Gouvernement et institutions de Guyenne |
| | Prince. | |
| | Auteur | Message |
---|
Morganes Ancêtre
Messages : 863 Date d'inscription : 26/10/2008 Localisation : Cahors
| Sujet: Re: Prince. Lun 29 Juin 2009 - 12:15 | |
| Prince.http://www.lesroyaumes.com/FichePersonnage.php?login=Prince.TOP/Brigandageprocès opposant 2009-06-24, Prince. au Duché de Guyenne Prince. est accusé de trouble à l'ordre public. - Citation :
- Le juge du Comté : Phillau
Le Prévôt des maréchaux : Isambre Le procureur : Lorca - Spoiler:
- Citation :
- Acte d'accusation
Votre excellence
En ce 24 juin de l'an de grâce MCDLVII, moi Lorca, procureur du duché de Guyenne, ouvre un procès sous le qualificatif de Trouble à l'ordre public à l'encontre des dénommés Prince. et isil. En effet, ces derniers ont arpenté les routes de Guyenne avec en tête un seul but : attaquer et détrousser un malheureux passant. Ce qui fut chose faite il y a quelques jours lorsque leur chemin a croisé celui de monseigneur Bardieu près de Marmande, qui a par la suite eu la chance de tomber sur une patrouille de nos forces de police, laquelle l'a aidé et a pris sa déposition.
Par cet acte inexcusable, les accusés ont non seulement porté atteinte à l'intégrité physique d'une personne, ici monseigneur Bardieu mais ont aussi mis en danger la sûreté de notre duché, ce qui doit nous inciter à leur infliger une peine exemplaire. Et ce d'autant plus que monseigneur Bardieu étant évêque, donc prélat de l'église, son statut est équivalent à un noble ou un conseiller ducal. Bref, étant une personne de qualité, porter la main sur lui est un crime extrèmement grave.
* Lorca se tourna vers les accusés *
Accusés, pas votre acte de brigandage, vous avez enfreint l'article premier du chapitre trois du livre II de notre coutumier, nommé « Du Trouble à l'ordre public » et dont voici le contenu :
« Tout comportement portant préjudice à autrui ou portant atteinte à l'intégrité physique ou morale d'un habitant de Guyenne, ou à l'ensemble de la communauté pourra être considéré comme trouble à l'ordre public. »
Sachez néanmoins messire Prince, dame Isil, que, dans sa grande mansuétude, la Cour vous accorde le droit de faire appel à un avocat, lequel vous prêtera assistance et vous défendra durant ce procès.
* Lorca fit signe à l'huissier en faction devant la porte *
J'appelle maintenant en tant que témoin de l'accusation monseigneur Bardieu, victime de vos coupables exactions.
* Le procureur se rassit et attendit que les témoignages se finissent * - Citation :
- Première plaidoirie de la défense
Prince, s'avança calmement et pris sa respiration, intimidé tout de même par la situation.
Mesdames, Messieurs, votre honneur,
je suis le dénommé Prince. Je viens de mon plein gré, pour témoigner et me défendre des actes qui me sont reprochés dans cette affaire. Monsieur le Juge, Monseigneur Bardieu ici présent tant à soutenir que je fais parti des agresseurs dont il a été victime...En tant qu'homme de foi et de pitié, fruit intègre au service de notre tout puissant, il ne peut mentir à la cour et je me vois donc accusé sans recours... Alors dans mon malheur, que je sois victime ou malandrin je peux seulement poser quelques questions afin d'avoir la certitude d'être celui qu'on dit (Je vieilli et j'ai la mémoire qui me joue des tours)...Sans vouloir mettre en doute le bien fondé des paroles de notre archevêque, j'aimerais juste lui demander si le coup sur la tête ne l'aurais pas, par hasard, fais perdre à lui aussi ses facultés comme ses moyens ne fusse que quelques minutes, et par la même occasion aurais pût troubler la vision qu'il s'était faite de la situation ? Est il bien certain d'avoir perdu tout cet argent ?? je suis sûr que Monseigneur, homme aux qualités irréprochables, aura certainement notés sur un parchemin la totalité de l'argent dérobée qui était selon lui destinée à ses pauvres, et saura nous le présenter avec plaisir... Ensuite, il pourra également nous rappeler, comment l'intime certitude dont il est investi ne peut faillir lorsqu'il me désigne en tant que son voleur... je veux dire par là, que nous sommes nombreux sur les routes, et il suffit parfois d'être assimilé à une autre personne pour que l'on vous désigne comme coupable... Il est vrai que ce jour là je faisais le voyage sur cette route, j'en conviens, mais de là, à me confondre avec un autre , surtout lorsqu'on s'est évanoui, il n'y a qu'un pas...
