicomtesse Melior.
Le nouveau conseil a été nommé dans la foulée en dehors du connétable qui n'a été nommé qu'hier en fin de journée. Voici le dit conseil :
Duchesse : la Vicomtesse Melior
Porte-Parole : messire Betoval
Conseiller au Commerce : messire Topheez Bailli : messire Narvath Conseiller aux mines : le Comte Faran
Prévôt : le Vicomte Zamday Procureur : messire Barryroots Juge : dame Zorgl
Connétable : la dame Maylis Capitaine : le Vicomte El_Barto
Chancelier : messire MacGivre
Conseillers sans charge : la Vicomtesse Ombres et le sieur Trunks.
La duchesse de Guyenne, Sa Grâce Melior, a tenu à rappeler que "Être conseiller simple ne signifie pas que l'on reste sans fonction. Les tâches ne manquent pas, telles que celles de monter un dossier sur le budget ducal, ou alors diriger la guilde des marchands ambulants."
Ainsi, le travail du nouveau conseil de Guyenne commence. Bonne chance à lui.
EvSdA, pour l'AAP.
01-04-2010 : Guyenne : nouveau conseil ducal - Spoiler:
BORDEAUX (AAP) - Melior a été reconnue duchesse de Guyenne. Sa liste, Guyenne prospère et solide (GPS), avait remporté l'élection ducale du 29 mars par 52.5% des suffrages (6 sièges), face à Aqvitania (AQVI) avec 27.9% (4 sièges) et Pour la prospérité de la Guyenne (PPG) avec 19.6% (2 sièges). La constitution de son conseil est la suivant :
Elianor_de_vergy (GPS) : porte-parole Asophie (GPS) : procureur Maylis (AQVI) : juge Clemence (GPS) : commissaire aux mines Emi4218 (GPS) : commissaire au commerce Trunks59 (PPG) : bailli Shushi.de.malemort (PPG) : prévôt des maréchaux Aradiia (GPS) : connétable Hull19 (AQVI) : capitaine Montalban (AQVI) : chargé de la guilde ducale des marchands ambulants Vald (AQVI) : chargé des affaires maritimes
Kartouche, pour l'AAP
Dernière édition par Francois Noel de Voltaire le Mer 7 Avr 2010 - 17:54, édité 10 fois | |
| | | Francois Noel de Voltaire Résident à l'année
Messages : 112 Date d'inscription : 12/07/2009
| Sujet: Re: [Sources AAP] Mer 7 Avr 2010 - 16:27 | |
| Gascogne Round 215-06-2009 : La Guyenne trahie par une armée félonne - Spoiler:
[+] Bordeaux(AAP)- Une armée de Guyenne vient d'envahir la Gascogne, sans autorisation du conseil ducal. Les relations entre la Gascogne et la Guyenne, les deux seuls duchés du sud ouest, ont toujours été tendues depuis la conquête de la Gascogne par l'ost royal en avril 1456. Déjà, en juin 1456, une armée venait assiéger le village de la Teste de Buch, un siège resté infructueux grâce à la vaillance des testerins. Récemment, en février 1457, deux armées, la "légion gasconne" du commandant Grinwold, et "Mort aux Boulets", une compagnie franche béarno-gasconne, commandée par l'ancienne comtesse du Béarn Améliane et, soutenue par la Maisnie du Cartel, semait le trouble dans le sud ouest de la France, en anéantissant les ost d'Armagnac et de Guyenne, avant de finalement assiéger la ville de Bordeaux, capitale de Guyenne, sans réussir à la prendre après 5 assauts successifs, tous repoussés. Et en mai dernier, la Maisnie du Cartel, célèbre organisation brigande réputée obéir à la Gascogne, s'emparait de la ville de Bazas et la mettait à sac. Mais aujourd'hui, pour la première fois, la situation s'est inversée. ce n'est plus la Gascogne qui s'aventure en Guyenne, mais le contraire. Au matin du 10 Juin 1457, les Labritois ont eu la surprise de découvrir que la mairie avait été prise par un groupe de Guyennois, et qu'une armée étrangère venait de s'installer aux portes de la ville. Ainsi, le nouveau maire de Cahors, Fred64, et l'armée aux portes de la ville, "la desambarranta", dirigée par Elvis_, était jusqu'alors en place à Cahors, ville de Guyenne. Cette armée avait commencé à faire mouvement il y a quelques jours, et certains avaient alors cru à une marche vers Bordeaux pour s'emparer du pouvoir, ce qui avait poussé le duc de Guyenne, sa grâce Garzimlebo, a déclarer l'armée félonne le 9 juin dernier, exigeant de son chef qu'il la dissolve avant le mercredi 10 au soir : "Or voici que fraichement élu Conseiller Ducal, le même sieur Elvis a pris l'initiative personnelle de quitter la cité cadurcienne et d'en retirer une partie des défenses. Ajoutons que la Conseillère Fishcat l'accompagne, consciente de ses actes. Faisant route vers l'Ouest de la Guyenne en quête de quelque gloire personnelle, La Desembarranta place le duché de Guyenne en situation difficile en désobéissant sciemment aux ordres ducaux. Le chef de La Desembarranta a affirmé devant le Conseil de Guyenne faire demi-tour pour s'en retourner à ses affectations. Aujourd'hui voilà cette armée encore un peu plus à l'Ouest. Le déséquilibre créé par cette action, le refus d'obéir à des ordres ducaux ainsi que la mise en péril d'opérations militaires planifiées m'amènent à déclarer La Desembarranta comme armée félonne. Toute personne se réclamant de ses rangs le mercredi 10 juin au soir sera considéré comme traitre à la Guyenne. La Desembarranta devra être dissoute au soir de ce même mercredi 10 juin. Les Conseillers Elvis_ et Fishcat disposent d'une ultime chance de revenir à la raison, la magnanimité ducale ne s'étendra plus au delà. Passé ces délais, ordre sera donné aux forces de Guyenne loyales et légales de donner l'assaut. " Les faits nous ont montré qu'elle a été la réponse du commandant Elvis_. Plus grave encore, cette invasion est menée par des conseillers ducaux de Guyenne, messire Elvis_ le premier, mais aussi dame Muriperle et dame Fishcat, qui étaient déjà au conseil de guyenne au mandat précédent. Mais en recensant les envahisseurs, on se rend compte que la plupart étaient membre de deux partis politiques Guyennois, Tojorn Per Guyenna (TPG) et Aurochs, qui ont perdu les dernières élections ducales. Certains membres de ces partis se réclament même d'une organisation secrète, "la Compagnie du renard", dont on ignore encore les buts. Mais au vu des faits récents, on peut sans hésiter avancer l'hypothèse que cette compagnie se veut le pendant Guyennois à la Maisnie du Cartel. En tout état de cause, le duc Garzimlebo a condamné les exactions de ces ressortissants guyennois : "Je déclare l'armée franche de La Desembarranta armée ennemie de Guyenne. Ses membres sont désormais traitres au duché de Guyenne et ne trouveront pas refuge en nos terres. La Compagnie du Renard est désormais bannie des terres guyennoises. Toute personne s'en réclamant sera considérée comme traitre à la Guyenne. Les Conseillers Fishcat, Muriperle et Elvis sont renvoyés du Conseil Ducal de Guyenne et accusés de Haute Trahison. Combat sera engagé contre eux, procès sera intenté à leur encontre. " Ces nouvelles alarmantes ne sont guère de bon augure quant à un retour de la paix dans le sud ouest de la France, et notamment en Guyenne, qui avait du subir une invasion du Périgord en avril. L'avenir nous dira si la diplomatie ou les armes prévaudront dans la résolution de ce nouveau conflit. Astorius, pour l'AAP sources : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=22966042#22966042
19-06-2009 : Le goupil sort de son terrier - Spoiler:
La Teste de Buch (AAP) - Le goupil est enfin sorti de son terrier et nous a accordé un entretien. Nous l'avons d'ailleurs surpris en pleine maraude nocturne.
