09 avril 1460 - Cérémonie d'allégeance à Mircha

Aucun de ses pairs ne faisant mine de s'approcher du trône, la quintefeuille se décida à s'avancer à son tour. C'est qu'elle commençait à avoir des fourmis dans les jambes, à rester sans bouger! Elle vint donc se placer face à la duchesse, inclina la tête en signe de respect puis renouvela, une fois de plus son indéfectible allégeance à la Guyenne.

Nous, Elianor de Vergy, renouvelons ce jour notre serment d'allégeance à la Guyenne pour nos terres de Lesparre et de Castelnau de Médoc.

Nous reconnaissons Mircha Céleste de Champfleury comme légitime duchesse de Guyenne et comme notre suzeraine. A ce titre, nous lui jurons fidélité, aide et conseil.

Puissions-nous recevoir en échange protection, justice et subsistance pour nous et les nôtres.

La duchesse qui commençait à se demander si quelqu'un allait se décider à faire le premier pas, en l'absence du héraut, voit avec gratitude dame Elianor venir devant elle. Elle l'écoute puis incline gracieusement la tête en souriant à la Baronne et Chancelière de Guyenne avec laquelle elle travaille avec grand plaisir.

Nous, Mircha Céleste de Champfleury, Duchesse de Guyenne par la grâce de Dieu et la voix du peuple guyennois, vous promettons, Elianor de Vergy, Baronne de Lesparre et de Castelnau de Médoc, protection, justice et subsistance, en retour de votre allégeance.

Puis, la duchesse se lève et vient donner une accolade chaleureuse à dame Elianor pour sceller l’accord entre elles.

Habitant Messages : 95 Date d'inscription : 13/03/2012

Et le héraut de ré-ouvrir les yeux... Il secoua légèrement la tête comme pour remettre ses yeux en face des trous, mais surtout revenir pleinement, que ce soit tant psychologiquement que physiquement. Son corps n'ayant pas quitté la salle, la chose était plus aisée.

Il écouta et regarda le Comte faire allégeance à la Duchesse, puis sourit au jeune garçon qui, surement en pleine éducation, venait mettre en pratique ses connaissances nouvellement acquises, tout comme ses futurs devoirs. Ascalon, d'un mouvement de tête franc, acquiesça tout en le regardant, pour lui montrer que ses paroles avaient bien été entendues.

Les nobles commençaient à arriver et en même temps le bal des messagers. Le héraut reconnut la vicomtesse Emi ainsi qu'Elianor de Vergy, qui avait été sa Maréchale de tutelle il y a de cela quelques temps. Il leur adressa un salut de la tête quand un messager aux couleurs de Meauzac se présenta à lui en lui tendant un pli. Il en prit connaissance et le tendit à la Duchesse Mircha.

Voici pour vous, un message émanant de Dame Zorgl d'Adventac.

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Dans la foulée, un messager portant le blason de Castelmoron d'Albret sur son plastron se dressa devant lui, en lui tendant un vélin. Le héraut en prit également connaissance puis le tendit à la Duchesse, en lui murmurant ces quelques mots.

Vous pourrez répondre à ces missives en fin de cérémonie, ou pendant celle-ci, s'il y a un moment d’accalmie. Comme bon vous semblera !

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Edit : une faute d'ortho

La duchesse sourit au héraut enfin revenu à lui, et prend les deux missives qu'il lui tend, se disant que des moments d'accalmie, finalement, elle en a eu plus que son compte.

Elle se place alors devant l'écritoire placé à côté du trône, attrape deux parchemins tout beaux, tout neufs, une belle plume d'oie qu'elle trempe dans l'encre et écrit les deux réponses attendues.

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Invité

C'est avec soulagement que Fantik avait vu Dame Elianor s'avancer vers la Duchesse puis prêter serment.
Alors qu'elle se levait à son tour après avoir parcouru la salle et ne voyant personne s'approcher, le héraut s'anima soudain et tendit à la Duchesse deux parchemins.

Après les avoir lus, elle s'empressa d'y répondre.
Indécise, Fantik attendit un instant puis s'avança tout de même et s'inclina.

Nous, Fantik37 Dame de Cambes, Vicomtesse de Noaillan par alliance renouvellons notre allégeance à la terre de Guyenne en promettant à sa Suzeraine, Mircha Céleste de Champfleury, Duchesse de Guyenne par la volonté du peuple, fidélité (obsequium), conseil et aide (consilium) et service armé (auxilium).

Que soit accordé aux terres de Cambes et Noaillan et à leurs gens, protection justice et subsistance en retour de cet engagement.

