Palais de l'Ombrière
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 La Guyenne vue par les morts

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aurelien87
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lorca
Sauvez Willy
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MessageSujet: Re: La Guyenne vue par les morts   La Guyenne vue par les morts Icon_minitimeMar 20 Avr 2010 - 17:22

on est hrp ici ? Paske lolo est mort hein...

Bref, ya eu deux guerre entre la gascogne et la guyenne. La première n'était pas une guerre au sens strict, mais le siège du village de la teste de buch par l'armée des cadets de gascogne en juin 56. J'ai pas les dates précises, mais je me rappelle que lolo venait d'être nommé garde pêche, donc ça doit être vers le 10 juin, et ça a duré environ 10 jours.

pour la 2e guerre, il faut remonter quelques jours avant, car l'armée MAB est arrivé par l'armagnac, donc agen, et est remontée vers bordeaux. Il faut mettre en parallèle le fait que bdx venait d'être codée, et que les seuls habitants de la ville étaient les persos volontaires et les nouveaux nés. ( gaga, déballe tout). De mémoire, bdx a été créé le 7, phillau était déjà sur place car il s'attendait à la création de la ville, et lolo est arrivé le 8 à bdx. ( il y avait foster je crois, une autre personne que j'ai oublié, et gaga a du suivre juste après)
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lorca
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MessageSujet: Re: La Guyenne vue par les morts   La Guyenne vue par les morts Icon_minitimeMer 21 Avr 2010 - 21:38

Code:
En fait l'histoire remonte a une précédente invasion du Périgord par une armée composée du Cartel et de Libertad si mes souvenirs sont bon. Je ne me souviens pas bien de la date, mais cela doit se situer fin 1456.

Ca c'est autre chose, c'était une coalition entre libertad et vilains, le cartel n'était vraisemblablement pas impliqué. A la base, il y avait schmyttis, le célèbre bailli helvète parti avec la caisse ( 80 000 écus). Il avait atterri au PA, et avait monté une liste aux comtales avec des brigands et hérétiques. Lui seul est élu mais on lui refuse un poste, suivent des trucs que j'ai pas bien compris mais à la fin on a une armée menée par gmat et composée des brigands sus nommés qui détruit une armée locale et est arrêtée par le poitou. Il y avait peut être le cartel, mais leur présence était marginale par rapport aux autres organisations criminelles.
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lorca
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MessageSujet: Re: La Guyenne vue par les morts   La Guyenne vue par les morts Icon_minitimeMer 21 Avr 2010 - 21:39

leepo a écrit:
L'armée des MAB est arrivée par la gascogne et par bazas ( a moins que je me mélange) tout comme l'armée de gascogne qui était venus soit disant aider

non, ils venaient de détruire l'ost d'armagnac, donc ils venaient forcément d'agen. C'est la légion gasconne qui venait de bazas, et y a même recruté des soldats en prétendant venir aider la guyenne.
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Betoval
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MessageSujet: Re: La Guyenne vue par les morts   La Guyenne vue par les morts Icon_minitimeMer 21 Avr 2010 - 22:14

Citation :
donc ils venaient forcément d'agen
Non, je ne crois pas, le combat contre l'armée d'armagnac était plus tôt.
J'étais sur Marmande et il n'y sont jamais passé.
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Alexandre*
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MessageSujet: Re: La Guyenne vue par les morts   La Guyenne vue par les morts Icon_minitimeJeu 22 Avr 2010 - 7:59

(On peut m'expliquer comment un mort parle ? car je crois que nous sommes RP ici ? )
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Alexandre*
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MessageSujet: Re: La Guyenne vue par les morts   La Guyenne vue par les morts Icon_minitimeJeu 22 Avr 2010 - 8:07

lorca a écrit:
on est hrp ici ? Paske lolo est mort hein...


(Je ne crois pas avoir vu d'indication de HRP dans le titre ou ailleurs)
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Isambre
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MessageSujet: Re: La Guyenne vue par les morts   La Guyenne vue par les morts Icon_minitimeJeu 22 Avr 2010 - 8:26

Dans un sujet dont on parle de RP il serait difficile d'être autre chose qu'HRP... Il suffit de regarder ce qui se passe autour de nous, dans cette partie du forum!
LJD Lolo, ravie de te recroiser!
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MessageSujet: Re: La Guyenne vue par les morts   La Guyenne vue par les morts Icon_minitimeJeu 22 Avr 2010 - 8:28

Le sujet a été replacé ici par mes soins, il a été retiré de la partie "Cabinet d'Etudes" qui, elle, est rp Wink
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https://chateaudebordeaux.1fr1.net
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MessageSujet: Re: La Guyenne vue par les morts   La Guyenne vue par les morts Icon_minitimeJeu 22 Avr 2010 - 8:35

Arff d'accord m'Dame!
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MessageSujet: Re: La Guyenne vue par les morts   La Guyenne vue par les morts Icon_minitimeJeu 22 Avr 2010 - 11:40

Alexandre* a écrit:
lorca a écrit:
on est hrp ici ? Paske lolo est mort hein...