AAP : Bonsoir monsieur le goupil, que faites vous ?
Goupil : Là ? Je suis en train de croquer un petit guyennois, c'est pour entretenir mon image de croque mitaine.
AAP : oh, on ne voudrait pas vous déranger.
Goupil : Bah, c'est trop tard pour maintenant. En plus il était trop salé, devait manger trop de morue. Allez, que voulez vous ?
AAP : J'aimerai vous poser quelques questions. Pour commencer, dans votre dernier communiqué, vous déclarez, je cite :
"Après avoir amené le duc de Guyenne et le duc de Gascogne à se positionner fermement et ensembles contre la présence des troupes du Cartel et de Memento Mori [...] après avoir eu la promesse des autorités de Gascogne qu'une paix durable serait signée promptement avec la Guyenne et que des dédommagements substantiels seraient versés à notre duché en compensation des préjudices subis [...] nous ne comptons pas nous engager dans une lutte fratricide"
Or, dans les trois cas, les faits vous donnent tort. Au moment où vous attaquiez Labrit, le Cartel avait déjà quitté la Guyenne et Memento Mori s'apprêtaient à lever le camp. Un émissaire de la Gascogne s'apprêtait à livrer les dommages de guerre, et finalement, vous avez été vu en train d'attaquer le jeudi 18 juin la garnison loyaliste de la Teste de Buch. Autant de coups portés à votre discours, qu'avez vous à dire ?
Goupil : C'est du vent, le Cartel s'apprêtait à faire le tour pour revenir par le Rouergue en compagnie de Pépé_kaly, qui a aussi une dette envers la Guyenne, l'émissaire gascon était un brigand plein du fruit de ses larcins et on était en train de cuire des chamallows quand l'ost de guyenne nous est tombé dessus.
AAP : Ah, tout devient plus clair maintenant. J'ai ici une déclaration de votre amie Fishcat, membre de l'armée "la desembarranta" :
(dixit Fishcat)- "Tout à fait, un risque dont nous étions conscient, voyez-vous depuis plusieurs mois nous sommes en guerre avec nos duchés voisins, le Périgord Angoumois et la Gascogne. *Cette dernière province a été source de nombreux maux en Guyenne, alors que la jeune capitale Bordeaux sortait de terre, une armée gasconne est venue attaquer la ville. *Les dirigeants Gascons nous ont envoyé l'armée Mémento Mori afin de nous aider, mais ils se sont retournés contre nous avec l'aide de la maisnie de Cartel. *Falco Cartel et ses sbires ont maintes et maintes fois commis des exactions en Guyenne, sur les routes et dernièrement ils ont attaqué et pillé Bazas. *Cela fait trois longs mois que les négociations de paix avec la Gascogne sont en court et toujours rien, les pilleurs de Bazas n'ont pas été inquiété, alors devant l'inaction tant des dirigeants Guyennois que Gascons, nous avons décidé de laver l'honneur de la Guyenne et nous avons prit la route vers Labrit. *Nous avons choisi cette ville, car c'est l'ancien maire Zouz83 membre du Cartel qui a commandité l'attaque de Bazas"
Que pouvez vous dire sur cette déclaration ?
Goupil : Qu'elle est brillante la petite. Elle a réussi à transformer de gros bobards en une vérité presque convaincante. Mais pour que vous compreniez mieux, je dois revenir aux débuts de cette triste affaire. Nous étions en février 1457, alors que je voyageais avec mon amie Muriperle, nous avons vu Bordeaux s'ouvrir à la colonisation. Au même moment, l'armée béarnaise "Mort aux Boulets" venait conquérir la ville. Nous avons alors vite fui vers Cahors pour y retrouver nos amis, laissant quelques pauvres miliciens défendre la capitale. Ensuite, l'armée "Légion gasconne" est arrivée, et non pas "Memento Mori" - ah elle est géniale cette petite, elle fait des raccourcis de deux mois - pour aider la Guyenne, avant d'aider le Béarn à assiéger Bordeaux. La ville a tenu, grâce à notre défense héroique de la ville de Cahors face à une invasion de punaises. Puis il y a eu Bazas, génial aussi, un timing du tonnerre. Et à chaque fois, aucun procès, grâce à la collaboration de Fishcat, procureur de Guyenne au moment des deux attaques, qui a toujours refusé de mettre en procès ces amis gascons, prétextant qu'on n'avait aucune preuve contre eux. Et quand le duc de Guyenne a voulu faire la paix, on a dit qu'étant Régent, il ne pouvait rien signer. C'était la bonne époque...
AAP : Vous êtes en train de me dire que vous avez tout fait pour maintenir la Guyenne en guerre avec ses voisins ?
Goupil : Tout à fait, aussi bien en ne mettant pas les brigands en procès qu'en empêchant le duc de signer la paix parce qu'il n'était que régent. Mais le plus beau, c'est l'invasion de Marmande, un travail de longue haleine, puisque vous l'aurez sans doute deviné, mon état major et moi même sommes d'anciens ambassadeurs de Guyenne. Nous avons réussi à en faire un duché détesté, et ça, c'est gratifiant.
AAP : et ça ne vous dérange pas d'avouer tout ça ?
Goupil : Et pourquoi donc, quand cet entretien sera diffusé, nous aurons renversé le conseil, la Guyenne sera à nous.
AAP : et bien je vous remercie de nous avoir accordé ces quelques instants.
Goupil : dites, vous sauriez pas où je peux trouver un gosse pour mon petit déjeuner ?
Astorius, pour l'AAP
20-06-2009 : Le Duc de Guyenne désespéré face a une "désembarrata" désemparée ! - Spoiler:
Bazas(AAP)- Dans le cadre de l'affaire de "la désembarrata", l'AAP avait publié l'entrevue de Dame Fishcat, ex-conseillère de Guyenne et membre de l'armée "la désembarrata", armée rappelons le, taxée de félonie par son duché d'origine, la Guyenne, après une attaque en Gascogne. Le duc de cette province, Garzim dicte "le manchot", a bien voulu nous accorder un moment afin nous expliquer la situation conflictuelle entre le duché de Guyenne et l'armée dicte la "Désembarrata".
Bonsoir votre Grâce et merci de nous recevoir dans votre palais, nous aimerions connaitre votre avis sur les dires récents des meneurs de l'armée que vous avez définit comme "félonne" suite aux évènements récents qui se sont passés en Guyenne.Apparemment vous êtes en désaccord sur pas mal de points que Fishcat de Azahar a énoncé, est-ce exact ?
Duc Garzim : Bonsoir dame Lune, c'est moi qui vous remercie de me permettre d'apporter les corrections qui s'imposent aux déclarations éhontées de l'ancienne conseillère Fishcat.
AAP : La dame Fishcat rapporte ces faits là "Les dirigeants Gascons nous ont envoyé l'armée Mémento Mori afin de nous aider, mais ils se sont retournés contre nous avec l'aide de la maisnie de Cartel.(source : voir l'entrevue de Fishcat de l'AAP"Guyenne ou Desembarrata") Apparemment, vous êtes sur ce sujet en désaccord, je me trompe ?