La duchesse, après avoir tendu les deux parchemins au héraut afin qu’il les fasse porter à leurs destinataires, s’était de nouveau assise sur le trône. Au moment d’ajuster sa robe d’apparat, elle remarqua qu’elle avait les mains tachées d’encre ... rhaaa ... ça lui arrivait à tous les coups, pas moyen d’écrire sans s’en mettre plein les doigts ... elle se dit qu’il était temps d’inventer un moyen plus pratique et moins salissant que ces plumes d’oie ... à y réfléchir, il lui venait des idées intéressantes d’ailleurs mais elle n’eut pas le temps de les développer car une nouvelle dame s’approchait.

Elle se redressa sur son trône tout en cachant ses mains salies dans les replis de sa robe ... heureusement de couleur sombre ... les taches d’encre ne s’y verraient pas ... encore que ... l’œil de faucon de sa camériste les repèrerait sûrement ... elle voyait toujours tout !

Je vais me faire passer un savon moi, pas moyen d’y couper, pfff ...

La duchesse marmonnait et soupirait en rajustant ses dentelles lorsque la dame s’inclina devant elle.
Mircha ferma aussitôt son clapet, se tint droite, inclina la tête et écouta attentivement, puis répondit :

Nous, Mircha Céleste de Champfleury, Duchesse de Guyenne par la grâce de Dieu et la voix du peuple guyennois, vous promettons, Fantik, dame de Cambes, protection, justice et subsistance, en retour de votre allégeance.

La duchesse se leva alors en souriant et vint donner l’accolade à dame Fantik pour sceller leur accord.

Monument Ducal Messages : 3556 Date d'inscription : 19/04/2009

Au tour du Bordelais. Il s'avança, un petit sourire amical vers Mircha, debout devant le trône, et posa un genou au sol.

Nous El Barto, Vicomte de Cessac, Seigneur de Veyrines, vous reconnaissons Mircha, comme Duchesse légitime de Guyenne par la Grâce d'Aristote et la voix du peuple guyennois.

Nous vous jurons fidélité, aide armée et conseil. Puissiez-vous, en retour, nous accorder protection, justice et subsistance.

C'était normalement là qu'il s'arrêtait. Il amena néanmoins une main à l'intérieur de son gilet de soie et en ressortit une clé en argent. Il la présenta à la Duchesse et reprit,

Votre Grâce, nous en profitons pour vous renouveler notre souhait de veiller sur la Capitale. Néanmoins, si vous deviez décider de nous retirer notre charge de Protecteur de Bordeaux, nous vous rendrions cette clé, symbole de l'intégrité des portes de la cité.

La duchesse avait à peine terminé l'allégeance précédente que le comte de Cessac se présentait devant elle et lui faisait la sienne.
Elle resta donc debout à l'écouter en souriant, heureuse de voir l'homme avec lequel elle travaillait depuis déjà un long moment, et qu'elle appréciait.
Elle lui répondit dès qu'il eut fini puis lui donna l'accolade après lui avoir fait signe de se relever.

Nous, Mircha Céleste de Champfleury, Duchesse de Guyenne par la grâce de Dieu et la voix du peuple guyennois, vous promettons, El Barto, Vicomte de Cessac, Seigneur de Veyrines, protection, justice et subsistance, en retour de votre allégeance.

Le vicomte sortit alors une clé d'argent qu'il lui présenta en lui expliquant sa fonction. Elle la lui laissa bien sûr et lui répondit :

Mon cher vicomte, vous pouvez garder cette clé et la charge de Protecteur de Bordeaux, nous comptons sur vous pour prendre grand soin de notre capitale !

Habitant Messages : 95 Date d'inscription : 13/03/2012

Ascalon écoutait et même prenait des notes. Il rayait le nom des nobles qui s'étaient présentés tout en apprenant un peu plus sur les us et coutume de Guyenne. Il garda dans un coin de sa tête la dernière phrase de la Duchesse Mircha, "vous pouvez garder cette clé et la charge de Protecteur de Bordeaux". Quelle était donc cette charge de Protecteur de Bordeaux ? Une charge qui consistait à organiser la défense de la ville ou un Prévôt de Bordeaux ? Voilà qui l'intriguait...

Sa Grâce Mircha lui tendit les missives qu'elle avait pris le soin de rédiger. Ascalon en examina le contenu et les déposa à côté de son pupitre pour les donner à des messagers en fin de cérémonie.