(Je ne crois pas avoir vu d'indication de HRP dans le titre ou ailleurs)

agite des chaines derrière la tête d'alexandre.

Ouh ouh, je suis le méchant lolo !

(désolé)
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La patience ça se récompense
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MessageSujet: Re: La Guyenne vue par les morts   La Guyenne vue par les morts Icon_minitimeJeu 22 Avr 2010 - 11:57

Arf, le revoilà !!! affraid


Perd ses cheveux par poignées.
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MessageSujet: Re: La Guyenne vue par les morts   La Guyenne vue par les morts Icon_minitimeJeu 22 Avr 2010 - 13:01

Mince, je savais bien qu'il y avait quelque chose d'anormal, Betoval est sans doutes extralucide.
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lorca
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MessageSujet: Re: La Guyenne vue par les morts   La Guyenne vue par les morts Icon_minitimeLun 26 Avr 2010 - 22:15

pour revenir au cabinet, quelques précisions

lachainep a écrit:
J'étais conseiller ducal à l'époque de ce grand coup de tonerre et lorsque j'ai été élu, il a fallu remonter les mines et je me souviens de leur niveau quand je suis parti qui était en effet pour toutes excellent en terme de niveau grace au travail de plusieurs conseillers.

Quand vous avez été viré, syriuss est devenu bailli et a oublié d'entretenir les mines, de sorte qu'elles étaient toutes au niveau minimum quand lorca est devenu bailli le 30 octobre 56. En quittant ses fonctions début décembre, les mines d'or étaient encore au niveau minimum, mais pierre et fer oscillaient entre le niveau 5 et 7, donc il n'a pas fallu repartit totalement de zéro.

jA propos de la guerre de bordeaux, j'avais commencé une ébauche de texte vers juin 57, ça peut aider je pense

Citation :
Depuis quelques mois, une organisation paramilitaire gasconne connue sous le nom de Cartel opérait dans le sud ouest de la France. Dirigée par son charismatique chef, le dénommé Falco. , ce que ses membres appelait « la maisnie de Cartel » se livrait au brigandage et au pillage dans les provinces alentours. Ainsi, en Novembre 1456, le Cartel avait traversé la Guyenne pour se rendre au Périgord-Angoumois, où, durant plusieurs semaines, il avait semé la terreur, anéantissant les armées comtales et attaquant les mairies, rejoint peu après par d'autres organisations criminelles comme « Libertad » ou « Les Vilains ». Mais à la différence de ces deux dernières organisations, Cartel a su arrêter ses exactions à temps et repartir en Gascogne, alors que les deux autres groupes, regroupés dans une armée sous le commandement de Gmat, se faisait intercepter par une armée Poitevine à la frontière entre les deux provinces.

Plus tard, on retrouva plusieurs membres du Cartel : Simone_de_Beauvoir, ardath et cymoril, en train de brigander en Guyenne. Poursuivie par la justice ducale, elles n'en ont eu cure et ont continué leurs méfaits, jusqu'à ce que, probablement fatiguées d'errer sur les routes, elles ne prennent leurs quartiers dans la ville de Bazas. Nous sommes fin janvier, et la Guyenne, sous le rêgne du duc Lachainep, ne pense qu'aux élections ducales proches, pas à l'éventuelle menace gasconne.

Mais au Béarn, l'ancienne comtesse Améliane, obnubilée par un désir de vengeance envers un certain GRMY - agitateur notoire quoique sa réputation soit indubitablement fondée sur des procès plus politiques que judiciaires – décide de créer une armée dont le but sera de le rattraper et de le tuer. Elle crée donc l'armée « Morts aux Boulets » en coopération avec le Cartel, qui constitue une bonne partie de ses effectifs tout en lui fournissant expérience et connaissance stratégique. Après un bref passage en Armagnac, où l'armée fait ses premières victimes, dont l'ost Armagnacais, elle arrive en Guyenne. Là, contrairement à l'attitude intransigeante adoptée sous le mandat du duc Romuald de Vaisneau, et qui avait conduit à la défaite de Pépé_Kaly sous les murs de Marmande, les autorités décident de laisser passer cette armée bien plus forte que l'ost de Guyenne.