Duc Garzim *lève les yeux au ciel et secoue la tête* Comment vous dire... Il n'y a pas un seul mot ici qui représente la vérité ! La dame Fishcat était pourtant sensée être Procureur à l'époque des faits, il est bien dommage qu'elle ait raté ainsi cet épisode crucial dans l'histoire de la Guyenne... Bordeaux, tout juste fondée, fut menacée par l'armée "Mort aux Boulets", dirigée par l'ancienne comtesse béarnaise Ameliane. Bon nombre de ces troupes étaient de la mesnie Cartel, mais celle-ci ne dirigeait pas les opérations, du moins, dans un premier temps. Face à cette menace, le Régent Jeroen avait fait appel à la Duchesse Herra afin de porter secours à la Guyenne. La Gascogne envoya alors l'armée "OST GASCON II", dirigée par l'officier gascon Grinwold. Cette armée, au lieu d'attaquer "Mort au Boulets", s'allia à elle et toutes deux prirent d'assaut Bordeaux. Les combats furent horribles, 5 jours de carnage. Je le sais, j'y étais en tant que Sénéchal de Guyenne, j'y ai d'ailleurs perdu l'usage de mon bras. Il ne faut pas confondre l'armée "Memento Mori" du baron de Hautpoul, messire Namaycush, et l'armée gasconne, qui prit d'assaut Bordeaux. La Memento est une armée franche qui sema le désordre en Gascogne sous le règne du duc Estalabou et tenta de fuir par la Guyenne. Cependant, son chef, messire Namay, était commandant de Gascogne au moment de la trahison gasconne, sous le règne de la duchesse Herra.
AAP : Votre Grâce, la dame Fishcat vous reproche le fait que pendant votre Régence vous n’avez pas signé le traité de paix, je cite "Il prétexte à présent qu'il ne pouvait pas signer le traité de paix car il était régent, or aucun texte de la pairie, ni notre coutumier ne l'interdit." Est-ce vrai ?
Duc Garzim *rires* : Reconnaissons à cette dame une qualité : le sens de l'humour... *essuie une larme* Et bien ! C'est un morceau de choix que vous me proposez là ! Par où commencer... Peut-être par les 45 jours de ma régence durant lesquels certains notables de Guyenne, parmi lesquels celle qui était alors la Procureur Fishcat, ont tout fait pour priver le duché de toute autorité et de toute forme de gouvernance... Durant 45 jours, ceux-là ont passé plus de temps à argüer des limitations de pouvoir du régnant dues à la régence qu’à autre chose. Grâce à leur différents coups d'éclat, la Guyenne s'est retrouvée décrédibilisée auprès de ses voisins. En accédant aux responsabilités de Régent, je rejoignais 2 négociations de paix : la première avec la Gascogne pour le siège de Bordeaux en février, la seconde avec le Périgord-Angoumois pour l'attaque de Marmande en avril. En arrivant à la table des négociations, et en réponse à l'opposition interne du duché de Guyenne, nos interlocuteurs se sont tout d'abord montrés réservés à négocier avec un Régent, puis le dialogue s'est installé. Mais, il n'a jamais été question pour nos voisins de signer un traité qui ne vaudrait pas un sou tant qu'un Duc légitime de Guyenne ne le validait pas. A la fin de mon mandat de Régence, les négociations avec la Gascogne étaient sur le point d'aboutir. Quant aux pourparlers avec le Périgord-Angoumois, les avancées des dernières semaines étaient démonstratives. La dame Fishcat, qui était d'ailleurs Vice-Chambellan avant d'être renvoyée de la Chancellerie pour sa trahison, était d'ailleurs à la table des négociations avec le duché de Gascogne depuis le premier jour... Son rôle dans l'avancée de ces négociations durant ces 4 mois aura été purement et simplement nul d'un bout à l'autre, de son seul fait.
AAP : Je comprends votre Grâce ... Dame Fishcat a dit également : "c'est d'ailleurs après l'annexion de Marmande par une armée périgourdine que "la Dessembaranta" a vu le jour." D'après mes quelques connaissances sur l'histoire de Guyenne et mon court séjour ** Marmande n'a jamais été annexé je crois non ?
Duc Garzim *sourit et lève la main en signe d'impuissance devant la bêtise des déclarations de l'ancienne conseillère...*: Comme vous le soulignez si justement, Marmande s'est défendue vaillamment et n'est jamais tombée. Les assauts furent d'ailleurs d'assez courte durée au final, mais les faits étaient là : situation de guerre avec le Périgord-Angoumois. Et c'est ainsi que, pour couvrir l'Est de la Guyenne, le sieur Elvis_ fut chargé de diriger une armée de Guyenne à Cahors. J'insisterai sur un point... Les Conseillères Muriperle et Fishcat avaient alors insisté pour que cette armée soit confiée au sieur Elvis_... De là à dire que leur action actuelle était prévue de longue date...
AAP : A propos des négociations, la dame Fishcat a affirmé que la meilleure démonstration pour une Guyenne entendue et respectée était la guerre vous êtes d accord avec elle ?
Duc Garzim : Je pense que la dame Fishcat qui se réclamait du corps diplomatique guyennois aurait mieux fait de rejoindre les rangs de l'Ost de Guyenne, son désir d'action eut été assouvi et ses critiques incessantes contre cette institution moins acerbes.
AAP : Concernant la prise de Bazas, cité guyennoise, par des membres de la mesnie Cartel, voici quelques semaines, dame Fishcat déclare ceci : "les pilleurs de Bazas n'ont pas été inquiété, alors devant l'inaction tant des dirigeants Guyennois que Gascons,...". Qu'avez-vous à dire à propos de cette "inaction" ?
Duc Garzim *D'une voix glaciale* : Une seule chose... Dame Fishcat était Procureur. Elle était la seule en mesure "d'inquiéter" les pillards, une armée, car nous en avions une à Bazas, ne pouvant empêcher les "départs" de la ville... Elle n'a rien fait pour des raisons qui lui appartiennent. Je trouve... amusant... qu'elle vienne à reparler d'elle-même de son inaction flagrante.
AAP : Pour finir votre Grâce, pourriez-vous nous dire en avant première le sort des membres de l'armée félonne ? Qu'avez vous décidé ?
Duc Garzim : "La Desembarranta" a attaqué "Guienna Aban!" à La Teste de Buch cette nuit, nos troupes ont repoussé l'assaut et l'armée félonne, car je maintiens ce terme, se trouve aujourd'hui prisonnière entre les villes de Mimizan et La Teste de Buch. Dans chacune de ces villes se trouve une armée de Guyenne, Mimizan compte également une armée Gasconne. J'ai tendu la main aux guyennois présents dans cette armée jusqu'au dernier instant : "La Desembarranta" étant considérée comme ennemie de Guyenne mais ses membres étant libres de regagner leur foyer... Ceux qui nous ont attaqué ont fait leur choix, j'avais annoncé le mien voici déjà de nombreux jours. "La Desembarranta" sera détruite, le sieur Elvis_ ne parvenant manifestement pas à s'y résoudre de lui-même, ce sera fait par la force des armes.
Lunedargent, pour l'AAP
22-06-2009 : Affaires "désembarrata" - Un retour au calme ? - Spoiler:
Bordeaux(AAP)- La campagne Testerine retrouve son calme. Après la destruction de l'armée félonne "La Désembarrata" près de la ville de La Teste-de-Buch, l'armée ducale se dirige actuellement vers la capitale, menée par le duc en personne.
Pour autant, l'affaire n'est pas complètement terminée. Le duc avait annoncé la traduction en Justice des meneurs de l'armée et nul doute qu'il tiendra parole. Ces procès seront sans doute une occasion de plus pour les sympathisants du groupuscule guyennois (ndlr "La Compagnie du Renard") de manifester leur mécontentement par rapport à l'autorité ducale.