Erf... Le Grand Maitre s'était dit qu'il irait cette fois-ci. Non pas qu'il connaissait la nouvelle régnante ou ait quelques visées avec elle, mais pour l'idée simple du dévouement.

Las, les pré-occupations s'étaient accumulées et cela risquait de durer. Il ne fallait donc pas s'attarder plus avant et faire les préparatifs au départ. Rien d'officiel encore en ce 8 avril, seulement deux semaines après l'élection de leur nouveau Souverain, mais déjà les échos qui parvenaient d'une possible félonie. Donc, pour l'Ordre Royal dont le Chevalier a la charge, on réarme, on refait les réserves d'écus et de nourriture, on commence à se regrouper ou à rentrer chez soi si on se baladait en ce début de printemps...

A la fin de la rédaction, David sourit d'un petit changement notable depuis la dernière fois où il s'était prêté à l'exercice de l'allégeance par courrier. Cette fois-ci, il avait un sceau personnel à apposer. Comme quoi, même en des temps bien incertains, il restait quelques bonnes fortunes à considérer pour peu que l'on sache se montrer extrêmement patient.

Citation :: A sa Grâce Mircha, Duchesse de Guyenne,
Salutations respectueuses et connaissance de vérité.

Soyez assurée que nous nous serions bien volontiers rendu au devant de votre Grasce mais que nous sommes appelé pour notre personne au nord du Royaume et ne pouvons décemment nous soustraire à la protection de notre nouveau Souverain à Reims ni refuser de répondre à ses sollicitations concernant troubles à venir.

Mais il n'en demeure pas moins que notre attachement reste intact envers notre beau Duché que nous nous chargerions de défendre avec une égale énergie si nécessaire, que ce soit de nous-même ou par l'entremise de tiers requis à notre place.

Aussi,

Nous, Chevalier David Dandolo de Pola, Seigneur d'Andiran et de Sourdeval, renouvelons notre serment d'allégeance envers le Duché de Guyenne et à sa Duchesse légitimement élue sa grasce Mircha Céleste de Champfleury, et cela au nom du fief d'Andiran qui nous a été octroyé en qualité de seigneurie.

A nouveau, nous jurons que nous vous devons désormais, respect, aide et service armé, et conseil. Plus que jamais, notre soutien, notre lame et le bras qui la tient demeurent au service de notre Duché, de sa Duchesse régnante, et à travers elle, à la Couronne de France.

Nous affirmons cependant notre hommage lige pour Sa Majesté, notre Souverain, envers qui notre engagement est entier et premier. Que si un conflit venait vous opposer à sa Majesté le Roy de France, nous prendrions actes et faits pour elle. Mais que si un conflit venait à vous opposer, vous, vostre grasce Mircha Céleste de Champfleury, à un tiers, nous jurons de prendre parti pour vous.

Faict à Marmande, le 8ème jour du mois d'avril de l'an MCDLX.

Chevalier David Dandolo de Pola

Habitant Messages : 95 Date d'inscription : 13/03/2012

Le héraut regarda s'avancer un homme aux couleurs d'Andiran. Il était content, il arrivait à se souvenir de quelques armes, pas facile quand on voit défiler plusieurs blasons d'un coup... L'homme tendit un pli à la Duchesse, alors qu'Ascalon jeta un regard vers une des fenêtres pour s’apercevoir que le soleil commençait à décliner. Il était l'heure de faire un rapide bilan des retardataires et de donner quelques missives à de jeunes pages afin qu'ils les accueillent au mieux s'ils venaient à se présenter.

ZzzzZzz... Groumpf... ZzzzZzzzz Sleep

Plop !

Présente !

La brune avait encore piqué du nez, encore... Décidément, c'était à croire qu'elle ne tiendrait jamais une allégeance jusqu'au bout. Mais il faisait si chaud dans cette salle que c'était assez facile de ne pas tenir.
Le rose lui monta aux joues quand elle se rendit compte de ce qu'elle venait de dire. Un raclement de gorge plus tard, elle s'approcha de la duchesse.

Moi, Emi, vicomtesse de Foncaude, renouvelle mon allégeance à la Guyenne en promettant à sa régnante, Sa Grâce Mircha, Duchesse de Guyenne par la volonté du peuple, fidélité, conseil et aide armée.

Avec espoir qu'en retour vous puissiez accorder aux terres de Foncaude protection, justice et subsistance pour les miens.

Voilà, elle l'avait fait, il ne restait plus qu'à attendre le retour et ensuite, peut être, elle pourrait retourner à sa sieste... Ou pas...