En attendant d'avoir les réponses, je vous prie d'accepter toute ma sincère mis à disposition dans cette affaire bien sinueuse...
Si vous le permettez votre Honneur je me retire...
Prince., fatigué par son intervention, retourna se placer sur le banc tout en faisant un signe de respect à Monseigneur Bardieu. - Citation :
- Réquisitoire de l'accusation
Votre excellence
Les affabulations de l'accusé ne sauraient vous tromper, j'en suis certain. Nous avons d'un côté un homme honorable, prélat de l'église, respecté dans toute la France et dont la parole ne saurait être remise en cause à la légère, et de l'autre côté un vagabond, un homme dont on ne sait rien. Entre les deux, le choix est évident, l'accusé est forcément coupable, car comme il le reconnait lui même, monseigneur Bardieu ne saurait mentir.
C'est pourquoi je réclame 3 jours de prison à son encontre - Citation :
- .Dernière plaidoirie de la défense
Prince, se leva et s'avança dignement vers la cour:
Mesdames,Messieurs,Votre Honneur.
Je m'adresse à vous avec une certaine stupeur au regard de cette affaire qui semble bien bancale... En effet, je m'étonne de ne pas voir les preuves fournies par l'accusation, qui corroboreraient les dires de Monseigneur Bardieux. Je ne vous cache pas, que j'ai de mon côté poussé l'enquête afin de mettre en évidence mon innocence dans cette affaire et me suis laisser entendre certaines informations ... Hier soir en taverne, j'ai surpris la conversation de deux malotrus qui d'après leurs palabres alcoolisés, tendaient à faire comprendre qu'ils avaient , ouïe dire, que Monseigneur Bardieux aurait été volé de bien moins qu'il ne nous l'affirme ... Les deux hommes lourdement armés, étaient dans la pénombre et ils ont fuis avant que je ne puisse les approcher pour les identifier... Comprenez bien, que je ne veux point accuser Monseigneur de menteur... Je veux simplement démontrer que le coup qu'il à lâchement reçu sur la tête, aura brouillé ses souvenirs et la perception de la réalité... En vérité, je vous demande avec un infini respect toute la bonne grâce de la cour, et un non lieu de cette affaire qui manque véritablement de contenu."
Aves beaucoup d'humilité Prince regagna son coin. - Citation :
- L'accusation a appelé Bardieu à la barre
Voici son témoignage :
* L'évêque de Cahors se leva de son siège et fixa les accusés d'un �il inquisitorial. Il regarda ensuite le procureur et le juge et commença son récit. *
Mesdamoiselles, mes seigneurs, mes enfants. Je me rendait de Marmande à Agen monté sur mon âne. En effet, un essieu de ma litière s'était brisé à Marmande et j'ai du continuer le chemin sans, pour être à l'heure à la cérémonie d'intronisation du père Vanwolk comme évêque d'Agen.
Je vis soudain la ville au loin, mais, sortant d'un bosquet où ils s'étaient dissimulés, deux sinistres individus se sont mis en travers de mon chemin et m'ont menacés de leur épée et de leur bâton. "La bourse ou la vie" m'ont ils intimé. Ne croyant qu'en Dieu et en sa toute puissance, les audacieux voleur, croyant que je me rendais sans combattre, ont reçu un violent coup de crosse épiscopal. Le manche sera d'ailleurs a changé. Hélas, un coup de bâton sur la tête m'a fait perdre connaissance. Après quelques heures dans cet état, je suis revenu sur notre basse terre, sans un sou, ni un morceau de pain. J'ai réussit à atteindre Agen ou des soldats m'ont reconnu, soigné et aidé.