Grimion, pour l'AAP
Source : Forum I, la gargote Guyennoise, topic [RP le massacre]
14-07-2009 : Gascogne /Guyenne : Demandée, attendue, décriée, voici la Paix !- Spoiler:
Mont de Marsan (AAP)- Depuis plus de cinq mois que la Gascogne était, de fait, en guerre contre la Guyenne, une conclusion pacifique a enfin pu être signée entre les deux partis. Il faut resituer les faits. Herra d'Estradie, alors Duchesse de Gascogne, avait déclaré la guerre à la Guyenne alors qu'elle avait envoyé des troupes pour aider ses voisins à faire face à une attaque sur leur capitale. Un retournement de veste, réalisé selon ses dires, dans "l'intérêt des Guyennois" a entrainé la guerre. Après la rupture d'une trêve religieuse et consciente qu'elle s'était faite abusée, elle avait ordonné le retrait des troupes et proposer de suite un cessez-le-feu. Après cinq mois de négociations, une pleïade de représentants Gascons, mais surtout Guyennois (dûe au fait des nombreuses régences s'étant succédées chez eux), une médiation orchestrée par la Primatie de France, la paix est là. Voici le traité tel qu'il a été signé par les trois partis : -*-*-**-*-**-*-*-**--*--*-*-*-**-*-*-*--*-*-*-**-*-*-**-*--**-*-*--*--*-*-*-*-*-*-**--*-**--*-*-**-* Traité de paix entre les duchés de Gascogne et de Guyenne. Nous les Hautes Autorités Ducales de Gascogne, Nous les Hautes Autorités Ducales de Guyenne, Guidées par notre Foi profonde en Dieu, Fortes de notre désir de voir triompher la paix, Conscientes que le développement de nos provinces ne peut se faire que dans un climat de sécurité garantissant la tranquillité de tous, Désireuses de rapprocher nos deux provinces par des liens solides et durables, Avons, sous l'égide de l'Église Aristotélicienne, rédigé le traité suivant : Article 1 : Une paix durable, signe de l'amitié entre nos peuples et gage de la sécurité de nos contrées, est signée entre les Duchés de Gascogne et Guyenne. Article 2 : Le présent traité confirme le maintien des frontières établies à la création des deux duchés, ainsi que la souveraineté pleine et entière de chaque duché sur les territoires, mines, routes (nœuds), dont elle a été mise en possession à sa création. Article 3 : Chaque Duché accréditera un Ambassadeur afin de maintenir les bonnes relations entre les deux signataires du présent traité, ainsi que de leur permettre de lutter ensemble en concertation contre les troubles de brigandage qui pourraient venir à sévir en leurs territoires respectifs. Article 4 : Les deux Duchés s'engagent à établir sous un mois, un traité de coopération judiciaire entre eux. Article 5 : La Gascogne, reconnaissant sa pleine responsabilité dans le conflit l'ayant opposé au Duché de Guyenne en février 1457, s'engage au versement d'une indemnité dont le montant est fixé à 15 000 écus. Article 6 : Afin de faciliter le versement de l'indemnité, celle-ci prendra la forme d'une économie sur la vente de marchandise du Duché de Gascogne au Duché de Guyenne. Article 7 : Les parties se sont entendus sur la vente de 1800 quintaux de pierre dont la valeur totale est fixée à 26100 écus. Article 8 : Soustraction faite de l'indemnité, le contrat tombant à 11100, le quintal de pierre sera dès lors vendu à 6,20 écus l'unité. Article 9 : Afin de ne pas nuire aux intérêts gascons, la livraison du contrat d'indemnité se déroulera en trois temps : juillet, aout et septembre, à raison de 600 quintaux par livraison. Article 10 : En preuve de bonne foi sur les accords verbalement donné et avant même signature officielle, le versement de juillet à été délivré. Article 11 : La Gascogne prend à sa charge les frais de livraison des quintaux de pierres. Signé à Rome, le VIII du mois de Juillet de l'An de Grasce MCDLVII (1457). Au nom du Duché de Gascogne : - Sa Grasce Gabriel Von Wittelsbach dict Godgaby Le Juste, Duc de Gascogne - Son Excellence, Monseigneur, Marie Amélie de Cortilloles, Chancelière de Gascogne Au nom du Duché de Guyenne : - Sa Grasce Garzim Lebo, dict 'garzimlebo', Duc de Guyenne - Son Excellence MacGivre, Chancelier de Guyenne - Pour l'Eglise Aristotélicienne : - Son Excellence, Monseigneur, Mgr Aurélien Maledent de Feytiat, Archevêque de Bordeaux -*-*-**-**--**-*-*-*-*-*--*-*-**-*-*-*-*-**-**-*-*-*-*-**-**-*-*-*-*-*-*-*-*-*-**-*--**-*-*-*-*-**- Il est à noter cependant que si la paix avait été demandée, notamment par les partenaires diplomatiques de la Gascogne, ces derniers refusant toutes signatures sans paix, redemandée par Paris, elle est décriée par certains gascons qui trouvent totalement disproportionnée la somme des quinze mille écus que la Gascogne devra verser à la Guyenne. Disproportionnée car selon eux la Guyenne ne représente pas une menace, il est donc inutile de signer une paix en notre défaveur, disproportionnée aussi car la Gascogne s'est vue attaquée dernièrement par une armée dirigée par des conseillers ducaux Guyennois. Du côte du pouvoir en place, on prétend que les quinze milles écus représente une somme raisonnable d'autant qu'au début des tractations, c'était quarante-cinq mille qui étaient demandés. Concernant Labrit qui a été prise, on dit qu'une ville, contre Bordeaux, assiégée plusieurs jours, et Bazas, prise par des ressortissants Gascons apparentés à l'ancien maire de Labrit, c'est plutôt bien négocié pour trente mille écus de réduction. Quoi qu'il en soit, la signature de la paix a quelque peu été précipitée par les derniers événements. L'attaque de Labrit a montré que la Gascogne pouvait compter sur la Guyenne, la coopération de leurs Etats-Majors était d'ailleurs un signe précurseur du retour à de bonnes relations. Précipitée aussi par les ducales de Gascogne qui voyait une liste farouchement opposée à cette paix. Il n'y a plus, comme priorités pour le Duc von Wittelsbach, que de pérenniser la paix et de signer à nouveau une coopération judiciaire avec ses voisins du Nord pour sécuriser la région une bonne fois pour toute. Le Gascon libéré, pour l'AAP Les sources : http://chateaudemarsan.xooit.fr/t1702-Guyenne.htm#p62627
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| | | Francois Noel de Voltaire Résident à l'année
Messages : 112 Date d'inscription : 12/07/2009
| Sujet: Re: [Sources AAP] Mer 7 Avr 2010 - 16:57 | |
| Economie28-09-2009 : De l'économie guyennoise - Spoiler:
Bordeaux (AAP) - Voilà maintenant presque deux mois que le duc de Guyenne a été reconnu. L'économie avait été un des principaux sujets lors des précédentes élections. La communication à ce propos fut quotidienne grâce au Conseiller au Commerce, messire Fradou. Le Duc Alexandre Demessy-Montferrat vient, quant à lui, de faire sa première déclaration économique, et très certainement dernière avant le bilan de son mandat.
Voici la déclaration :
"Au Peuple de Guyenne,
La situation économique de la Guyenne s'améliore.
Nos mines sont aujourd hui devenu profitables, et sont à leur rendement optimum, sauf une mine d'or qui pourra être relevée sur le long terme. Cela nous permet désormais d exporter une bonne partie de notre production.
Bien sûr, cela est dû à une bonne fréquentation de nos mines par l'ensemble des Guyennois, et je les en remercie.
Notre trésorerie est en amélioration constante. Bien sur la route vers le positif sera longue, mais cela est désormais devenu possible. Nous venons de le démontrer, et cela grâce aux efforts et principalement au travail avec les Maires.
Je tiens particulièrement à remercier le travail, la motivation, et le savoir faire de Messire Fradou, et Trunks , respectivement Commissaire Au Commerce et Commissaire Aux Mines.
Sa Grâce Alexandre Demessy-Montferrat, Duc de Guyenne
Fait au Palais de l'Ombrière, le vingtième quatrième jour de Septembre de l' année 1457"
EvSdA, pour l'AAP
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| | | Francois Noel de Voltaire Résident à l'année
Messages : 112 Date d'inscription : 12/07/2009
| Sujet: Re: [Sources AAP] Mer 7 Avr 2010 - 17:35 | |
| Peopleries11-02-2010 : Double décès à Bordeaux - Spoiler:
Bordeaux (AAP) - En l'espace d'un mois, deux personnalités bordelaises sont décédées : Lorca et Louise Joualvert
En moins d'un mois, ce sont pas moins de deux personnalités bordelaises qui sont décédées à Bordeaux, c'est à dire maître Lorca et son épouse Louise Joualvert. Alors que le premier a été assassiné lors de l'inauguration du port de Bordeaux par le Lion de Juda début janvier, sa veuve semble pour sa part avoir été victime du chagrin consécutif à la perte de son mari, qu'elle venait juste d'épouser et dont elle attendait un enfant.
