Premiers jours de la Guyenne - Régence

MARMANDE (AAP) – Son Altesse la Reyne de France Catherine Victoire d’Appérault de Valois, désire venir habiter dans la ville de Marmande, Duché de Guyenne.

Si sa grossesse fragile l’oblige pour l’instant à rester au Louvre, ses fidèles vassaux et quelques membres du personnel de son Altesse sont déjà arrivés à Marmande. Ils y préparent activement un endroit où sa Majesté pourra venir se reposer après son accouchement.

En venant habiter en Guyenne, La Reyne fait honneur à ce nouveau Duché et a exprimé le vœu de continuer à s’investir dans la vie politique du royaume, tout en restant un peu plus vigilante sur la situation de la Guyenne. Elle restera observatrice et ne voit pas de raison d’intervenir après l’élection d’un Duc ou d’une Duchesse compétente.

Son altesse va avoir un nouveau né à veiller et compte reprendre sa place auprès de l’héritier du Royaume, le Dauphin Marc Philippe, dès que sa santé le lui permettra.


Le Bossu de Marmande, pour l'AAP

BLAYE (AAP) - Ce samedi 18 Août de l’an 1455 a été crée le nouveau Duché de Guyenne, situé à l’extrême Sud-Ouest du Royaume de France.

Le duché compte à ce jour 7 villes : Agen, Bazaz, Blaye, Cahors, La Teste-de-Buch, Marmande et Montauban, et une capitale dont les portes ne sont pas encore ouvertes : Bordeaux. Le duché dispose d’un port (La Teste-de-Buch), de trois vergers (Bazaz, Blaye et Montauban) et de trois forêts (Agen, Cahors et Marmande). Le nombre d’habitants à ce jour est d’environ 2200 nouveaux colons.

Tout reste à faire dans ce duché placé pour le moment sous l’autorité de Sa Majesté Le Roy Levan III. Des élections ducales sont en cours et de nombreuses listes sont en lice pour former le premier conseil Ducal de Guyenne. Le premier Duc sera élu dans trois semaines environ. Chaque ville organise également des élections municipales, et les candidats à la mairie sont très nombreux.

Des villageois arrivent des quatre coins du Royaume pour reconstruire une nouvelle vie en Guyenne : des artisans, des ouvriers, des universitaires, des soldats ou hommes et femmes d’Eglise. Certains arrivent seuls, d’autres en famille ou avec un groupe d’amis mais tous aspirent à une nouvelle vie et souhaitent participer au développement de ce nouveau Duché. En l’absence d’autorité, de justice et de bailli pour fournir les bêtes nécessaires aux éleveurs, les habitants s’organisent comme ils peuvent pour travailler et se nourrir.


Dame Stef91, pour l’AAP

MARMANDE (AAP) - Depuis quelques jours, un vif débat occupe les esprits dans le Duché de Guyenne: Messire Corentin76 a proposé la création d'une armée afin d'assurer la sécurité au sein du Duché de Guyenne. Des voix se sont élevées contre cette initiative.

Selon les contestataires, cette armée est "illégale". Elle n'est en fait qu'une "bande de brigands" car elle n'est pas reconnue par le Duc et n'a pas de Capitaine à sa tête.

Pour messire Corentin76, cette armée n'est que provisoire. Elle assurera la défense de la Guyenne en attendant l'élection d'un Duc. Une fois le Duc élu, l'initiateur du projet présentera son armée au Duc. Ce dernier décidera si oui ou non il conserve cette force armée.

Afin de calmer les esprits, le Roy de France a décidé de nommer un Régent en Guyenne qui sera chargé de mettre en place certaines institutions, en attendant l'élection d'un Conseil Ducal.

GRMY, pour l'AAP

BORDEAUX (AAP) – Ce mercredi 22 août 1455, dans la matinée, et à la surprise générale, les guyennais découvraient que les élections ducales prévues dans 25 jours étaient annulées et reportées.

Les rumeurs allaient bon train, mais une large partie de la classe politique du jeune duché pensait que le Roi de France avait annulé sciemment ces élections. Sans annonce officielle de la part du pouvoir suprême, les guyennais étaient encore en début d’après midi plongés dans le doute, et attendaient une réponse du Roi ainsi que la nomination d’un régent pour répondre à leurs questions. Sa majesté Le Roy Levan III occupe donc toujours les fonctions de Duc provisoire de Guyenne. Pas moins de 8 listes concourraient en ce jeune duché pour tenter de faire accéder au trône ducal leur candidat.