Sur sa route, l'armée se fortifient, rejointe par de nouvelles recrues, et le conseil ducal de Guyenne se fait de plus en plus suppliant, espérant que cette armée ne fera aucun dommage. Vains espoirs car le 4 février 1457, elle attaque l'ost de Guyenne alors stationné à Bazas et le vainc presque sans coup férir. La stupeur se répand en Guyenne, d'autant qu'au même moment, la ville de Bordeaux est nommée capitale de la Guyenne par le roi, faisant de ce misérable village de pêcheurs la capitale d'un duché aux abois, et ce alors que l'armée de la comtesse Améliane se trouve à une journée de marche Bordeaux.

Tout semble se précipiter, car l'armée, qui prend temporairement ses quartiers à Bazas pour se reposer, en profite pour piller le marché de la ville et assassiner les voyageurs, dont les anciens ducs Romuald de Vaisneau et Lachainep. Désemparée, et ce alors que le duché est privé de chef légitime, les élections ducales venant de finir et le nouveau duc n'ayant pas encore été reconnu, après des élections entachées de nombreuses irrégularités, par exemple l'interdiction de la liste XX menée par Orciny, qui avais omis de se conformer aux exigences de la commission de validation des élections, la Guyenne fait appel à la Gascogne, duché avec lequel elle s'était rapproché récemment. La nouvelle duchesse de Gascogne, Herra, promet d'envoyer une armée au secours de la Guyenne, ce sera « la légion gasconne » dirigée par le lieutenant Grinwold.

Or, si l'ost ducal est désormais hors du coup, les citoyens ont pris le relais et organisé la défense. Depuis plusieurs jours déjà, les renforts ont afflué vers la jeune capitale, organisant la vie de la cité, l'approvisionnant en nourriture et préparant ses défenses. Parmi ses guyennois, on retrouve des personnalités comme Phillau d'Harlegnan, la duchesse Enorig d'Azayes, le sénéchal Garzimlebo ou encore Lorca, bientôt rejoint par la garnison de Blaye. Et par un heureux hasard, arrivent à ce moment là le Maréchal de France salah din accompagné de son épouse Elorane.

Au final, une douzaine d'hommes et de femmes confrontés à un défi quasiment impossibles. Ils doivent défendre une ville peuplée de quelques dizaines de vagabonds, sans approvisionnement stable, sans défense, sans maire, sans argent, contre une armée d'au moins vingt soldats, tous surentrainés et bien équipés. Alors que Bazas et Blaye envoient des renforts, la Teste de Buch traine des pieds, craignant un nouveau siège gascon, comme cela s'était produit en Juin 1456, quand les cadets de Gascogne avait échoué à conquérir le port grâce à la défense desespérée de ses habitants.

Dans l'est de la Guyenne, les habitants hésitent quand à la conduite à tenir. Pensant naïvement que l'armée d'Améliane ne s'arrêterait pas à Bordeaux, le nouveau conseil ducal refuse de créer une nouvelle armée pour chasser l'armée. Mais une fois mis devant l'évidence du siège dont est victime la capitale, une armée doit être mis sur pied aussi vite que possible. Cette mission est confiée à Kazert, époux de la vicomtesse Lilynight
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MessageSujet: Re: La Guyenne vue par les morts   La Guyenne vue par les morts Icon_minitimeLun 26 Avr 2010 - 22:18

et pour faire plaisir à ljd alexandre, voici le récit romancé de la victoire contre pépékaly en octobre 56

Citation :



Le récit que je vais vous faire est celui de la bataille de Marmande, qui a eu lieu le 13 Octobre de l'an de grâce 1456, sous le règne de son altesse Levan III. Cette bataille a opposé l'ost de Guyenne à la compagnie franche de Pépé_Kaly. D'ores et déjà, je vous demande de me pardonner mes erreurs et mes inexactitudes, je ne suis qu'un simple ménestrel, qui ne connait rien à l'art militaire et dont le seul talent est de retranscrire avec fidélité ce qu'il voit pour en faire des chansons et des poêmes épiques. Cette fois-ci, j'avais été mandé exprès par le Duc de Guyenne, son excellence Romuald de Vaisneau, pour assister à la bataille et livrer ma version des faits, une version que mon commanditaire voulait la plus objective et la plus exacte possible, pensant peut être qu'un troubadour, lié financièrement au pouvoir temporel mais spirituellement à la vie de bohême des parias, serait probablement le plus à même de témoigner des tragiques évènements de cette journée, sans avantager quiconque. A nouveau, je vous prierai d'excuser les lacunes de mon vocabulaire et d'être indulgent avec les excès de ma plume, car ce que je vais vous conter est le mieux que je puisse offrir à la postérité.