Leur perte est une grande perte pour Bordeaux et pour la Guyenne, voire pour le Royaume de France pour maître Lorca. En effet, si Louise Joualvert était connue pour avoir été maire de Bordeaux et mené la liste Horizons lors des dernières ducales, son époux était l'un des plus éminents avocats français - membre du prestigieux ordre du dragon, professeur de droit canon pour ce même ordre - et avait été élu 4 fois conseiller de Guyenne, tout en assumant des fonctions nationales au sein de la fédération des pêcheurs et au sein de l'Église Aristotélicienne romaine. Tout comme sa femme, il était membre du parti guyennois Horizons, dont il avait même mené une liste ducale en octobre.
Pour l'heure, leurs funérailles n'ont pas encore été annoncées.
Netto, pour l'AAP
sources : RPartage
22-02-2010 : Miracle à Cahors - Spoiler:
Bordeaux (AAP) – Un miracle est survenu lors de l'enterrement du père Aqualung, ancien évêque de Cahors, au mois de Janvier. Le père Aqualung, ancien évêque de Cahors et ancien recteur de l'université de Bordeaux, devait être enterré le 23 janvier 1458 après une cérémonie à la cathédrale de Bordeaux. Il était mort mi décembre lors de son incarcération à la prison de Bordeaux pour escroquerie. Or, suite à une tempête de neige, la prison était restée bloquée, et le père Aqualung n'avait pas pu être libéré à l'issue de son jour de prison, ni même nourri, ce qui, vu sa santé défaillante, lui avait été fatal. Mais, alors que monseigneur Aurélien célébrait ses funérailles, deux femmes, dame Kindjal – maire de Montauban et filleule du défunt – et dame Rubiz, se sont précipitées pour affirmer que le cadavre dans le cercueil n'était pas celui du père Aqualung, ce qu'elles ont pu prouver en vérifiant l'absence d'une cicatrice sur le cou du défunt, cicatrice que lui avait laissée quelque brigand. De fait, la cérémonie a été annulée puisque le corps n'était pas celui du père Aqualung. D'après dame Rubiz, il serait bien vivant et aurait été surpris par elle en train de vendre ses champs sur le marché foncier de Cahors sous le pseudonyme d'Astorius. Néanmoins, cet enterrement annulé pose un problème, car si le père Aqualung est vivant, qui a-t-on retiré mort de la prison bordelaise ? Un mystère qu'inexplicablement, personne n'a cherché à éclaircir, alors même que ce corps est quasiment identique à celui du père Aqualung. Sorcellerie ou coïncidence, nul ne le sait, et nul n'a l'air de chercher à le savoir. Netto, pour l'AAP sources : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=14760&postdays=0&postorder=asc&start=720&sid=TJRUK40xmSRpA3jG46BaVYdGz
18-03-2010 : Enlèvement du célèbre Flex - Spoiler:
La nouvelle vient de tomber, Enguerrand Louis-Perceval de la Mirandole et de Dublith, vicomte de Mussidan, baron du Fleix, seigneur de Soirans ; maitre des écuries royales & maréchal de France, mais aussi Reiter à l'Ordre Teutonique, dict Flex, a été enlevé. Ses ravisseurs demandent la somme de 7000 écus au Comte Plantajeunet. Affiches ont été publiées sur les murs des églises et dans tout le Comté de résidence du célèbre borgne.
« Au Comte Plantajeunet, régnant sur le Périgord, l'Angoumois, ses nobles, ses fonctionnaires, ses filles de joie et ses grouillots,
On vous salue.
Dix jours. Plus de dix jours se sont écoulés depuis la dernière apparition publique de l'ignoble Flex que vous avez eu l'outrecuidance d'envoyer en Guyenne sans une once d'estime pour son peuple que vos prédecesseurs ont de tout temps dénigré. Votre féal serviteur le vicomte de Mussidan, vassal de votre couronne, a sobrement disparu et ne vous sera remis vivant qu'en échange de la somme de sept mille écus.
Envoyez un ou une unique émissaire portant tabard aux armes de votre comté en escale bordelaise décemment loti de la somme escomptée, et guettez notre venue entre la huitième et la neuvième heure du soir à l'auberge "Le Flore" près des quais. Passé le trentième de mars, seul Dieu pourra savoir dans quel piteux état son cadavre sera retrouvé au fin fond de la Garonne.
Le sept mars mil quatre cent cinquante-huit, Le Chacal et Associés. »
Les vassaux du Vicomte : Ioz, seigneur de Montcaret, Vonafred de Dublith, baron de Segonzac et seigneur de Prigonriou, Camulus de Montcaret, seigneur de Montcaret, ont commencé à se mobiliser, ainsi que son entourage proche, s’inquiétant depuis quelques temps de son absence et de ne pas avoir de réponse à leurs courriers.
Amis, famille et toutes connaissances de Flex attendent désormais une réaction du Comte Plantajeunet. En vertu des textes héraldiques, le suzerain doit apporter aide et protection à son vassal. Leurs pensées vont également vers sa fiancée Finute de la Rochefoucauld, comtesse de la Rochefoucauld et dame de Montferrand du Périgord, qui doit l'épouser le 27 mars à Paris.
Les fidèles ont commencé à prier, tous espèrent le revoir vivant.