Archangello, pour l’AAP

Cette ancienne comtesse du Maine s'est vu entourée de personnes assez compétentes pour avoir la confiance du Roy .

Ce conseil est composé de messire Ichimaru qui jugera les procès que le procureur dame Elisabeth Visconti instruira après avoir reçu les plaintes de la part du prévôt des maréchaux messire Niguilouti

Du côté économique l'équipe est composée du Commissaire Au Commerce dame Faréna, le bailli est messire Koyote . Les mines de Guyenne seront sous la responsabilité du Comissaire Aux Mines messire Cancri.

La charge de capitaine de l'armée se voit confiée à messire Denys, il est épaulé de messire Toucoul qui a la charge de Connétable.

La diplomatie extérieur se voit confié à dame Jades tandis que la voie du conseil se trouve être messire Antoine.

Les Guyennais sont pour la plupart favorable à ce conseil mises à part quelques personnes qui protestent, prétextant que le conseil de régence n'a pas été élu par les guyennais.

BORDEAUX (AAP)- Le comte Koyote bailli du conseil de régence de Guyenne a accepté de répondre aux questions de l'AAP sur son travail et ses objectifs pour ce conseil de régence qui doit instaurer les bases du duché de guyenne.

AAP : Monsieur le Bailli bonjour. Pouvez-vous vous présenter pour les personnes ne vous connaissant point ?

Koyote : Vous avez raison commençons donc par les présentations d'usage. Je me nomme Koyote, Comte de Brive et Baron de Cieux.

Je suis né dans Compiègne artésienne. Je m'y suis peu à peu investi à la fois dans la vie politique mais également militaire. Cependant, il fut annoncé un jour que le Roi avait repris le contrôle du Limousin et de la Marche et qu'il cherchait des colons français pour en faire une région prospère.

A la suite du conseil de régence, j'eus l'occasion de prendre part à divers conseils, débutant par le poste de Bailli sous le règne du comte Nolivos . Je fus ensuite nommé procureur. Entre temps j'ai développé un projet qui est devenu aujourd'hui une institution florissante : la Hérauderie Royale. Je dus ensuite me retirer pour prendre la tête du Comté du Limousin et de la Marche lors de mon accession au titre de Comte.

Comme vous le voyez, je m'intéresse à plusieurs domaines et j'aime m'impliquer dans la vie de la région où je réside. C'est donc plein d'espoir et de volonté que j'ai décidé de m'installer en Guyenne.

AAP : Qu'est-ce qui vous a attiré dans le poste de Bailli ?

Koyote : Comme vous avez pu le lire précédemment, j'ai déjà occupé cette fonction. Je possède quelques notions d'économie et je me suis donc spontanément proposé à la régente pour occuper cette charge. Je suis honoré de la confiance que celle-ci m'a accordé en répondant favorablement à ma demande.

Il s'agit là d'un poste stratégique : je dispose tout comme le Commissaire aux Mines d'une vue directe sur notre patrimoine minier et j'en établie les salaires ; je procède à l'achat de jeunes animaux que je mets à disposition de nos éleveurs ; je puis constituer et attribuer des mandats en écus pour effectuer les achats à l'attention du duché.


AAP : Quels sont vos objectifs ?

Koyote : En premier lieu, je souhaite rétablir rapidement et de façon pérenne l'approvisionnement en jeune bétail. En effet, la récente création de notre région et l'élection encore plus récente de nos maires sont très pénalisant pour les livraisons en céréales nécessaires aux naissances d'animaux. Ce point est en passe de se résoudre et j'en suis fort aise.

Le second volet concerne notre patrimoine minier. Nous avons récemment baissé les salaires, les passant de 16 à 15 écus. Notre trésorerie a été grandement mise à mal avec le paiement des salaires et nous ne disposons pour l'heure pas de revenus permettant de maintenir des salaires élevés.

AAP:Avoir à alimenter 7 villes en bétail sans qu'sans qu'il y est de maire dans toutes les villes est- ce dur ?