Barnabé Lyre, ménestrel à la cour de Guyenne.


Le soleil était haut dans le ciel, et ses rayons qui, habituellement, réconfortait le coeur des paysans courbés sur leur ouvrage, rendait cette fois-ci intolérable l'attente des soldats engoncés dans leurs carcans d'acier, statiques malgré tout sous le lourd soleil d'octobre. Tous, l'arme au poing et le bouclier au pied, l'expression indéchiffrable, attendaient l'ennemi de pied ferme. Hélas, ils étaient bien les seuls à rester immobile, car aux alentours, tous les animaux avaient fui, pressentant déjà l'immense massacre qui allait se dérouler dans le coin, à moins que les hordes de leurs congénères sylvestres qui fuyaient leur habitat naturel, précédant l'aura de mort en marche, ne les aient prévenus.
Soudain, l'augure de sinistre présage retentit, et depuis la forêt éclatèrent les milles et un bruits qui composent la marche d'une armée : grincement d'essieux mal graissés, cliquetis des armes, grincements des armures soumises à rude effort, claquement des sabots et hurlement des sous officiers. La forêt habituellement paisible ne serait jamais plus comme avant après le passage de ces êtres d'acier.
Et c'est à cet instant que, surgissant à l'orée des bois, les éclaireurs de l'armée ennemie firent leur apparition. Leur allure était pitoyable, après de longues heures passées à se frayer une chemin dans un environnement tout sauf amical envers les soldats, et il leur fallut quelques instants avant d'apercevoir les régiments de soldats disposés en ordre de bataille à tout au plus une lieue d'eux. Alors, leurs visages épuisés mais à la mine confiante se décomposèrent en quelques secondes. Il ne fallait guêre être un grand tacticien pour se rendre compte que l'armée qui leur faisait face avait un avantage considérable. D'autant que leurs propre armée avait déjà affronté la fatigue d'une journée de marche, que les hommes avaient faim, soif, et surtout avaient envie d'ôter leurs cottes. Déjà, ils se résignaient à leur destin désormais inéluctable, leur folle équipée clandestine trouvait son terme ici. Il n'était plus temps de se cacher derrière des faux-semblants, il fallait affronter la dure réalité qu'ils avaient en vain dissimulée de leur phantasmagories guerrières.
Mais rien n'est encore perdu, car alerté par ses hommes, le général Pépé_Kaly se porte à la hauteur des éclaireurs, sa stature élargi par son armure formant une ombre impressionnante alors qu'il apparaît entre deux arbres. Il ne lui faut qu'un instant pour comprendre le traquenard dans lequel il s'est fourré. Traquenard oui, car il ne peut plus rebrousser chemin et même s'il le faisait, d'autres ost se mettraient en marche pour l'intercepter. Il n'a alors plus qu'une seule alternative : vaincre ou mourir. Il ne le sait pas encore, ou alors n'ose pas se l'avouer, mais ce sera la mort qui l'attendra au bout du chemin. Non pas la mort de son être, mais celle de ses rêves, de ses desseins, de son influence, de sa gloire de combattant. Mais à cet instant, il étreint ses rêves avec autant de force qu'il le fera quelques instants plus tard avec la poignée de son épée. Avant de se revenir sur ses pas pour donner leurs ordres à ses lieutenants, un rictus haineux déforme son visage habituellement impassible, et la créature sans nom semble alors planer à ses côtés, lui murmurant au creux de l'oreille vaines promesses et faux espoirs.
Les chariots sont abandonnés à la sortie de la forêt. Hativement, les écuyers et les serviteurs montent les tentes médicales et font réchauffer le ragoût de la veille. Quant aux guerriers, ils s'aident mutuellement à lacer leurs armures, tandis que les fantassins hissent les chevaliers sur leurs montures. Pépé_Kaly, le condottiere à la tête de cet amas disparate de soldats, organise fièvreusement ses troupes, les disposant au mieux de leurs capacités, espérant qu'un miracle surviendra. Et tous attendent, tous attendent la charge de l'Ost de Guyenne, et tous se morfondent car rien n'arrive. Les bandits ont le temps de s'équiper, de se restaurer et de se mettre en ordre de bataille, et rien n'est encore arrivé, pas le moindre soldat n'est sorti du rang pour les provoquer. Rien, le silence, Marmande morne plaine pourrait-on presque dire...