Un nouveau courrier était arrivé, la duchesse s'empressa d'y répondre.

Spoiler:

Après y avoir apposé son sceau, elle donna la missive au héraut.

Puis elle vit s'approcher dame Emi, qui le regard un peu flou, semblait sortir d'une profonde ~~sieste~~ méditation ...

La duchesse avait souri d'entendre le cri de la mairesse de Marmande, certainement tirée un peu abruptement de ~~son sommeil~~ ses pensées.

Elle écouta son allégeance, puis s'avança et lui répondit :

Nous, Mircha Céleste de Champfleury, Duchesse de Guyenne par la grâce de Dieu et la voix du peuple guyennois, vous promettons, Emi, vicomtesse de Foncaude, protection, justice et subsistance, en retour de votre allégeance.

Elle lui donna alors l'accolade en souriant et en profita pour lui glisser à l'oreille :

Voilà qui est fait, vous pouvez retourner à vos profondes réflexions ma chère !
Le métier de maire est difficile mais il faut penser à dormir un peu, vous avez une petite mine malgré vos joues roses !

Un petit clin d'oeil à Emi et la duchesse retourna s'asseoir sur le trône pour attendre la personne suivante.

Il y avait des choses qu'il ne fallait pas dire en la présence du merveilleux , pire encore , lorsque ces paroles sortent de la bouche de la blonde Duchesse.Il sentait une légère peur dans les paroles de la blonde et cela était suffisant pour enluminer sa journée. Toutefois il n'allait pas utiliser ce moment de faiblesse , il souhaitait juste en finir avec cette allégeance et retourner à ses occupations.

Ne vous inquiétez pas votre Grâce , je reste à vos cotés.

Il scruta de nouveau la salle reconnaissant une baronne dans le coin de la salle , la saluant de la tête , puis son regard se posa de nouveau sur la Vicomtesse de Fronsac.

Votre Grâce , il falloir que vous passiez devant la Duchesse afin de prêter allégeance.

Il attendit le bon moment afin de pousser la bordelaise à aller à son tour renouveler son allégeance.

Voilà , Votre Grâce , la vicomtesse de Foncaude vient de passer , à votre tour maintenant.

D'un geste de la main il invita la Duchesse à aller au devant de la scène..

Ombres surveillait toujours la cérémonie de loin.

Fradou attendait toujours dans son coin qu'une place au devant de la duchesse se libère pour y faire son allégeance

Habitant Messages : 81 Date d'inscription : 28/10/2009

Les mirettes scrutèrent les alentours alors que la cérémonie se déroulait devant elle. Non pas que Boucle d'Or s'ennuyait, loin de là, mais la curiosité était une qualité tout comme un défaut et à cet instant précis les émeraudes ducales admirèrent la salle de trône. A croire qu'un rien pouvait toujours émerveiller une duduche en herbe.
Elianor fut la première a passer devant la Duchesse Mircha.
Attentive.
Alix se tenait le menton levé, le buste droit au milieu de cette noblesse méconnue afin d'attendre son tour pour faire son allégeance.
Sotte qu'elle était -parfois- personne ne savait que la vicomtesse de Fronsac se trouvait en ces lieux, bien qu'elle soit une « étrangère » pour eux, il leur aurait été facile de deviner qu'il s'agissait là d'une noble également. Quoi que, en s'affichant auprès de l'Insupportable, la Vaisneau aurait pu paraître pour une de ces simple femme aux cuisses brûlantes. Ce qui n'était pas le cas, bien entendu.

Minois penché sur le côté, son futur vassal venait murmurer à son oreille. Que pouvait-il lui dire encore? Qu'il avait encore l'intention de la perdre dans les couloirs de l'Ombrière? Ou qu'il désirait des écus peut-être. Ah non mieux. Voulait-il ramener des catins à son domaine, où il logeait avant son arrivée? Diantre non, il en était hors de question! La mâchoire se crispe avant de s'apaiser en entendant le murmure de l'Insupportable.

Ses oreilles ducales l'écoutèrent. Ainsi donc, la femme qui venait de faire son allégeance était la Vicomtesse de Foncaude. A noter et à mémoriser surtout.
Bon l'heure de la sentence a sonné.
D'un pas non rassuré, Alix regarda Arnaut avant de regarder droit devant elle afin de dire les quelques mots importants pour cette journée. Heureusement, quelques personnes étaient passées avant, et elle avait ainsi pu retenir le serment à dire de sa voix fluette. Non pas que c'était difficile, mais entre l'écrit et l'oral, il y a une grande différence.