Dernière édition par Francois Noel de Voltaire le Mer 7 Avr 2010 - 17:46, édité 1 fois | |
| | | Francois Noel de Voltaire Résident à l'année
Messages : 112 Date d'inscription : 12/07/2009
| Sujet: Re: [Sources AAP] Mer 7 Avr 2010 - 17:43 | |
| Lion Iscariote
05-03-2010 : Exacerbation des tensions religieuses en Guyenne - Spoiler:
Bordeaux (AAP) – Les tensions religieuses s'exacerbent en Guyenne à cause de la présence de nombreux réformés à Montauban. Petit retour en arrière. Il y a environ un an, début 1457, était créée une organisation mercenaire en Guyenne, l'Advocatus Diaboli (AD), dirigé par l'autoproclamé amiral Sancte Iohannès. Très vite, cette organisation montre que, contrairement à d'autres bandes de mercenaires comme le cartel, elle n'avait rien de criminel, et défendrait la Guyenne, notamment lors de l'attaque du duché par la Gascogne ou le Périgord. Mais il y avait un hic, non seulement leur chef débauchait les soldats de l'ost régulier pour les enrôler dans son organisation, mais en plus il les convertissait à la réforme aristotélicienne, de sorte que l'AD a été assez rapidement assimilé aux Lions de Juda, la branche militaire de la Réforme Aristotélicienne. Ce qui est devenu d'autant plus clair que l'Advocatus Diaboli a participé à la guerre helvéto-béarnaise qui a défrayé l'actualité ces derniers mois. Or, le-dit Sancte Iohannes est arrivé à Montauban, sa ville de naissance, au début du mois de février, accompagné de nombreux réformés, tous ayant participé à la guerre en Béarn. Leur arrivée a déclenché une vague de panique chez les autorités guyennoises, qui ont cru qu'il venait s'emparer du pouvoir – alors qu'il avait déjà prouvé par le passé sa loyauté envers la Guyenne – et ont renforcé la sécurité de Montauban, et ce d'autant que la bande criminelle dite l'Hydre, qui venait de ravager la Gascogne, trainait encore dans les parages et qu'une association entre les deux était à craindre. Montauban, jusque là quartier général de l'Advocatus Diaboli, est désormais devenu un véritable repaire de réformés, sicaires et autres hétérodoxes, alors même que l'évêque Bardieu, en déplacement, ne pouvait mobiliser les fidèles de son diocèse contre la menace hérétique qui s'insinuait dans son diocèse. La menace hérétique s'est concrétisée lorsqu'un matin, un panneau d'affichage aux armes des Lions de Juda a été érigé sur la place centrale de Bordeaux, aux côtés des panneaux d'affichages ordinaires. On a même pu voir l'archevêque Aurélien Maledent de Feytiat, également primat de France, qualifier cet acte de prosélytisme, et le condamner conformément au concordat entre le duché de Guyenne et l'église Aristotélicienne. Finalement, c'est la nomination par la mairesse Kindjal de Sancte Iohannès au poste de tribun de Montauban – ainsi que la remise d'une médaille du mérite Montalbanais en récompense de tout ce qu'il a fait pour la ville, puisqu'il avait déjà été tribun très longtemps et avait mis en place le cadastre municipal – qui a mis le feu aux poudres. Désormais, c'est dame Kindjal, pourtant fidèle aristotélicienne, puisqu'ayant eu un ancien évêque pour parrain, et un curé pour fils adoptif, qui est soupçonnée d'appartenir aux lions de Juda en soutenant indirectement un de leurs chefs. Il faut maintenant attendre une réaction officielle : Annulation de la nomination de Sancte par le conseil de Guyenne ? Interdit ou excommunication de Dame Kindjal par la Curie Romaine ? Procès au tribunal de Guyenne ? Toutes les hypothèses sont permises, tant les faits menacent de faire éclater en Guyenne une crise religieuse capable de se muer en guerre civile vu le nombre important de mercenaires réformés qui y vivent. Netto, pour l'AAP sources http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1215081&sid=mDGqE3DpeJoXcI7Juh2hrAJqShttp://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=797062&start=540&sid=mDGqE3DpeJoXcI7Juh2hrAJqShttp://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1216746&sid=mDGqE3DpeJoXcI7Juh2hrAJqShttp://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=819268&start=120&sid=mDGqE3DpeJoXcI7Juh2hrAJqShttp://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1207395&start=15&sid=mDGqE3DpeJoXcI7Juh2hrAJqS
11-03-2010 : Polémique autour de l'appartenance religieuse du tribun de Montauban. - Spoiler:
MONTAUBAN (AAP) - Ces derniers jours, la polémique fait rage à Montauban, siège d'une des plus grandes communautés réformées du Royaume de France. En cause, un personnage controversé et ardent défenseur des thèses réformées, le tribun Sancte Iohannes qui, après une absence de plusieurs mois, a récupéré un poste qu'il avait déjà occupé par le passé. Le duc de Guyenne et les autorités aristotéliciennes ont obtenu dans un premier temps qu'il soit révoqué, mais il fut rapidement réintégré après avoir été plébiscité par plus de 70% de la population. Autour du 15 février, la bourgmestre de Montauban, Kindjal, a nommé au poste de tribun le réformé Sancte, récemment rentré en Guyenne au sein d'une compagnie formée de Guyennois et d'Helvètes qui étaient allés guerroyer en Béarn (voir notamment l'AAP du 18 et du 21 janvier 1458). L'homme avait déjà été tribun de Montauban par le passé, depuis sa nomination en avril 1457 par la mairesse d'alors, Zephyra, jusqu'à son départ pour le Béarn en septembre de la même année. Le 21 février, suite à un courrier du duc El_barto qu'elle a reçu deux jours plus tôt, Kindjal a révoqué Sancte et a nommé à sa place Asophie, porte-parole du conseil ducal. Toutefois, après avoir étudié la lettre envoyée par Sancte à tous les nouveaux arrivants, la bourgmestre a estimé qu'elle est parfaitement neutre, ne contenant effectivement aucune mention religieuse. Le 25 février a donc initié une consultation au sein de la population, afin de savoir si les montalbanais estimaient que Sancte mérite son poste de tribun. Dans une allocution, elle déclare qu'elle voit en Sancte un homme qui «dans sa tâche de Tribun, n'a failli en rien, n'a abusé en rien, a fait un travail remarquable» et s'étonne qu'on «[le fasse] jeter de son bureau sans ménagement, [qu']on [dise] de lui qu'il n'est pas intègre.» Quatre jours plus tard, au terme du délai fixé par Kindjal, le plébiscite organisé en halle est sans équivoque : 14 des 19 suffrages exprimés, soient 74%, sont favorables à Sancte. Le 1er mars, il est donc réintégré dans ses fonctions. On retiendra de ce débat les attaques de Bardieu, évêque de Cahors et curé de Montauban, contre ce qu'il qualifie «d'intervention dans [son] domaine», reprochant à la mairesse de «faire des déclarations sur des sujets qui relèvent de la spiritualité.» Cette dernière se défend en rappelant que le poste de tribun ne comporte aucun aspect religieux et que «si [elle] souhaite en effet nommer Messire Sancte à ce poste, ce n'est guère pour sa foi mais bien pour ses compétences, choses qui, [n'en] déplaise [à l'évêque], ne sont guère incompatibles.» Dans un entretien épistolaire informel avec l'AAP, elle explique que le duc de Guyenne El_barto lui a demandé de démettre Sancte -qui se réclame ouvertement comme réformé aristotélicien- en raison de l'incompatibilité entre sa charge et sa foi, et qu'elle lui a répondu qu'elle ne voyait pas là ce qu'elle avait à faire : «un maire n'est ni un policier, ni un clerc ; [...] les affaires spirituelles ne sont pas [du] ressort [du maire] et que si, par ailleurs, la foi de [...] Sancte portait atteinte à l'ordre public, il convenait à la maréchaussée de monter un dépôt de plainte.» Elle rapporte en outre qu'El_barto se serait offusqué face à ce refus d'obtempérer et qu'il aurait insinué que la mairesse entretenait des sympathies avec la réforme. Kindjal évoque aussi les pressions exercées par Bardieu, évêque de Cahors et curé de Montauban. Ce dernier aurait affirmé que l'excommunication de la bourgmestre était prête à être prononcée. Par la suite, au cours du débat public spontané autour de la consultation, il a sommé Kindjal d'aller s'expliquer au confessionnal, en ces mots : «Je vous attends à l'église pour une confession dès demain avant la messe pour que vous m'expliquiez tout cela de vive voix. Et ceci n'est pas une requête.» Au terme de sa réponse, Kindjal rappelle qu'elle n'a pas choisi de nommer Sancte au poste de tribun «à titre personnel. Si Messire Sancte occupe le poste de Tribun de Montauban, c'est qu'il a prouvé qu'il le faisait, qu'il le faisait bien et même qu'il le faisait avec intégrité, contre toute attente, pourrait-on dire.» Elle confesse aussi penser qu'il y a derrière cette polémique des réglements de compte personnels, et regrette que les institutions de Guyenne soient instrumentalisées de la sorte. Du point de vue légal, maître Betoval, avocat de Guyenne reconnu par le duché, confirme que l'exercice du poste de tribun n'est assorti d'aucune condition d'ordre spirituel. Il explique ainsi que «les lois temporelles de Guyenne sur la religion sont toutes décrites dans notre concordat. Les contraintes religieuses ne portent que sur les membres du conseil Ducal. Le concordat ne couvre aucune autre responsabilité, que ce soit tribun, maire, conseillers municipaux ou autre.» Le conseil ducal, par l'entremise de sa porte-parole Asophie, a fait savoir qu'il ne souhaitait pas s'exprimer dans cette affaire. Le duc El_barto n'a quant à lui pas répondu à nos interrogations. Kartouche, pour l'AAP [Sources : [RP]D'une urne en place publique : Urne en place publique: http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1226443Avis de nomination au poste de tribun (sujet des annonces générales en gargote) :http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=47247379 ] _________________
20-03-2010 : L'évêque de Cahors constate l'excommunication de la mairesse de Montauban - Spoiler:
MONTAUBAN (AAP) - Bardieu, évêque de Cahors, a annoncé jeudi 18 mars l'excommunication de la mairesse de Montauban Kindjal. Cette annonce s'inscrit dans un contexte particulièrement mouvementé, après que Kindjal a nommé un tribun réformé et notoirement opposé à l'Église aristotélicienne, Sancte.