Et en effet, pourquoi l'Ost de Guyenne bougerait-il, lui qui a tous les atouts dans sa manche. En attendant leurs adversaires, les soldats ont pu choisir leur position, un ensemble de petites collines encadrant la route, et dont la plus grande est aussi la plus près de la ville de Marmande. Perpendiculairement à la route, et donc devançant les collines, les soldats ont creusé un fossé qu'ils ont hérissé de pieux, se servant de la terre ainsi extraite pour dresser un muret derrière lequel attendent les archers, qui pour l'heure serrent avec ferveur leurs arcs, leur unique rempart contre la barbarie de l'autre camp. Derrière les archers, juchés sur les petites collines, les chevaliers se sont regroupés. A droite le régiment du sénéchal Phillau, un homme que votre serviteur a plus vu avec un code pénal à la main qu'avec une épée et qui pourtant, équipé d'une armure resplendissante, s'apprête à mener une charge dévastatrice. A gauche, un régiment monté plus léger, menée par la duquessa Izarra, la connétable de Guyenne, qui espère bien harceler les flancs de l'armée adverse avec ses cavaliers légers. Entre les deux formations équestres, l'on peut apercevoir une longue colonne étincelante, celle de l'infanterie qui, avec ses boucliers, ses cottes, ses lances et ses épées polies, renvoie un éclat insoutenable à l'oeil. L'oeil inattentif pourrait voir à leur tête un homme, le capitaine Alexandre, commandant actuel de l'Ost de Guyenne, qui a préféré rejoindre ses hommes pour mener cette bataille plutôt que d'attendre au camp principal avec son état-major. L'oeil inattentif disais-je, n'aurait vu que lui, mais un oeil aussi acéré que celui de votre serviteur se rend bien compte que la silhouette placé un peu en retrait derrière le capitaine partage, malgré la discrétion qu'il affiche – pas de panache sur son casque, pas d'armure coûteuse, rien d'extraordinaire dans son allure générale – avec ce dernier le commandement de l'armée. Certains se demanderont qui il est, d'autres riront en l'apercevant car cet homme est une légende dans le milieu militaire. Bâti comme un colosse, il a le coeur dans les mêmes proportions, et un humour probablement plus grand encore. Syriuss est son nom, même si je doute que cela vous évoque quelque chose tant il a pris l'habitude ces dernières années de rester dans les alcôves du pouvoir, portant le gris quand d'autres préfèrent l'exubérance de l'écarlate. Levant son épée, le capitaine Alexandre se met en marche, et ses hommes, défilant en rang par six, un oriflamme aux armes de la Guyenne tous les vingt rangs, avance au-delà du fossé protecteur et dispose ses hommes de part et d'autre de la route, laissant celle-ci diviser son armée en deux groupes bien distincts. C'est précisément au centre de la route que vint se placer le conseiller Syriuss, car oui il est conseiller ducal, en compagnie de quelques dizaines d'hommes. Ces hommes, permettez moi de m'attarder un peu sur eux, ont dans leurs gestes quelque chose de bizarre qui les distinguent du reste de l'Ost. Si l'on devait les juger en fonction de la force qu'ils donnent dans leurs coups de taille, on les prendrait pour des bûcherons. S'il fallait les juger selon leur démarche souple, on verrait plutôt en eux des cueilleurs, comme ces hommes qui ont l'habitude de sauter d'arbres en arbres pour cueillir le meilleur de ce que la nature offre. Et pourtant, à voir leur opiniatreté, leur détermination à combattre l'ennemi, comment ne pas penser qu'ils appartiennent à la race des pêcheurs, de ces hommes qui peuvent affronter toute une journée un poisson. Et si ces hommes apparaissent sous une forme aussi éclatée, c'est bien parce qu'ils sont le coeur de la Guyenne, ils sont sa fierté, ils sont ce qu'elle a produit de mieux. Ils sont ses miliciens, hommes et femmes peu habitués au métier des armes mais qui, à l'appel du duché, pour sauver leur patrie, se rassemblent en bataillons et rejoignent l'Ost de Guyenne pour que celle-ci triomphe de l'ennemi félon venus jusque dans leurs campagnes pour égorger leurs fils et leurs compagnes. Car ce que Pépé_Kaly ignorait, c'est qu'il ne combattait pas seulement une armée comme les autres. Non, oh non mes amis, il affrontait la Guyenne toute entière, cette Guyenne qui de tout son coeur soutenait ces valeureux concitoyens partis les protéger de l'adversité et du chaos.