Lorsque le soir est venu, je suis allé à la maréchaussée la plus proche déposer une plainte contre les brigands, mais une affiche disposée devant l'entrée m'interpelle. Ce sont mes brigands ! J'ai malheureusement lu qu'ils avaient attaqué et dépouillé un autre malheureux. Prince et Isil étaient leurs noms d'après le papier sur la maréchaussée et je peux maintenant qu'ils sont en face de moi vous confirmer qu'il s'agit bien de ces deux enfants du seigneur, égarés sur les voies de la créature sans nom.
Ces sinistres fripouilles ont volé pratiquement 300 écus, 285 pour être précis et quelques babioles sans intérêts dont du pain. Cet argent était destinés aux bonnes �uvres. ces individus ont volé l'argent des pauvres ! Qu'ils soient maudit et destinés à rejoindre l'enfer lunaire.
Je supplie cet sainte assemblée de faire justice, sous la protection de Saint Arnvald, et de faire en sorte que mes biens soient restituer.
* le vieux moine, avec sa crosse ébréchée, alla se rasseoir.
| |
| | | Morganes Ancêtre
Messages : 863 Date d'inscription : 26/10/2008 Localisation : Cahors
| Sujet: Re: Prince. Ven 10 Juil 2009 - 5:43 | |
| Prince.http://www.lesroyaumes.com/FichePersonnage.php?login=Prince.TOP/Brigandageprocès opposant 2009-06-23, Prince. au Duché de Guyenne Prince. est accusé de trouble à l'ordre public.
Procès ayant opposé Prince. au Duché de Guyenne Prince. était accusé de trouble à l'ordre public.
Le jugement a été rendu
Enoncé du verdict Le prévenu a été relaxé. - Citation :
- Juge Phillau
Procureur Lorca Prévôt Isambre - Spoiler:
- Citation :
- Enoncé du verdict
Le prévenu a été relaxé. *Phillau se leva et de son beau marteau en bois flamand, fit raisonner le bruit de la justice dans la salle. Il allait prononcer le verdict*
En ce neuxième jour du mois de juillet de l'an de grasce 1457, moi, Phillau d'Harlegnan, Seigneur d'Ypres et de Craywick, au nom de sa grâce le duc, ait décidé,
Du fait que le plaignant ne se soit pas présenté,
Messire Prince., je vous relaxe des charges qui pèsent contre vous.
Qu'il en soit ainsi, - Citation :
- Acte d'accusation
Votre excellence
En ce 23 juin de l'an de grâce MCDLVII, moi Lorca, procureur du duché de Guyenne, ouvre un procès sous le qualificatif de Trouble à l'ordre public à l'encontre des dénommés Prince. et isil. En effet, ces derniers ont arpenté les routes de Guyenne avec en tête un seul but : attaquer et détrousser un malheureux passant. Ce qui fut chose faite il y a quelques jours lorsque leur chemin a croisé celui de messire Hedges près de Marmande, qui a par la suite eu la chance de tomber sur une patrouille de nos forces de police, laquelle l'a aidé et a pris sa déposition.
Par cet acte inexcusable, les accusés ont non seulement porté atteinte à l'intégrité physique d'une personne, ici messire Hedges mais ont aussi mis en danger la sûreté de notre duché, ce qui doit nous inciter à leur infliger une peine exemplaire.
* Lorca se tourna vers les accusés *
Accusés, pas votre acte de brigandage, vous avez enfreint l'article premier du chapitre trois du livre II de notre coutumier, nommé « Du Trouble à l'ordre public » et dont voici le contenu :
« Tout comportement portant préjudice à autrui ou portant atteinte à l'intégrité physique ou morale d'un habitant de Guyenne, ou à l'ensemble de la communauté pourra être considéré comme trouble à l'ordre public. »
Sachez néanmoins messire Prince, dame Isil, que, dans sa grande mansuétude, la Cour vous accorde le droit de faire appel à un avocat, lequel vous prêtera assistance et vous défendra durant ce procès.
* Lorca fit signe à l'huissier en faction devant la porte *
J'appelle maintenant en tant que témoin de l'accusation messire Hedges, victime de vos coupables exactions.
* Le procureur se rassit et attendit que les témoignages se finissent * - Citation :
- Première plaidoirie de la défense
Prince, s'avança calmement et pris sa respiration, intimidé tout de même par la situation.