Fin février, au cours de la consultation populaire initiée par Kindjal afin de définir si la population souhaitait conserver le réformé comme tribun -ce dernier, déjà tribun de la ville par le passé, avait été nommé à son retour de Béarn le 15 février, puis démis de ses fonctions le 21 février à la demande du duc de Guyenne El_barto (voir l'AAP du 7 mars pour plus de détail)- l'évêque de Cahors, par ailleurs responsable de la cure de Montauban, avait déjà fait entendre une position très sévère à l'encontre de la bourgmestre de Montauban, l'accusant d'intervenir hors de son domaine et de faire des déclarations sur des sujets d'ordre spirituel. À cette occasion, il avait aussi instamment enjoint Kindjal à venir se confesser. Le résultat de sa confession éventuelle n'est évidemment pas public, mais il est probable qu'il n'ait pas plus à l'évêque de Cahors.
Dans une déclaration rendue publique le 18 mars, l'évêque Bardieu annonce qu'en vertu de la décision cardinale du 15 octobre d'excommunier l'ensemble des membres de l'Advocatus Diaboli -organisation patriotique guyennoise d'obédience réformée-, et parce qu'il déclare qu'elle est membre de ces groupes, Kindjal est à considérer comme excommuniée. Il argumente en outre en affirmant que la mairesse de Montauban défend l'hérésie et qu'elle a enfreint des décisions épiscopales sur les affaires spirituelles de Montauban, sans toutefois préciser de quelles décisions il s'agit.
Cependant, selon le droit canon (bulle pontificiale sur les institutions suprêmes de l'Église, livre 5, partie II, article 2.3), seul un cardinal est habilité à constater une excommunication, et l'on peut s'étonner que l'évêque de curé déclare l'appartenance de Kindjal à ces organisations, sans qu'un jugement d'une cour laïque ou de l'officialité épiscopale ne vienne soutenir cette affirmation. A l'heure qu'il est, aucune réaction ne s'est faite entendre, ni du côté de Montauban, ni du côté de Rome ou de Bourges, archevêché dont dépend Cahors.
Le 19 mars, Kindjal s'est déclarée «profondément choquée par les accusations de l'évêque à son encontre» et a nié «formellement appartenir ou avoir jamais appartenu à l'une des deux organisations» citées par l'évêque. En outre, elle annonce qu'elle a décidé de porter plainte contre l'évêque Bardieu et qu'elle ne se retirera pas de l'élection municipale. À quatre jours de la fin du vote, les sondages la donnent largement vainqueur, avec 79% des suffrages.
Kartouche, pour l'AAP
21-03-2010 : Combat à Castelnaudary : entrevue avec Sancte - Spoiler:
CASTELNAUDARY (AAP) - Il y a trois jours, dans la nuit du 14 au 15 mars, a eu lieu une échauffourée entre une armée et un groupe de voyageurs guyennois (cf. la dépêche à ce sujet parue le 16 mars). Nous avons contacté Sancte, meneur du groupe impliqué dans le combat, pour lui demander de répondre à quelques questions.
AAP - Messer Sancte, bonjour. Il y a trois jours, vous avez été impliqué dans un combat contre l'ancienne comtesse de Toulouse Lily-Jane. Pourriez-vous expliquer à nos lecteurs ce qui s'est précisément passé ?
Sancte - Messer, bonjour. Il y a trois jours, mes compagnons de route et moi-même avons effectivement été agressés par une sauvageonne qui semblait se prendre pour un agent de la maréchaussée. Naturellement, au regard de son agressivité et de ses manières quelque peu discourtoises, nous avons immédiatement pensé à une attaque de bandits de grands chemins. Ce n'est que lorsque nous avons aperçu l'oriflamme toulousain que nous avons compris le caractère officiel de cette embuscade quelque peu maladroite, puisque ladite demoiselle nous a ordonné de faire demi-tour, sans jamais avoir voulu nous laisser la possibilité de le faire. Pour résumer : elle n'a jamais renoncé à l'idée d'en découdre et constatant que nous ne répondions pas à ses provocations papistes, s'est finalement décidée à charger. Mal lui en a pris, comme tous ont pu le constater.
AAP - Effectivement, puisque dame Lily-Jane s'est retrouvée à deux doigts de mourir. Si j'ai bien compris, c'est elle qui a engagé le combat : comment expliquez-vous que, seule, elle s'en soit prise à un groupe de huit personnes ?
Sancte - L'incompétence et l'irresponsabilité des officiers toulousains n'est pas de mon ressort. Je pense qu'elle seule sera à même de répondre à cette question, avec toute la mauvaise foi qui caractérise ce genre de personnages lorsqu'ils se prennent une peignée.
AAP - Normalement, vous n'aviez pas le droit de vous trouver sur les terres du comté de Toulouse : pourquoi avez-vous tout de même entrepris ce voyage ? Saviez-vous que vous risquiez de vous faire attaquer par Lily-Jane et que vous pourriez avoir l'occasion de lui infliger une défaite ? En d'autres mots, était-ce une mission sciemment préparée en ce sens ?
Sancte - Je n'étais aucunement au courant de la situation du comté de Toulouse avant mon départ. Cette province à la réputation prestigieuse n'est troublée par aucune guerre civile ou aucun autre conflit à ses frontières qui justifieraient une telle décision. Je savais néanmoins qu'en ma qualité de Sicaire du Lion de Juda, j'encourais des risques en traversant le territoire Toulousain. Ces risques je les ai endossés, mais il serait fort malhonnête de penser que je dirigeais une expédition pour sanctionner ladite dame que je ne connaissais absolument pas et envers qui, à priori et en dépit de sa réputation de papiste zélée, je ne nourrissais aucune sorte de griefs.
AAP - Et vous pourriez nous éclairer sur la raison de ce voyage, ou bien cette dernière est-elle confidentielle ?
Sancte - Je n'ai pas grand chose à cacher pour peu que l'on soit assez urbain pour venir me poser les bonnes questions, avec l'amabilité que commandent les bonnes moeurs. Pour vous répondre, je suis étudiant en voie de l'Eglise et comme chacun sait, cette vocation me pousse à parcourir les Provinces de notre Royaume en quête d'ouvrages rares dont seules certaines bibliothèques disposent. D'où la nécessité plus ou moins impérieuse de mes déplacements. Mais si la damoiselle Lily-Jane souhaitait faire don de plusieurs volumes théologiques à l'Université de Guyenne pour raréfier les déplacements des Réformés de Montauban, je pense que nous recevrons son geste avec la plus grande bienveillance.
AAP - Voilà qui est limpide : dame Lily-Jane sais ce qu'il lui reste à faire pour se réconcilier avec vous. Messer Sancte, merci d'avoir bien voulu répondre à ces quelques questions, nos lecteurs en seront assurément éclairés. Avant de terminer, avez-vous un commentaire à ajouter ou voyez-vous un point important que vous aurions oublié de soulever ?
Sancte - Effectivement. J'ai pu apprendre que certains représentants de l'Eglise ont fait passer Lily-Jane pour une victime des attaques du Lion de Juda. Ces propos sont aussi trompeurs qu'absurdes, chaque officier d'état-major sachant très bien qu'une simple lance ne peut partir à l'assaut du fortin d'une armée. Si il y a trois jours, Toulouse a perdu une armée, c'est parce que celle qui la dirigeait a commis la bêtise de se promener sur le territoire en quête d'offensives à mener sans avoir les renforts pour se le permettre. De même, j'ai ouï dire que la Guyenne s'était excusé auprès de Toulouse pour cet incident. Mais s'excuser de quoi ? Du fait que des Guyennois ne se laissent pas taper dessus sans réagir ? En vérité, chacun comprendra que cet incident accouche de trois conclusions limpides : - Le comté de Tolosa confie le commandement de ses armées à des fillettes incompétentes. - L'Église Aristotélicienne déforme toujours les faits à son avantage, pour rejeter ses turpitudes internes sur le dos d'hérétiques au bellicisme fantasmé. - La diplomatie guyennoise conserve le doigt sur la couture de son pantalon : politique de génuflexions et éternelle posture de paillasson. Advienne que pourra, la Guyenne brillera. Jamais dans le présent, hélas.