Et devant ce spectacle incroyable, comment ne pas trembler, comment ne pas succomber à cette peur insidieuse qui vous noue les tripes depuis de si longues heures. Pour ma part, je ne connais pas le secret, pas plus que les soudards de l'armée d'invasion. Une armée qui au fond n'est rien de plus qu'un ramassis de brigands, une compagnie franche formées à partir des résidus des bataillons licenciés à l'issue de la victoire française contre l'envahisseur anglais, lorsque celui-ci fut définitivement bouté hors de France et que par conséquent, les armées se retrouvèrent en sureffectif et qu'il fallut réduire le nombre de combattants pour éviter de noyer les finances royales. Ce sont ces hommes, ces anciens patriotes qui, trop habitués à vivre aux dépens des civils, n'ont pas été capable de revenir à une vie plus tranquille, une vie où il faut travailler pour manger, où l'effort prime sur l'effroi causé par les armes. Et ces hommes, ces soudards, ces maraudeurs, ces mercenaires, revenant à leurs instincts primaires, se regroupèrent selon leurs précédents clans, ceux dans lesquels ils vivaient avant que Pépé_Kaly n'unisse tous ces groupes pour en faire une compagnie franche. Et l'un de ces groupes craqua face à la tension croissante, et ses membres se lancèrent dans une charge héroique et désastreuse, car le reste de l'armée les suivit, croyant à un ordre venu de l'état-major. Même les chevaliers s'élancèrent, ne voulant rien manquer de la bataille, porté par le désir ardent d'être les premiers à porter le fer au coeur des formations adverses, les premiers à casser leur défense et à s'engouffrer dans les failles pour les prendre à revers.
Hélas, trois fois hélas, leur charge désordonnée et barbare ne peut rien contre la stricte discipline de l'Ost de Guyenne. Et déjà, les premiers fantassins heurtent les boucliers guyennais – lesquels se chevauchent pour offrir une meilleure résistance - et, étourdis par le choc, se laissent transpercer d'un coup d'estoc par la première ligne des défenseurs de Marmandes. Et tandis que la cavalerie de Pépé_Kaly ébranle la prairie, un ordre sec retentit, et en une poignée de secondes, le soleil se voit dissimulée par une pluie inattendue, une averse de traits dévastateurs, qui transpercent les destriers, trouvent les défauts des cuirasses, déchiquètent boucliers et oriflammes, trouent les cottes. Et l'averse repart de plus belle, une fois, deux fois, trois fois. Et à chaque fois qu'elle s'abat retentissent les hennissements désespérés des bêtes à l'agonie, auxquels se mêlent les râles des blessés, les hurlements de rage des cavaliers piégés sous le poids de leur monture mortellement touchée. Difficile d'identifier qui passe et qui reste piégé, mais une chose est sûre, le général ennemi est passé, son porte étendard toujours à ses côtés témoignant assez de son exploit. Et le chef de cette armée éclatée arrive sur le front, son épée tendue devant lui, prête à faucher le premier ennemi venu.
En fait d'ennemi il ne trouva qu'une muraille brisée, celle de ses hommes qui, dispersés en petits groupes selon leurs affections et non plus leurs affectations, se battaient plus pour leur survie que pour celle de l'armée. Ici, un ancien groupe de brigands négociait épée au poing une prudente retraite quand, ailleurs, d'anciens frondeurs lachaient tout leur équipement pour mieux s'enfuir. Le chaos s'était répandu parmi les rangs de l'armée brigande, fait qui atteignit son apogée avec le carreau qui vint transpercer le porte-étendard de Pépé_Kaly, étendard qui s'affala dans la boue et le sang, et qui, piétiné par les hommes en plein combat, disparut corps et bien dans la fureur ambiante.
Et là, profitant d'une faille creusée par l'éclatement de son armée, le général se trouva nez à nez avec les miliciens Guyennais, à la tête desquels se tenait Syriuss. Ce dernier, une arme que d'aucuns appelleraient un espadon à la main, fauchaient les hommes comme on fauche les blés lors des moissons. A ses côtés, brandissant haches, faux, pics et fourches, les miliciens faisaient honneur à leur patrie, se battant aussi bien, sinon mieux que l'armée régulière censée les encadrer. C'est ainsi qu'ils affrontèrent la chevalierie ennemie, la fine fleur de l'envahisseur, eux qui jusqu'à présent n'avaient eu à affronter que les chiens sauvages et les sangliers.
“ Advienne que pourra, la Guyenne brillera.”
Portés par le souffle épique de la devise de leur patrie, ces hommes ordinaires repoussèrent les limites de leur univers en renversant ces nobles cavaliers venus les défier sur leurs propres terres. L'un tranche les jarrets du destrier, l'autre paralyse un bras, un troisième arrache le heaume, laissant l'occasion à un quatrième larron de décapiter l'importun cavalier.
Mais soudain, les deux groupes arrêtent de combattre. Le tonnerre finit encore de retentir, alors que les lames croisées de Syriuss et de Pépé_Kaly n'arrivent pas à se départager. Elles se frottent l'une à l'autre, crissent, essayent de se dégager, mais rien n'y fait, les deux héros adverses sont engagés dans un combat de titan. Du coin de l'oeil, le guyennais aperçoit un pompom accroché à l'une des chaussures de son adversaire, il reconnaît aussitôt son pompom, celui qui manque à sa chaussure. Son sang ne fait qu'un tour, d'une torsion du poignet, il libère sa lame de l'emprise de celle de son rival et, concentrant toute sa fureur dans un unique coup, porte l'estocade à Pépé_kaly, transperçant son armure de part en part. La surprise étreint les traits des deux camps, et alors que les défenseurs poussent une immense clameur de joie, un souffle désespéré sort des lèvres des agresseurs. Certains tombent à genoux, leur arme pendant au bout de leur bras, et c'est presque par réflexe que les armes guyennaises viennent cueillir ces fleurs si gentiment offertes, prélevant leur nectar dans ces cous ployés.