Mesdames, Messieurs, votre honneur,
je suis le dénommé Prince. Je viens de mon plein gré, pour témoigner et me défendre des actes qui me sont reprochés dans cette affaire. Monsieur le Juge, Monseigneur Bardieu ici présent tant à soutenir que je fais parti des agresseurs dont il a été victime...En tant qu'homme de foi et de pitié, fruit intègre au service de notre tout puissant, il ne peut mentir à la cour et je me vois donc accusé sans recours... Alors dans mon malheur, que je sois victime ou malandrin je peux seulement poser quelques questions afin d'avoir la certitude d'être celui qu'on dit (Je vieilli et j'ai la mémoire qui me joue des tours)...Sans vouloir mettre en doute le bien fondé des paroles de notre archevêque, j'aimerais juste lui demander si le coup sur la tête ne l'aurais pas, par hasard, fais perdre à lui aussi ses facultés comme ses moyens ne fusse que quelques minutes, et par la même occasion aurais pût troubler la vision qu'il s'était faite de la situation ? Est il bien certain d'avoir perdu tout cet argent ?? je suis sûr que Monseigneur, homme aux qualités irréprochables, aura certainement notés sur un parchemin la totalité de l'argent dérobée qui était selon lui destinée à ses pauvres, et saura nous le présenter avec plaisir... Ensuite, il pourra également nous rappeler, comment l'intime certitude dont il est investi ne peut faillir lorsqu'il me désigne en tant que son voleur... je veux dire par là, que nous sommes nombreux sur les routes, et il suffit parfois d'être assimilé à une autre personne pour que l'on vous désigne comme coupable... Il est vrai que ce jour là je faisais le voyage sur cette route, j'en conviens, mais de là, à me confondre avec un autre , surtout lorsqu'on s'est évanoui, il n'y a qu'un pas...
En attendant d'avoir les réponses, je vous prie d'accepter toute ma sincère mis à disposition dans cette affaire bien sinueuse...
Si vous le permettez votre Honneur je me retire...
Prince., fatigué par son intervention, retourna se placer sur le banc tout en faisant un signe de respect à Monseigneur Bardieu. - Citation :
- Réquisitoire de l'accusation
Votre excellence
Les affabulations de l'accusé ne sauraient vous tromper, j'en suis certain. Nous avons d'un côté un homme honorable, prélat de l'église, respecté dans toute la France et dont la parole ne saurait être remise en cause à la légère, et de l'autre côté un vagabond, un homme dont on ne sait rien. Entre les deux, le choix est évident, l'accusé est forcément coupable, car comme il le reconnait lui même, monseigneur Bardieu ne saurait mentir.
C'est pourquoi je réclame 3 jours de prison à son encontre. - Citation :
- Dernière plaidoirie de la défense
Prince, se leva et s'avança dignement vers la cour:
Mesdames,Messieurs,Votre Honneur.
Je m'adresse à vous avec une certaine stupeur au regard de cette affaire qui semble bien bancale... En effet, je m'étonne de ne pas voir les preuves fournies par l'accusation, qui corroboreraient les dires de Monseigneur Bardieux. Je ne vous cache pas, que j'ai de mon côté poussé l'enquête afin de mettre en évidence mon innocence dans cette affaire et me suis laisser entendre certaines informations ... Hier soir en taverne, j'ai surpris la conversation de deux malotrus qui d'après leurs palabres alcoolisés, tendaient à faire comprendre qu'ils avaient , ouïe dire, que Monseigneur Bardieux aurait été volé de bien moins qu'il ne nous l'affirme ... Les deux hommes lourdement armés, étaient dans la pénombre et ils ont fuis avant que je ne puisse les approcher pour les identifier... Comprenez bien, que je ne veux point accuser Monseigneur de menteur... Je veux simplement démontrer que le coup qu'il à lâchement reçu sur la tête, aura brouillé ses souvenirs et la perception de la réalité... En vérité, je vous demande avec un infini respect toute la bonne grâce de la cour, et un non lieu de cette affaire qui manque véritablement de contenu."
Aves beaucoup d'humilité Prince regagna son coin. - Citation :
- Proc�s ayant oppos� Prince. au Duché de Guyenne
Prince. était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Lorca Nom du juge : Phillau Date du verdict : 09/07/1457 Lieu concerné par l'affaire : Sur les chemins
Archivé à JR http://www.univers-rr.com/justice-renaissante/guyenne/index.php?page=cj-show&idproces=561 | |
| | | | Prince. | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|