Propos recueillis par Kartouche, pour l'AAP
25-03-2010 : Excommunication de Kindjal : entretien avec l'archevêque de Bourges - Spoiler:
BOURGES (AAP) - Suite à la déclaration de l'évêque de Cahors, Bardieu, déclarant l'appartenance de Kindjal (mairesse de Montauban) à l'organisation Advocatus Diaboli et constatant l'excommunication «latae sententiae» de cette dernière en vertu d'un texte du cardinal Clodeweck, son Éminence Verty, archevêque de Bourges, a bien voulu répondre à quelques questions afin de clarifier la situation.
AAP - Monseigneur Verty, bonjour. Merci de nous accorder cette entrevue et de prendre le temps de nous donner quelques explications. Tout d'abord, en tant que supérieure hiérarchique de monseigneur de Bardieu, étiez-vous au courant de son intention de prononcer l'excommunication de Kindjal ?
Verty - Pas du tout. Et je rappelle qu'un évêque n'a pas le droit de prononcer une excommunication. Et je précise que je ne suis cardinal que depuis deux jours. Je viens d'être nommée, le 19 mars. Donc, à la date ou il a prononcé l'excommunication, même si j'avais été prévenue je n'aurais pas pu la prononcer moi-même.
AAP - Ah... je n'étais même pas au courant de votre nomination. Toutes mes félicitations, votre Éminence. Cela étant, c'est bien parce que vous êtes archevêque de Bourges, et par conséquent, directement au-dessus de monseigneur Bardieu, que vos éclaircissements sont dignes d'intérêt.
Verty - Tout à fait.
AAP - Vous confirmez que monseigneur Bardieu ne pouvait pas prononcer cette excommunication ? Pourtant, il pourrait arguer sur l'appartenance de Kindjal à l'Advocatus Diaboli, et invoquer la déclaration de son éminence Clodeweck du 15 octobre, dans laquelle tous les membres de l'organisation Advocatus Diaboli sont excommuniée latae sententiae ? C'est d'ailleurs ce qu'il fait.
Verty - Je n'ai pas le jugement de son éminence Clodeweck sous la main, mais ce que je peux confirmer, c'est que seuls les cardinaux peuvent prononcer une excommunication.
[Son éminence Verty prend connaissance de la déclaration de son éminence Clodeweck du 15 octobre 1457, en vertu de laquelle les membres de l'organisation Advocatus Diaboli sont excommuniés « latae sententiae ».]
Verty - Dans ce cas, je suppose qu'il s'agit d'une excommunication "latae sententiae", que Kindjal encoure si elle est convaincue d'appartenir à l'Advocatus Diaboli. Il faut par contre que la personne passe devant l'officialité épiscopale et que cela soit prouvé en jugement. Il peut s'appuyer sur ce texte mais n'a pas le droit de prononcer lui même l'excommunication. Une excommunication «latae sententiae» n'est pas prononcée justement.
AAP - Vous dites que monseigneur Bardieu contrevient au droit canon. Des sanctions sont-elles envisagées à son encontre ?
Verty - Pour le moment je n'ai encore rien envisagé, ça date du 18 mars. Une enquête de la Congrégation de la Sainte Inquisition est en cours.
AAP - Et savez-vous quand une décision pourrait être rendue ?
Verty - Assez vite.
AAP - Est-ce que vous voyez un point que nous aurions oublié ? Avez-vous un commentaire à ajouter ?
Verty - Oui. Il faut définir ce qu'est une excommunication «latae sententiae»
AAP - Peut-être que ce n'est pas très clair pour tout le monde, en effet. Une excommunication «latae sententiae» est une condamnation qui découle automatiquement de la transgression d'une règle, sans qu'un verdict explicite ne soit nécessairement prononcé, c'est cela ? Ce qui fait que si Kindjal se réclame de l'Advocatus Diaboli, elle est de facto excommuniée.
Verty - Oui, mais son appartenance à l'advocatus diaboli, doit être incontestable, et dans ce cas il n'est pas nécessaire de prononcer une excommunication.
AAP - Et en attendant, que doivent penser les fidèles de cette constatation d'excommunication ? Faut-il qu'ils considèrent la mairesse de Montauban comme excommuniée, ou bien doivent-ils ignorer, pour l'instant, la déclaration de monseigneur Bardieu ? Beaucoup se sentent perdus.
Verty - Hélas je ne suis pas à Montauban, je ne connais pas la mairesse. Il y a effectivement deux cas de figures. - Elle est membre de l'advocatis diaboli, elle est donc excommuniée latae sententiae. - Elle n'est pas membre, et elle n'est donc frappée d'aucun interdit.
AAP - Votre Éminence, merci de nous avoir accordé cet entretien.
Propos recueillis par Kartouche, pour l'AAP
28-03-2010 : Un inquisiteur pour enquêter sur l'excommunication de Kindjal - Spoiler:
MONTAUBAN (AAP) - Le 22 mars, le cardinal Clodeweck, archevêque de Tours et chancelier de la Sainte Inquisition, a commissionné Odoacre, évêque de Périgueux, comme missus inquisitionus. Ce dernier a été chargé de faire triompher «la claire et Sainte vérité au sujet de l'excommunication latae sententiae présumée de ladite Kindjal considérée comme telle par Monseigneur Bardieu évêque de Cahors». Son enquête n'a pas débuté dans la discrétion. Cinq jours après sa nomination, pour sa première action dans cette affaire, il a annoncé publiquement la convocation de l'évêque Bardieu, initiateur de l'excommunication contestée. Kartouche, pour l'AAP Sources : -Déclaration du cardinal Clodeweck : http://rome.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=310044#310044-Annonce d'Odoacre : http://rome.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=310997#310997_________________
28-03-2010 : Montauban : inculpation de Kindjal pour trahison - Spoiler:
MONTAUBAN (AAP) - Le 26 mars, la procureur de Guyenne Istar.333 a lancé un procès à l'encontre de Kindjal, la mairesse de Montauban. L'acte d'accusation qualifie la trahison.
La procureur reproche à l'accusée d'avoir refusé de se soumettre à l'autorité ducale et de placer le duché en danger par ses attitudes et ses actions. « Sa tolérance pour les hérétiques et son manque de volonté pour combattre cette menace dans son village [auraient] placé le duché dans une position délicate face à l'Église Officielle et [seraient] devenues une cause de tension diplomatique entre toutes les parties concernés ainsi que les duchés et comtés voisins. » En particulier, Istar.333 évoque la Duché de Guyenneination de Sancte, réformé et opposant notoire à l'Église aristotélicienne, au poste de tribun, malgré la demande de révocation formulée par le duc de Guyenne, El_barto. En outre, elle argue que «ce geste représente l'acceptation de la présence du Lion de Juda et de l'AD, dans le village de Montauban et par conséquent dans le duché de Guyenne».
Deux jours auparavant, le 24 mars, Kindjal avait été réélue maire de Montauban, avec 60% des voix au premier tour. Au cours de la campagne, et consécutivement à l'excommunication constatée par l'évêque de Cahors Bardieu, cette dernière avait déclaré publiquement décliner la proposition de médiation offerte par Istar, qui incluait le retrait de sa candidature. Aucun communiqué n'était venu démentir l'existence de cette tentative de médiation.
Kartouche, pour l'AAP
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