Koyote : Comme j'ai pu vous l'expliquer précédemment, le duché ne bénéficie pas encore de sources d'approvisionnements réguliers en céréales. J'ai reçu nombre de courriers et je demande aux sujets Guyennois encore un peu de patience pour que le système se rode. Je puis vous assurer que nous mettons tout en oeuvre pour mettre à disposition le bétail.

Je demanderais donc deux choses aux Guyennois : d'être raisonnable sur les prix pratiqué sur le blé et le maïs ; et encore quelques jours de patience.

AAP : Quels sont pour vous les éléments importants que le conseil de régence devra mettre en place ?

Koyote : Nous partons d'une feuille blanche. Il y a donc tout à construire. Mais à mes yeux, les éléments les plus urgents sont :

- mettre en place des forces de police efficace afin de garantir la sécurité de nos villages

- jeter les bases d'un corpus législatif afin d'éviter les actes délictueux

- donner du travail aux habitants et les aider à s'en procurer

- former une force de défense et un corps diplomatique afin d'éviter d'éventuelles intrusions belliqueuses.

AAP : Que souhaitez vous pour la Guyenne et ces habitants ?

Koyote : Bonheur et prospérité ! Que souhaiter d'autre ?

Il est vrai qu'il y a toujours un peu de flottement lorsqu'une régence se met en place. Mais j'ai déjà pu voir qu'il y avait beaucoup de gens courageux et pleins de bonne volonté en ces terres. J'espère donc que l'esprit de solidarité et d'entraide va pouvoir se développer et que les mauvaises âmes ne profiteront pas de cette jeunesse pour accomplir leurs méfaits.

AAP : Merci de nous avoir accordé du temps. Avez vous un dernier mot pour nos lecteurs ?

Koyote : Vive la Guyenne ! Vive le Roi !

Menefer, pour l'AAP

BORDEAUX (AAP) – La première secrétaire d’état, dame Kirah, a publié ce vendredi soir une annonce de la Curia Regis et de la Pairie, concernant les fuites de documents dont a été victime la jeune province de Guyenne.

Dans ce communiqué, l’ancienne duchesse de Normandie rappelle que le conseil et la régente ont été désignés par la Pairie et la Curia Regis, en attendant des élections ducales. Celles-ci auront bel et bien lieu, malgré une échéance repoussée à 60 jours après l’ouverture des terres guyanaises à la colonisation.

Vient ensuite une mise au point, rappelant à ceux qui auraient eu tendance à l’oublier que le Guyenne, bien que hors domaine royal, est une province dépendante de la Couronne de France, étant donné que c’est cette dernière qui a ouvert la province à la colonisation, et que la régente Izarra a presté allégeance à la Couronne.

Cette mise au point survient après que des discussions du conseil, se tenant bien évidemment à huis clos, aient été rapportées en place publique, mettant en cause le choix de la régente. Selon certains, seule la régente est nommée par le Roy (qui peut prendre conseil auprès de la Pairie et/ou de la Curia Regis). Or, des documents (détruits entre-temps) prouveraient que le conseil ait été imposé par la Pairie et le Grand Maistre de France. Il va de soi que ces documents n’auraient jamais dû se retrouver entre les mains des personnes qui les ont publiés.

Avant même l’annonce commune des deux institutions royales, la régente Izarra est intervenue, affirmant que « le conseil de régence ne m'a pas été imposé par la Curia Regis […] mais composé en accord avec elle, sur demande de Sa Majesté. »

La Duchesse de Bellesme en profite pour démentir toute intervention de la Curia en terres guyanaises, soulignant que « comme l'indiquent les statuts de cet organe, elle [une telle intervention] ne pourra avoir lieu que sur demande des autorités en place. »

La Duchesse d'Estouteville termine son annonce en rassurant les guyanais, promettant que toutes les preuves et témoignages seront fournit afin de faire toute la lumière sur cette affaire, qui met à mal le fragile équilibre d’une toute jeune province.


Lapinus27, pour l’AAP

BORDEAUX (AAP) – L’article AAP du 2 septembre dernier (http://news.acilion.com/depeches/depeche249303717.html) comportait une erreur.

Dans cet article, le journaliste écrit que « […] l’ancienne duchesse de Normandie rappelle que le conseil et la régente ont été désignés par la Pairie et la Curia Regis[…] ».

Le conseil a été choisi par la régente et SM le Roy de France Levan III, sur conseil des deux institutions royales.