Or, contre toute attente, Pépé_kaly n'est pas mort. S'aidant de son épée, il se relève, titube pendant quelques mètres et s'affale entre les bras d'un de ses lieutenants, qui sonne aussi la retraite, tout en trainant derrière lui son chef. En quelques instants, c'est la débandade la plus totale. Alors, sonnant du cor, les escadrons montés de Phillau et Izarra, restés inutilisés jusque là, s'élancent pour participer à la curée. Il suffit de quelques foulées à leurs montures encore fraiches et disposes pour rattraper les guerriers vaincus, et là encore, les armes firent leur oeuvre de mort, purgeant une bonne fois pour toute le sud de la France de la pandémie brigande qui l'empoisonnait depuis déjà trop longtemps. C'est là, à quelques kilomètres de Marmande qu'est tombée la fine fleur de la briganderie, victime de leur orgueil ou de leur confiance en un homme incapable de distinguer ses rêves de la réalité.
Et les derniers survivants de l'armée courent pour leur vie, s'engouffrent dans la forêt, se cachent derrière les troncs, essayent de semer les cavaliers lancés à leur poursuite qui renoncent rapidement à cette chasse qui pourrait s'avérer dangereux dans cet environnement hostile aux unités montées. Cette folle et sanglante journée ne trouvera son terme que quelques heures plus tard, lorsque arrivant en pleine nuit devant les portes closes d'Agen, les soudards ensanglantés réclament asile et soins, ce à quoi leur répondent les défenseurs de la ville par des insultes et des fruits pourris. Eux qui, la veille encore tremblaient de peur à l'idée d'affronter cette armée étrangère si nombreuse, savent désormais que la victoire leur est acquise. Car souvenait vous qu'il y a 3 ans, l'Ost royal, réalisant le rêve de Jeanne la pucelle, boutait les anglais hors de france en arrachant la guyenne de leurs mains avides. Aujourd'hui, 3 ans après quasiment jour pour jour, l'ost de Guyenne a réitéré l'exploit de son prédécesseur en mettant un terme définitif aux agissements criminels des compagnies franches et troupes de brigands qui maraudaient dans le sud-ouest de notre royaume depuis trop longtemps, soulageant ainsi tous les duchés alentours de la crainte que leur inspiraient ces soudards.
Mais nous nous éloignons quelque peu de notre sujet. En effet, alors que le soleil commence tout juste à décliner dans le ciel et que les flots de sang se tarissent à peine, les charognards se pressent déjà autour du champ de bataille, attendant leur tour pour en profiter. De Marmande sortent des colonnes de brancardiers venus transporter les blessés de l'Ost de Guyenne. De la campagne alentour, les paysans, enhardis par l'appat du gain, s'élancent sur les morts, leur prenant qui leurs armes, qui leurs bottes, qui leurs bourses, machant le travail des corbeaux qui, dans le ciel aux teintes écarlates, attendent de pouvoir picorer les yeux des cadavres. Enfin, avalant les kilomètres sur son étalon, sautant quasiment de collines en collines pour aller plus vite, sa cape céruléenne frappée du sceau de la Guyenne battant au vent, le procureur ducal se presse en direction d'Agen, sa plume insatiable déjà prête à rédiger les actes d'accusations des malheureux qui tomberont dans les mains de l'inflexible justice Guyennoise.
Notre récit se termine sur l'incroyable spectacle de ces centaines de soldats qui, un genoux à terre, prient le seigneur qui les a aidés à vaincre les alliés de la créature sans nom et, les mains tremblantes, déchirent les testaments et lettres d'adieux que, hier encore, ils croyaient utiles. Ils reverront leurs femmes et leurs enfants, protégées pour le moment des assauts des hordes de brigands. Ils retrouveront leurs champs et ateliers, pourront vider leur bourse à la taverne et dans le tronc des pauvres, ils pourront vivre, car une fois encore, le droit et la justice ont triomphé sur l'iniquité et le vice.
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Betoval
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MessageSujet: Re: La Guyenne vue par les morts   La Guyenne vue par les morts Icon_minitimeLun 26 Avr 2010 - 23:31