Doucement, Boucle d'Or se plaça devant Mircha, suivi d'une petite révérence comme elle savait les faire. Toussotement discret avant de faire son serment

Moi, Alix de Vaisneau-Sorel, humble Vicomtesse de Fronsac, renouvelle mon allégeance à la Guyenne en promettant à sa régnante, Sa Grasce Mircha, Duchesse de Guyenne par la volonté du peuple, fidélité, conseil et aide armée.

Avec espoir qu'en retour vous puissiez accorder aux terres de Fronsac protection, justice et subsistance pour les miens.

Mircha vit une jeune femme s'avancer et prêter serment. Elle écouta attentivement et compris ainsi de qui il s'agissait. Elle se leva en souriant et vint au devant d'elle pour lui répondre.

Nous, Mircha Céleste de Champfleury, Duchesse de Guyenne par la grâce de Dieu et la voix du peuple guyennois, vous promettons, Alix.de.Vaisneau, vicomtesse de Fronsac, protection, justice et subsistance, en retour de votre allégeance.

Puis elle lui donna l'accolade pour sceller leur accord.

Fradou vit enfin la place libre devant la Duchesse et en profita pour allez à son tour renouveller son allégeance pour ses terres. Il se présenta alors et tout en s'inclinant il dit :

Moi, Fradou, Seigneur de Sabadel-Lauzès, renouvel mon allégeance à la Guyenne en promettant à la nouvelle Duchesse de Guyenne, sa Grasce Mircha, fidélité, conseil et aide armée.

Avec espoir qu'en retour vous puissiez accorder aux terres de Fronsac protection, justice et subsistance pour les miens.

Ombres pensa qu'elle ne passerait jamais décidément ce n'était pas son jour. Elle se dit qu'elle ferait mieux d'envoyer une lettre.

Habitant Messages : 95 Date d'inscription : 13/03/2012

Les bougies qui étaient là à titre décoratif, faisaient maintenant leur office de "dames éclaireuses". Son ventre commençait à gargouiller et il essayait de dissimuler ses bruits étranges. Il y avait dans l'assemblée deux nobles qui n'étaient pas venus ployer le genou devant la Duchesse, pour clôturer officiellement la cérémonie, il fallait qu'ils se présentent.

Le héraut regarda vers le fond de la salle, les gardes avaient fermés les portes, ainsi, aucun retardataire ne pourrait faire irruption et troubler cette fin de cérémonie. Il vérifia qu'aucun messager n'attendait pour lui remettre de missive, la cérémonie touchait à sa fin...

Mircha voyait approcher la fin de la cérémonie avec soulagement, sachant tout le travail qui l'attendait pendant ce temps. Elle vit avec plaisir le seigneur Fradou s'approcher à son tour et lui répondit.

Nous, Mircha Céleste de Champfleury, Duchesse de Guyenne par la grâce de Dieu et la voix du peuple guyennois, vous promettons, Fradou, seigneur de Sabadel-Lauzès, protection, justice et subsistance, en retour de votre allégeance.

Puis elle lui donna l'accolade pour sceller leur accord.

Ombres s'avança.

Nous, Ombres Verne de Castillon du Médoc, par la présente, reconnaissons le Duchesse mircha, comme suzerain légitime de Guyenne, et lui assurons de lui porter auxilium, consilium et obsequium pour nos terres de Castillon du Médoc.

La duchesse répondit.

Nous, Mircha Céleste de Champfleury, Duchesse de Guyenne par la grâce de Dieu et la voix du peuple guyennois, vous promettons, Ombres Verne de Castillon du Médoc, protection, justice et subsistance, en retour de votre allégeance.

Puis elle lui donna l'accolade pour sceller leur accord.

Habitant Messages : 95 Date d'inscription : 13/03/2012

Les derniers nobles venaient de se présenter devant la Duchesse Mircha. Ascalon interrogea du regard un garde pour savoir si personne n'était au buffet ou hors de la salle, celui-ci lui fit comprendre que tous les nobles présents avaient fait allégeance.

Le héraut se saisit alors de ces caducées pour clôturer la cérémonie.

La cérémonie d'allégeance est maintenant close... dit-il, puis il se tourna vers la Duchesse.

Hélène de Demessy Montferrat, dicte "Lilynight" était au couvent et est donc excusé, par contre Lachainep, vicomte de Noaillan ne s'est pas présenté à vous. Il n'avait aucun motif valable pour excuser son absence, il est donc considéré comme dérogeant. Souhaitez-vous le destituer ou faire preuve de clémence à son égard ?

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