Une liste de noms supérieure à 12 a été remis à la Pairie et à la Curia Regis, qui ont rendu un avis sur lequel se sont basés Izarra et SM Levan III pour la désignation du conseil.


Lapinus27, pour l’AAP

BORDEAUX (AAP) – Ce mercredi 22 août 1455, dans la matinée, et à la surprise générale, les guyennais découvraient que les élections ducales prévues dans 25 jours étaient annulées et reportées.

Les rumeurs allaient bon train, mais une large partie de la classe politique du jeune duché pensait que le Roi de France avait annulé sciemment ces élections. Sans annonce officielle de la part du pouvoir suprême, les guyennais étaient encore en début d’après midi plongés dans le doute, et attendaient une réponse du Roi ainsi que la nomination d’un régent pour répondre à leurs questions. Sa majesté Le Roy Levan III occupe donc toujours les fonctions de Duc provisoire de Guyenne. Pas moins de 8 listes concourraient en ce jeune duché pour tenter de faire accéder au trône ducal leur candidat.

Archangello, pour l’AAP

BORDEAUX (AAP) – Ouverte à la colonisation la 18 août dernier, le duché de Guyenne est en pleine effervescence. Dame Izarra a rapidement été nommée régente par le Roy, et a nommé un conseil composé de personnes qui sont pour la plupart fort expérimentée (on compte un Pair de France parmi les conseillers).

Peu après sa nomination, Izarra a nommé quelques conseillers ducaux, et aujourd’hui le conseil est complet, malgré les démissions d’Elisabeth Visconti et de Faréna, respectivement procureur et commissaire au commerce, qui ont laissé la place à LDDC et Phillau. Voici la composition du conseil guyanais à l’heure où ces lignes sont écrites :

Izarra (Duchesse)
Jades (Chambellan)
LDDC (Commissaire au commerce)
Koyote (Bailli)
Cancri (Commissaire aux mines)
Ichimaru (Juge)
Denys (Capitaine)
Antoine (Porte-parole)
Phillau
Niguilouti (Prévôt des maréchaux)
Toucoul (Connétable)
Lamis (Procureur)

Pour éviter l’habituel scénario du nombre impressionnant de listes concurrentes aux élections ducales, le Roy de France Levan III est intervenu et a repoussé la date des élections à 60 jours après la date d’ouverture à la colonisation, à la place des 30 jours prévus initialement.

Les élections municipales ont quant à elles eu lieu fort rapidement, et certains maires démocratiquement élus n’ont pas eu le temps de gérer leur ville : beaucoup de révoltes ont éclaté, et des contre-révoltes ont été organisées un peu partout.

Vu la situation très instable, le Poitou a décidé de fermer ses frontières avec la Guyenne pour éviter que les fauteurs de trouble ne se déplacent chez eux.

Il reste encore beaucoup de travail pour stabiliser le duché, mais une majorité de la population semble garder confiance en la régente Izarra.

Lapinus27, pour l’AAP

NIORT (AAP) - Elliandra, porte-parole du Poitou, a annoncé ce jour la fermeture des frontières entre le Comté du Poitou et le Duché de Guyenne. Cette décision semble être la conséquence de certains troubles, faisant suite à plusieurs actes de révolte dans les villes guyennaises.

Datan pour l'AAP

BORDEAUX (AAP) – Une quatrième mairie guyennaise est tombée le 30 août dernier aux mains de brigands alors qu’une polémique sur l’insécurité fait rage dans toute la Guyenne.

Le 26 août dernier, les villageois de trois villages guyennais découvraient que leur mairie avait été attaquée dans la nuit et leur maire renversé alors même que les élections municipales venaient de se clôturer :

A Blaye, Xyphos élu à plus de 62% était renversé par Lili Marie Celeste.
A Agen, Grander remplaçait illégitimement Artemisfowl.
A Montauban, Ecross arrachait le pouvoir des mains de Fanhart.

Ces trois coups avaient manifestement un lien, ils avaient été prémédités et orchestrés par les loups du Guévaudan, une troupe de brigands connue et surveillée par les services secrets. Avant même que les villageois et les troupes du duché ne se mobilisent, les trois brigands avaient déjà déserté les mairies en pillant toutes leurs richesses.