Joli récit, ça doit être long a retranscrire en faisant bouger un guéridon. Very Happy
Il était troubadour Lorca dans sa jeunesse?
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lorca
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MessageSujet: Re: La Guyenne vue par les morts   La Guyenne vue par les morts Icon_minitimeMar 27 Avr 2010 - 7:22

les orques font du morse, ahahah !

j'avais un pnj barde, ljd alexandre s'en souvient peut être, barnabé lyre. Et ouais, dans sa jeunesse, lorca faisait de la poésie, il avait même commencé par un pamphlet contre le maire de la teste de buch ( zut, ljd aurélien, oublié son nom, je revois encore son avatar, un truc en vallas ou chais plus quoi)
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aurelien87
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MessageSujet: Re: La Guyenne vue par les morts   La Guyenne vue par les morts Icon_minitimeMar 27 Avr 2010 - 8:25

Vatyas ...... ca l'avait mis de fort mauvaise humeur.. ljd Lorca
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MessageSujet: Re: La Guyenne vue par les morts   La Guyenne vue par les morts Icon_minitimeMar 27 Avr 2010 - 9:04

Bien sur que je me souviens. C'est exact que c'était un super récit....Je l'ai gardé.

Merci Lolo
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Francois Noel de Voltaire
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MessageSujet: Re: La Guyenne vue par les morts   La Guyenne vue par les morts Icon_minitimeMar 27 Avr 2010 - 19:30

Mille mercis

Ce pépéKaly c'est celui là même qui fichait le bordel à Niort quelques mois avant?
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MessageSujet: Re: La Guyenne vue par les morts   La Guyenne vue par les morts Icon_minitimeMar 27 Avr 2010 - 21:00

Il s'appelle aussi Xavierlaurent ou kaly pour Niort je sais pas
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Nicolas__eymerich
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MessageSujet: Re: La Guyenne vue par les morts   La Guyenne vue par les morts Icon_minitimeMar 27 Avr 2010 - 21:16

kaly_du_bayet plus précisément.
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Betoval
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MessageSujet: Re: La Guyenne vue par les morts   La Guyenne vue par les morts Icon_minitimeMer 28 Avr 2010 - 2:20

Un personnage récurent dans l'histoire de la Guyenne, on l'a vu passer dernièrement avec son armée, mais surtout il s'est présenté souvent en Rouergue et a Toulouse avec a chaque fois un chapitre sur la Guyenne ou l'on voit tous les bons souvenirs qu'il a gardé de cet épisode.
Il me semble que j'avais publié l'un de ses programmes ici même au bureau du Chancelier, si quelqu'un le trouve...
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Archybald
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MessageSujet: Re: La Guyenne vue par les morts   La Guyenne vue par les morts Icon_minitimeMer 28 Avr 2010 - 6:58

Avant l'ouverture des provinces du sud, il s'appelait Pepe_kaly et vivait en Anjou, chef d'une armée indépendante qui combattait pour la patrie angevine contre le Poitou, au cours de la longue guerre qui a opposé ces deux pays pour l'annexion du nœud de Montreuil-Bellay.
Le duc Tithieu, alors régnant d'Anjou, excédé par le comportement de son sous-fifre qui souhaitait tout régenter dans la stratégie de guerre angevine, l'a envoyé se faire prendre une dérouillée (45 jours) par les bretons, non sans avoir comploté au préalable.

Pepe_kaly a violé la trêve dominicale lors de son épopée angevine. Je crois mais n'en suis pas sûr, qu'il fut excommunié pour ces choses là durant cette période.
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Asophie
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MessageSujet: Re: La Guyenne vue par les morts   La Guyenne vue par les morts Icon_minitimeSam 1 Mai 2010 - 1:49

Il s'appelle aujourd'hui Kavierlaurent et, après s'être constitué une armée sous les murs de Toulouse, est venu refaire un tour du côté de la Guyenne, ce qui a mobilisé l'Equator et plusieurs volontaires durant une petite dizaine de jours.
Vaincu le 26 avril par la Mandra en Rouergue.

lJdLorca : bravo et merci pour votre roman épique ! Est-ce qu'il serait disponible quelque part d'un point de vue RP? et si oui, ai-je l'autorisation de l'utiliser dans une hypothétique nouvelle gazette?
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