La tension était à son comble, et une violente altercation eut lieu dans une taverne de Montauban entre le maire élu et le maire illégitime. Ce dernier, non content d’avoir pillé la mairie, lança alors un procès contre Fanhart et quitta la ville pour se réfugier à Bergerac.

Partout, les villageois s’organisèrent avec les services de la police et de l’armée pour reprendre les mairies.

Le lendemain, Gollum1963 parvenait à reprendre la mairie de Blaye à la tête d’une troupe de volontaires. Mais dans le trouble général, une polémique s’éleva sur l’origine de sa grande fortune personnelle. A Agen Claudicus reprit le pouvoir, à Montauban, c’est Suprnova qui réussit à reprendre la mairie.

Même si aucun maire légitime ne retrouvait son siège, des élections étaient relancées, et un appel solennel de la régente de Guyenne Izarra invitait tous les citoyens de ces trois villages à remettre en fonction les maires déchus Xyphos, Fanhart et Artemisfowl.

Les maires intérimaires trouvèrent une situation financière chaotique. A Blaye, les brigands avait même poussé le vice jusqu’à bloquer le système de rachats automatiques aux prix maximum, afin que la mairie s’endette lourdement.

La soudaine maladie et la démission de la procureur Elisabeth Visconti ce 26 août ne repoussa que très peu l’ouverture de procès contre les loups du Guévaudan, et Lili Marie Celeste, arrêtée et jugée, devait être condamnée le 30 août à une peine de 3 jours de prison assortie de 100 écus d’amende. Les deux autres brigands couraient toujours à cette date.

Mais alors même que la crise semblait maîtrisée et que les critiques à l’égard des conseillers ducaux s’apaisaient, une quatrième mairie était attaquée et prise : La Teste de Buch se réveillait au matin du 30 août avec une nouvelle mairesse, Gigi789, une jeune paysanne manifestement morte dans les combats qui l’avaient menée au pouvoir. Le lendemain, Glawach retrouvait par la force son siège de maire.

Cet événement relançait malgré une vague de contestation du pouvoir en place, et un appel à manifestation devant le château de Guyenne était lancé pour la journée du 2 septembre. Parmi les voix qui appelaient à manifester, on trouvait notamment le maire élu de Marmande, un des rares « survivants » élus à cette vague de révolte.

Archangello, pour l'AAP

BORDEAUX (AAP) - Une vague de révoltes contre les mairies a sévi ces derniers temps en Guyenne. Après de nombreuses arrestations et mises en procès, le duché a pu récupérer une partie des marchandises dérobées à la mairie de Blaye.

Suite à l’intervention de Dame Séraphine, à titre absolument privé, les loups du gévaudand ont été dépossédés de leur butin. Cette Dame a infiltré le groupe de brigands, et aurait reçu leur confiance avant de récupérer le butin. Le dit butin a été remis à Messire Toucoul et la mairie de Blaye retrouve ainsi ses marchandises dérobées.

Bien qu’ayant reçu les plus vifs remerciements de Messires Toucoul et Denys, à ce jour des menaces de mort ont été proférées à son encontre.


Le Bossu de Marmande, pour l'AAP

CAHORS (AAP) – Depuis la colonisation des terres guyennoises, les révoltes, brigandages et tentatives d’esclavagisme sont devenues monnaie courante dans ce nouveau Duché.

La hausse de la criminalité trouve ses origines dans différentes raisons, d'une part les conséquences des révoltes et attaques menées contre les villes Guyennoises mais également sur le vide législatif actuel.

Les premières attaques ont été menées contre des villes qui venaient tout juste d'élire leur maire et dont les défenses étaient limitées. L'absence de milices et de maréchaussées ont entraîné les prises des villes de Blaye, Montauban et Agen dans la nuit du 26 août par les "Loups du Gévaudan".

Ensuite, et dans le but d'éviter les risques de récidives, le décret ducal suivant fut prononcé le 26 août: "Tous les corps d'arme et lance doivent être dissous impérativement. Seuls ceux autorisés par le comté, la maréchaussée, Ost et missions particulières seront tolérés". Cette loi est encore en vigueur en Guyenne et a permis de dissiper les regroupements suspects, mais n’a aucunement empêché la révolte de la Teste-de-Buch le 30 août, et ce, malgré la présence de maréchaux.

Enfin, l’absence de corpus législatif en Guyenne a provoqué de nombreuses tentatives d'esclavagisme, les mairies ne pouvant afficher que des salaires conseillés, certains habitants se sont joué du flou législatif pour embaucher à moindre coût. Les offres d'emploi à 12 écus ayant fleuri au sein des mairies guyennoises, le duché a donc rapidement fixé un salaire minimum de 15 écus.

Les infractions sont nombreuses mais la justice remplit son rôle et les procès vont bon train. A ce jour, 25 prévenus guyennois ont déjà comparu au tribunal et pour la moitié d’entre eux, la sentence est déjà tombée, les condamnations se multiplient et les geôles se remplissent peu à peu, la palme des condamnations revenant aux Agenois avec près de la moitié des condamnations du Duché.

Le Palais de l’Ombrière a donc répondu avec fermeté aux révoltes et incivilités en appliquant les mesures nécessaires pour rétablir l’ordre dans les cités, le barreau a déjà affiché ses projets de recrutements et comme en symbole du renouveau, la mairie d’Agen a été reprise par Claudicus dans la nuit du jeudi 7 septembre, sur autorisation du duché, laissant ainsi entrevoir un avenir meilleur aux Guyennois.

Limace, pour l'AAP

BAZAS (AAP) - Le dimanche sept octobre 1455, la régente Izarra a rendu hommage à la sauveuse de Blaye, qui a récupéré les biens de la ville.

En effet, suite aux pillages de trois villes de Guyenne, la Dame de Jazneuil, Dame Seraphine, a récupéré, le butin de la ville de Blaye.
Elle a donc recu ce dimanche, des mains de la régente Izarra, la rose d'Aliénor, symbole de la reconnaissance du duché.


Demon_Des_Ombres, pour l'AAP

BORDEAUX (AAP) - Ce Dimanche sept octobre de l’an mille quatre cent cinquante cinq, Dame Séraphine de Jazeneuil est devenue la première habitante de Guyenne à être décorée de La Rose d’Aliénor, symbole de son haut fait pour le jeune Duché.

Pour mémoire, cette récompense fait suite à l’acte de bravoure qu’a accompli Dame Séraphine qui, en tant que membre des Services Spéciaux de l’Ost, a risqué sa vie en infiltrant la troupe de brigands « Les Loups du Gévaudan » pour finalement récupérer les marchandises volées en la ville de Blaye, suite au pillage de la mairie.

De nombreuses personnes étaient présentes à la cérémonie parmi lesquelles le comte de Melle, Messire Toucoul, connétable du conseil provisoire, le Porte Parole, Messire Antoine de Saint Sulpice, Seigneur de Brochard, la commissaire au commerce, Dame LDDC et Dame Boubou de Guanghzou, rectrice de l’université de Guyenne.

Dame Séraphine ne se trouvant plus en Guyenne à ce jour, l’AAP lui a envoyé quelques questions par missive auxquelles elle a bien généreusement accepté de répondre :

AAP : Pouvez vous nous raconter votre mission d'infiltration auprès des Loups du Gévaudan ?

Dame Séraphine : Je suis entrée auprès des Loups en me faisant séduire par le chef de la meute. Rien de mieux pour s’y infiltrer et pour que l’on ait confiance.

AAP : D’où teniez vous vos ordres ?

Dame Séraphine : Au matin de ce jour tragique, je suis partie faire ma promenade matinale, et j’ai vu devant la mairie un remue-ménage qui me semblait bien bizarre. Je me suis donc cachée et j’ai observé la scène. Lorsque j’ai compris, je suis rentrée et j’ai fait mander un messager pour lui porter une missive à Messire Toucoul. Et au retour du messager, j’avais les ordres de reprendre les marchandises. Ayant des chariots (je suis occasionnellement marchande ambulante), Lili_Marie_Celeste m’a demandé de l’aider pour transporter les marchandises hors du duché. Une aubaine, cela m’a facilité la tâche. Lorsque toutes les marchandises se sont trouvées en ma possession, j’ai averti mon chef et les gardes ducales qui attendaient en dehors de la ville pour arrêter la brigande. Et quelques jours plus tard, j’ai remis les marchandises au maire Xyphos.

AAP : A combien se monte la somme ainsi «récupérée » aux brigands ?

Dame Séraphine : Il y avait pour un peu plus que 2000 écus.

AAP : Pourriez vous nous en dire plus sur vous, votre passé, votre histoire ?

Dame Séraphine : Mon passé … je vais sûrement oublier quelques passages. Je suis arrivée à La Rochelle un soir de fin d’automne pour y devenir cultivatrice de maïs. Quelques temps plus tard, je me suis établi à saintes où suis devenue conseillère puis sergent de police et enfin lieutenant de police. Une place que j’ai occupée pendant bien longtemps et qui ne fut pas de tout repos. Des journées à traquer les brigands et les fauteurs de trouble. Sous le conseil de régence suite à des troubles qui avaient bien secoué le Poitou, je suis devenue Prévôt.

AAP : Quel sens a pour vous cette décoration remise par le conseil ?

Dame Séraphine : Le sens… Il n’y en a pas, je ne cherchais pas la gloire, La Guyenne est un duché jeune et je me devais de contrer les brigands pour assurer la prospérité et la tranquillité des Guyennais.

AAP : Quel a été votre sentiment après cette cérémonie ?

Dame Séraphine : J’ai été très émue

AAP : Votre mot de la fin ?

Dame Séraphine : Pour terminer, je dirais qu’il faut agir avant de râler. Réfléchir vite et bien, chacun peut le faire. Je souhaite que d’autres agissent de même.
Je tiens à remercier Sieur Gollum1963, pour l’aide qu’il a apporté en tant que maire intérim à la suite du pillage.


Dame Stef91, pour l’AAP

BLAYE (AAP) – Une dizaine de jours après son élection, le maire de Blaye Xyphos démissionne et de nouvelles élections sont organisées.

Ce samedi 15 septembre, les habitants de Blaye se réveillent en découvrant que des élections anticipées sont organisées suite au départ de Xyphos.

Dès le 5 septembre, c'est-à-dire deux jours après l’élection de Xyphos, une partie des membres de son conseil municipal démissionnait et un débat éclatait en place publique. Il opposait les partisans de la démission du maire, les partisans de son maintien au pouvoir et ceux de la mise sous tutelle de la mairie, par un groupe d’experts nommés par la régente.

Le 11 septembre, le maire a fait une déclaration pour assainir le débat : ne se sentant plus apte pour raisons de santé, il a déclaré ne plus pouvoir assumer ses fonctions à plein temps. Il a demandé la mise sous tutelle de la mairie et nommé son conseiller démissionnaire Minotaure* comme tuteur, pour lui succéder en attendant les prochaines élections. Le comte Niguilouti de la Rochefoucaud, prévôt des maréchaux, lui a répondu en lui demandant de ne pas démissionner et d’écrire une lettre à la régente Izarra pour lui exposer la situation.

Ebranlés par l'attaque des loups du Guévaudan qui les a privés de maire pendant dix jours puis par l'état de santé de leur premier maire élu, les blayais sont en ce début de semaine affairés à choisir un nouveau maire.


A, pour l'AAP

BORDEAUX (AAP) - A la mi-septembre de cette année mille quatre cent cinquante cinq, le duché de Guyenne a décidé de se doter d’une devise.

Dans un premier temps, un débat a été lancé en Gargote Guyennoise afin que chacun propose son idée. Après deux semaines de débats, les différentes propositions ont été soumises au conseil ducal. A la fin des délibérations, Le porte parole du conseil a alors affiché les propositions retenues qui étaient au nombre de huit :

1= La justice guide les pas des Guyennois, l'honneur leurs bras.
2= Guyenne, Terre de Prospérité et de Paix.
3= Amor patriae nostra lex: l'amour de la patrie est notre loi.
4= Lumen rectis: la lumière dans la droiture
5= Advienne que pourra, la Guyenne brillera
6= Virtuti pro patria: le courage est pour ma patrie
7= Un peuple, un but, une foy
8= Spes Mea In Deo Est: mon espoir est en Dieu.

Le dimanche sept octobre, le vote a été clôturé. Le samedi treize octobre, après le comptage des voix par les membres du conseil, la devise de la Guyenne a alors été dévoilée lors du discours de fin de mandat de la régente, la Duchesse Izarra d’Harlegnan :

« Advienne que pourra, la Guyenne brillera ! »


Dame Stef91, pour l’AAP